[Add] Le rp mèmère le Rp ou y'a rien à faire.

En bon paladin Thorur ne tressaillit même pas de peur en entendant le cris déchirant et s’approcha vivement de la porte, les deux occupant de la chambre faisant magnifiquement jouer de leurs cordes vocales il entendit aisément une bonne partis de la conversation et déduis rapidement que seul la surprise avait fait retentire ce cris, mais en bon paladin toujours il frappa quand même à la porte.

"Tout vas bien ?"

Thyria qui apparut surprise un peut plus loin se rassura immédiatement quand son frère lui indiqua que tout allait bien, geste que remarqua également Kendar.

"Ouf visiblement ce n’est rien j’ai eu peur un instant."

Se tournant vers le neuf de Padhiver et le dirigea un peut à l’écart des escaliers, ne voulant pas se montrer à quiconque monterait.
Faisant attention d’être bien seul et fit face au paladin et releva grandement sa capuche mais la gardant prête à la rabattre.
Sa peau d’ébène tranchant avec sa chevelure de nacre argenté, ses yeux alors légèrement teinté de rose, elle eu un faible sourire et dit tout bas.

"Voilà pourquoi je me cache … être une demi drow ne facilite aucunement les efforts diplomatiques …"

-Une demi drow ? T’entends ça gamin ? Elle aussi c’est une demie drow ! ça pullule dit donc.

Valentine jura silencieusement. Son médaillon d’ancêtre avait le don d’être pénible. Surtout pour un noble se souciant des manières.

-Et alors ? Qu’est ce que ça change ? Mademoiselle Lyloiminaï aussi est une demie drow. Et c’est la gentillesse même.

Valentine termina de monter les marches.

-Excusez une nouvelle fois mon ancêtre, je vous en prit.

]Mais ils étaient glacials, tes pieds... Nyarla s’interrompit en entendant qu’on frappait et qu’on posait des questions de bon paladin, c’est-à-dire des questions stupides.

La porte de la chambre s’ouvrit brutalement et un Drow, armé de son épée, et vêtu de cette seule épée, apparu.
Ceux qui n’avaient jamais vu un Drow dans son plus simple appareil purent, pour la première fois, en voir un. Surtout que Nyarla faisait peu cas de la pudeur : un Drow ne se sent nu que sans son arme : et Nyarla avait la sienne.
-Non, ça ne va pas ! J’ai une prêtresse demi-morte-vivante qui fait de l’échassier sur le bord du lit parce que j’ai découvert qu’elle pouvait congeler ses proies par le seul contact de ses pieds. Et moi, je couche avec cette incarnation d’Aurile ! Donc non, rien ne va !

Derrière lui, Lylouminaï, dans la position dite « du héron cendré au pied de la mare par un matin brumeux », n’était pas plus habillée. Ben oui : quand on voyage léger, on ne s’encombre des affaires de nuit, c’est de la charge inutile. C’était le précepte de Nyarla, le premier soir, qui avait jeté les sacs de voyage à bas de Bigadin, leur cheval… mais c’est une autre histoire.

Elle descendit de son piédestal pour se rapprocher des interlocuteurs en précisant:
-Ben non, on ne couche pas ensemble. De toute façon, si on couchait ensemble, je le saurai, tout de même !!

Tout dabord le paladin fut on ne peut plus surpris de découvrire un drow, ce fut le plus gros problème que ce vaillant serviteur du bien ai jamais rencontré, ce tueur de démon qui avait les plus hautes faveur de son dieux faisait face à la chose qui le plongeât dans le désarrois le plus totale, quand une certaine favorite de Suni se présenta devant lui entièrement nue.
Si Thorur était tomber sur un couple d’ami qui coucherait avec sa propre sœur qui, par la même occasion, auraient invité un bosquet entier de Nymphe, il n’aurait pas été plus gêné.
Il passa de la pâleur de la surprise, au rouge plus rapidement qu’un feus de signalisation sans orange, à vrais dire la couleur même rouge ne suffisait plus pour donner une couleur au demi orque qui brillait presque dans la légère pénombre du couloir, il avait les yeux si fermé que l’on avait presque l’impression d’avoir affaire à une personne qui aurait les yeux crever, son corps entier était parcourus de tremblement faisant cliqueter son armure encore plus qu’un chat déluré transportant un gros poisson et poursuivit par tout les cuisiniers d’un grand restaurant en lançant tout les ustensiles qui leurs tombaient sous la main.
Le sang se mit même à perler sur son visage, il suait littéralement son propre sang !
Finalement ce combattant qui n’avait jamais reculé devant n’importe quel ennemis était tétanisé, un léger grincement se fit entendre comme lorsque l’on abat un chêne centenaire et le paladin entièrement armure partis légèrement en arrière alors que l’on aurait juré entendre une petite voix hurler « TIMBER !!»
Et c’est dans une fracas monstre que Thorur rencontra le planché.

Thyria se tourna vers Valentine.

"Je le pardonne t’en qu’il n’hurle pas ce que je suis sur tout les toits."

Elle se tourna alors vers le paladin.

"Et vous messire ? Cela vous révulse t’il comme certain ?"

*BROAOUMBINGUERAAAABRONGUE*

Tous furent surpris et se tournèrent d’un même bloque vers Thorur qui était dorénavant sur le planché.

"Thorur !"

Thyria courut vers son frère, prise de panique, sa capuche se rabattant entièrement finalement, elle s’accroupie prêt de son frère, ne sachant pas quoi faire.

"Que s’est il passé ?"

Elle vit elle même un drow nue et rougit certes mais elle était loin d’arriver à la cheville de son frère, ses yeux bleuirent, prenant une teinte bleu sombre, elle remarqua également la demi drow nue et compris de suite.

"Ne me dite pas qu’il vous à vue nue ?"

Elle sortie un longue mouchoir et commença à épongé le sang sur le front de son frère.

Valentine s’avança à la suite de la prêtresse.

-Ne me dite pas qu’il vous a vue nu ?

Comprit t’il. Et il s’approcha plus encore de la scène du « drame. » Jusqu’au moment ou il aperçut Lylou. Un sifflement admiratif s’échappa du niveau de son cou et seul l’accent métallique indiquait qu’il n’en était pas la cause.

-Mademoiselle Lylouminaï, ne restez pas ainsi vêtu, c’est indécent.

Et à une vitesse et une dextérité assez impressionnante pour quelqu’un qui de regarde pas directement sa cible, il plaça sa veste sur les épaules de la demie drow. Cette solution n’étant qu’à moitié satisfaisante, Valentine se planta devant Lylou, bien décidé à la cacher du reste des protagonistes, lui-même regardant vers la prêtresse, comme si de rien n’était.

Toujours aussi nu, Nyarla se pencha au dessus du paladin :
-Tiens ? Intéressant l’effet qu’elle a sur les hommes en armure, en général. Ce doit être l’adamentium qui interagit, tel un aimant, avec son aura. Elle a le même effet avec le Moissonneur d’Ame, notre Death Knigth.

Prononça Nyarla, avec une pointe d’autodérision, alors qu’une partie de son anatomie se tenait au garde à vous suite à la présence trop proche de Lylouminaï, qui, malgré le fait qu’elle n’était que semi-drow, restait essentiellement drow de par ses nombreux ancêtres prêtres de Vaerhaun. De se fait arborait une silhouette des plus attirante pour un Ilyithiiri qui sont, tout le monde le sais maintenant grâce à Varloth, des obsédés en puissance… alors quand deux demis sont à portées de … Bref…

Le fil de la rapière d’un certain Elfe Noir vint à la rencontre de la glotte du nobliau et cet Elfe exigea :
Alors, le puceau déshérité va me faire le plaisir de s’éloigner de ma propriété si il ne veut pas que je vérifie par ma même le mythe que les nobles ont le sang bleu !

]Et en parlant de Lylou…
La situation devint d’autant plus gênante que Lylouminaï, curieuse de nature, se mit à sautiller sur place, en maintenant la veste, pour tenter de voir ce qui se passait de l’autre côté de valentine.
-Qu’est-ce qui se passe ? Dite ? Qu’est-ce qui se passe ? Allez quoi !

-Fatigué… LYLOU ARRETE CA ET RENTRE DANS LA CHAMBRE TOUT DE SUITE !
La rapière changea de cible et menaça la donzelle sautilleuse pour la forcer à faire marche arrière.

Dans un premier temps :

Kendar resta sagement où il était, ne désirant aucunement envenimer les chose.

Dans un deuxième temps, il tira, ou plutôt traîna comme il le pouvait, le paladin au faciès de demi-orc, mais là la curiosité allait attendre un peu, un peu plus loin dans le couloir. Pas beaucoup plus loin remarquez, parce qu'un demi-orc en armure d'adamentium, ben ça pèse relativement son poids quand même!

Puis quelque peu gêné par le manque de pudeur du drow et une demi drow, il se contenta d'écouter les paroles qui s'échangeaient.

Entendant comment le drow parlait à un demoiselle sans aucune défense (ce qui est un bel euphémisme au vue de la situation.), Valentine tira son épée.

-Je ne vous permets pas une telle vulgarité ! Vous en prendre ainsi à la dame qui est sous votre protection n’est pas acceptable !

-Oh mais quel con.

Valentine grimaça, la pointe de son épée pointé en direction du drow.

-Vous pourriez donnez un coup de main au lieu de prononcer vos banalités habituelles.
-Tsss, c'est toi qui fait des conneries et c'est moi qui doit les réparer ?

Kendar tiqua aux paroles du jeune noble.

D'un regard, il jaugea le drow, puis Valentine.

Il jaugea ensuite les chances qu'avait le jeune homme de tenir plus de trois seconde face à un guerrier drow, même nu. Un rapide calcul lui appris qu'elles approchaient du zéro absolu, à moins que le drow sus-nommé n'ait envie de jouer avec lui avant de le tuer, ou d'ignorer la provocation et lui fermer la porte au nez.

Aussi, mine de rien, il se tint près à intervenir en déclarant :

Allons... Pas de duel dans cette taverne. Vos intentions sont certe, hum, louables. Mais il y a des lois. D'une voie calme, celle que prendrais un père tentant de séparer ses deux fils en train de se disputer pour des broutilles

Nyarla regarda l’arme braquée dans sa direction, puis remonta peu à peu jusqu’au visage du propriétaire avec le dédain d’un chat habitué au Gourmet 3 étoiles à qui on présente de la pâtée 1er prix (oui, Nyarla est de la famille de Sekhmet, ça se ressent, parfois).

-Messieurs restons calme, surtout vous messire Nyarlarresh.

Faisant fit des mots de Lylou Nyarla s'adressa à Valentine:
-Et tu comptes me tuer comment ? En me faisant rire jusqu’à ce que mort s’ensuive avec ton numéro de ventriloquie?

Oh? Et je présume que c’est le ton sur lequel je parle à la fille qui te dérange ? Renchera-t-il. Et… ceci te dérangerait-il plus ?

Il s’empara de Lylou par le bras, d’un geste impérieux, arracha la veste qui servait de seul vêtement à la prêtresse, et lui roula le palot du siècle, en ne se privant pas pour lui plaquer la main sur les fesses et les pétrir.

En fait, le baiser qui aurait dû être bref avait tendance à s’éterniser, pour une provocation, si bien que, manquant d’air, Lylou commençait à agiter les bras comme une noyée qui essaie de remonter à la surface. Ah ! L’aura de Sunie, la Déesse de l’Amour.

-Il m’insulte, il me prend pour ta marionnette ! Défonce le ! Allez en avant !

Une légère aura magique entoura Valentine mais rien ne sembla se passé. Du moins dans un premier temps. Car la vitesse à laquelle Valentine frappa le drow du poing n’était assurément pas naturelle.

-Vous êtes vraiment odieux !
-Ahah, ouais, dans sa tronche !

Au fond de lui, Valentine savait qu’il aurait du tourné les talons. Ce drow était surement bien plus fort que lui. Seul la magie de Médaillon avait une chance de l’aider à survivre. Si médaillon était d’humeur.
Mais pour une raisons inconnu, il brûlait d’envie d’aider Lylou.

Trop pris par son activité buccale (maudite aura de Sunie), Nyarla qui à l’accoutumé maintenait un bouclier psionique anti-magie, ne vit arriver le coup de poing et n’y opposa aucune résistance.
Sous la violence du coup, le Drow vola sur 2 bons mètres. Le Drow et, jeunesse noble étant maladroite, la jeune prêtresse qui était victime de l’assiduité de celui-ci : frapper fort sur quelqu’un, qui étreint une autre personne, entraîne souvent des dommages collatéraux.
Nyarla, dans un réflexe, s’assura que le choc ne soit pas trop dangereux pour Lylou, au prix d’un écrasement au sol plus douloureux pour lui.

Aussitôt, il se releva en essuyant, d'un revers de poignet, un filet de sang qui lui coulait de la bouche. D’un œil averti, il constata que Lylou, quelque peu sonnée, allait bien, malgré une mâchoire un peu coincée par un baiser insistant et l’onde de choc d’un coup de poing, puis l'Elfe Noir regarda le nobliau.

-Toi, tu serais du genre à tuer ta femme, si tu la voyais dans un lit avec un autre homme, non ? Bien sur, ce serait par amour…

Il avait senti la magie émanant de l’humain, et savait que le médaillon devait contenir une entité, voir une âme, pire, un démon, et ne servait pas que de réceptacle.

Nyarla était tenté de désintégrer ledit médaillon et, pour éviter que des générations d’humains bavant de rage ne passent leur temps à faire suer un Drow qui possède une longévité à en voir défiler beaucoup, désintégrer le cœur, les poumons, la peau et la colonne vertébrale de cet ibblith qui avait osé le frapper, ce sans que la magie n’y puisse rien : redoutable est la désintégration des psionistes.
Mais le faire poserait plus de problème qu’autre chose.
D’abord, le paladin, comme par miracle, se lèverait pour faire justice. C’est coutumier de ces conserves, de se lever pour sauver la veuve, l’orphelin et l’incapable!
Sans compter que la demie-Drow demie-Orque qui semblait s’inquiéter pour lui ne se gênerait pas pour l’aider.
De plus, Lylou nous ferait une syncope, en parlerai au Moissonneur d’Âmes qui, pour éviter que la barde ne lui fasse une crise, casserait proprement la figure du pauvre Elfe Noir, certes en murmurant des félicitations, mais il lui casserai tout de même la figure, ce qui l’empêcherait de profiter pleinement des félicitations.

Subitement, un sourire carnassier illumina l’esprit du Drow, sans pour autant s’observer sur son visage : s’il était comme son père génétique, il ne se serait pas gêné pour user de ses pouvoirs sur le bijou parlant et son porteur, mais il préférait faire les choses… à la Nyarlarresh.

Son regard se porta sur le puissant commandant… tout tenait en la sincérité manifeste du Drow et… la jeune fille blessée à ses côtés. D’ailleurs, il feint de se détourner du nobliau pour se consacrer à sa protégée, s’agenouillant pour relever Lylou, en essuyant doucement le sang qui coulait le long des lèvres de la jeune fille, et lui caressant les cheveux pour la réconforter. Elle, était trop sonnée pour réagir. Puis Nyarla porta son regard vers Kendar:

-Messire, qu’est-ce donc que cela ? Quelle est cette ville où on laisse un jaloux molester gratuitement une jeune fille et son compagnon ? La justice est-elle inconnue, ici ? J’ignorais que l’on se trouvait à Château-Zhentil. Moi, qui avait opté pour cette cité car de nombreux paladins de Tyr y siégeaient. Ma compagne serait plus à l’abri si je la menais à Myth Drannor! Là-bas, au moins, on n’est pas surprit de se faire agresser.

Je présume que cela arrange tout le monde que je sois Drow ? C’est plus simple de s’attaquer à moi sachant que je ne porterai pas plainte à la milice de peur qu’ils ne me fassent plus de problème à cause de leurs préjugés ? « Profitons en : un Elfe Noir tout seul, sans ses congénères, à la surface ». Où que j’aille, rien ne change. C’est à croire que la surface n’a pas tant à envier que cela à l’Underdark : tant qu’on peut massacrer ce qui est moins nombreux et différent, on ne se gène pas.

Ce qui était pratique dans le concept de la minorité raciale à mauvaise réputation, c’est qu’il y avait une autre Demie-Drow, et, surtout, un Demi-Orque paladin. 2 races ne traînant pas la réputation la plus honorable. Mettre dans la merde les autres : Nyarla adorait ce jeu.

Valentine ne se sentait pas très bien. Sa tête commença à lui tourner légèrement, et pour cause. Ce n’est pas tous les jours qu’on est victime de l’aura de Sunie ET, en même temps de la magie d’un ancêtre pot de colle qui se sert de votre corps pour se venger des drows qui l’insulte.
Ce qui avait pour conséquence intrinsèque de mettre le jeune homme dans les ennuies jusqu’au cou. Comme le prouvait le vibrant discours du drow, dans le plus pure style : Papa, y’a Valentine qui m’a fait tombé de la chaise que j’était dessus pour piquer les bonbons qui sont en haut du placard.

-Monsieur, je dois l’avouer, je ne vous aime pas. Mais je reconnais que vous avez raison. Et en même temps vous vous méprenez. C’est souvent la passion, l’émotion qui me dicte mes gestes. Parfois aussi est-ce une conscience qu’on me dicte malgré moi mon comportement, comme à cet instant. Et c’est malgré moi et à ma grande peine que j’ai blessé mademoiselle Lylouminaï.
Mais vous vous méprenez il me semble, et cela m’étonne de vous, sur les intentions de mon acte. Ce n’est pas un couple que j’ai agressé par jalousie. C’est vous que j’ai frappé pour votre incivilité, pour votre ignoble tenue et pour votre grossièreté.
Vous êtes un drow certes. Mais je n’ai encore jamais rencontré d’humains, d’halfeling ou de nains plus grossier que vous monsieur.

-Oh, putain le con !

Valentine ne s’était jamais intéressé aux concepts de minorités raciales, de justice pénale, de dommage collatéral. Juste au sens de l’honneur qu’il plaçait par-dessus tout et qui lui avait valu d’être jeté dehors par son frère.

Nyarla aurait pu s’étendre dans un long monologue, mais le discours de Valentine se suffisait à lui seul pour s’enfoncer dans une mélasse inextricable. Bien qu’une petite synthèse de celui-ci à la sauce Nyarlesque serait des plus … profitable ou odieuse suivant l’oreille qui l’entendrait.

-Donc, si je traduis correctement vos dires, si vous venez à croiser un clochard qui vous parle indécemment et qu’il est habillé d’une façon qui vous choque l’œil: vous le tuerez.
Belle mentalité que voilà.

A ces mots, le Drow souleva la demie (rien à voir avec la bière) dans ses bras et dit en entrant dans la chambre :

Je suis nu car je fus réveillé par le seigneur étalé dans le couloir. Je présume que je devrais dormir en longue chemise de flanelle pour plaire à messire? Ce sera une dictature intéressante si vous accédez aux pouvoirs un jour dans un royaume.

Il déposa Lylou au lit, la recouvrit des draps.

Et si vous vous imaginez que je vais répondre à vos provocations par un duel, vous vous imaginez mal. Je suis un combattant, certes, mais nullement un assassin, et vous manquez d’expérience, pour vous en sortir vivant de ce duel.

Et un petit mensonge pour parfaire l’illusion du Drow avenant et gentil.
Vhaeraun doit en faire des bonds ou mourir de rire.
Songea Nyarla.

Kendar intervint :

Je me dois de dire que messire drow, désolé je ne connais pas votre nom, a quelque part raison. D'autant plus que selon les règles, vous êtes en tort Valentine. Il vous a certes provoqué, mais vous avez choisi d'y répondre.

Kendar nota, dans l'ordre :

D'après la loi 247, vous avez frappez un homme sans défense... Nu en plus, et, hum, occupé. Ceci est passible, selon les lois d'Eau-Profonde, de deux jours d'emprisonnement et d'une amende allant jusqu'à 1 pièce d'or, soit 100 pièces d'argent.

Mais, d'après l'alinéa 3 de la loi 247, vous pouvez aussi choisir d'assumer vos actes et de provoquer le sieur ici présent en duel, dont les modalités seront laissées à sa discretion.

Pour finir, selon la lois 247 bis, vous pouvez aussi choisir d'être banni pour une période de trois ans, ou bien entrer dans un ordre monastique et devenir ascète.

-Alors c’est ça votre vision de la justice ? Donnez raison à un individu plus faux cul encore qu’un courtisan en manque d’argent ?

Certes, Valentine était plus qu’heureux d’éviter le duel. Mais qu’on lui dise qu’il ait été le plus fautif des deux, cela avait le don de l’énerver.

-Oh, du calme gamin. Vas pas refaire une autre connerie.

Valentine haussa les épaules et ramassa son épée qu’il avait fait tomber par terre au moment de frapper le drow.

-Vous pourriez aussi fermer les yeux. Ce ne serait qu’un petit geste plein de bon sens. Je me retiens bien de vomir moi.

On pu entendre un soupir empli d’un accent métallique.

Kendar insista, et sa voie se dit d'ailleurs plus ferme :

La loi, c'est la loi. Moi tout ce que je vois c'est que vous avez provoqué puis frappé un tiers, et qu'il soit drow, même faux-cul, ne change rien à mon jugement. Et méfiez vous d'ailleurs : la diffamation, ça va chercher loin parfois.

Il conclut : il n'y a que la loi.

En fait, il aurait excellé dans le rôle de La MORT. Lui aussi dit ce genre de chose, à une différence près : il (oui, il, cf tome 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24 et 25 des annales du disque monde) a une magnifique voie de basse, et aurait plutôt dit : IL N'Y A QUE MOI.
De plus, il était plutôt bien bati, très bien équipé, donc menaçant quand il le fallait.

Les humains et leurs lois.
Pensait Nyarla en se vêtant.

En premier, il mit son caleçon long, puis son pantalon de cuir ; car toute personne, ayant déjà enfilé un cuir, sait au combien ce vêtement peut s’avérer traître, après une journée de marche, alors que l’on tente de le retirer.
Puis, s’asseyant sur le bord du lit, et évitant ainsi d’offrir le désastreux spectacle de l’unijambiste qui essaye de se chausser, il enfila ses hautes bottes sombres, elles aussi.

Décidément, sa nuit fut particulièrement courte mais cela ne l’empêchait pas de penser.
Et ce noble, avide de vengeance vis-à-vis de son frère, pourrait devenir un commanditaire des plus intéressant.

Thyria s’occupa pendant tout l’échange de son frère étalé au sol, elle se demandait bien comment il allait se relever, elle l’avait déjà vue horriblement gêné à cause d’un profond décolleté ou autre vêtement affriolent mais c’était belle et bien la première fois qu’il voyait une femme nue et la il risquait d’y avoir un problème, il se sentirait tellement mal à laisse qu’il n’oserait peut être même plus regarder Lylou en face.
Elle poussa un soupire en finissant d’éponger le sang sur le front de son frère.

"Messire un peut de calme je peut très bien trancher sur les faits et je dirais que les tors sont partagé car.
Messire drow à fait une provocation certes mais il s’est surtout laissé emporté par un élan des plus … hum masculin."

Elle dit ce mot avec mépris se remémorant de douloureux souvenirs, elle se demanda encore comment elle avait fait pour ne pas intervenir avant le jeune noble.

"Il n’a donc pas respecté l’étique de la galanterie sur ce point, ensuite messire Valentine à frapper l’individu qui s’était montré indécent ce qui est certes un geste fort mais compréhensible, je pense donc qu’un avertissement verbale sur le fait de ne pas refaire les mêmes erreurs suffira amplement.
Ensuite messire je tien à signaler une chose, il n’y à pas que la lois, je laisse cette appréciation aux Haumites ou aux Hoariens, Tyr est le dieux de la justice pas de l’impartialité c’est très différent.
Pour moi il n’y à que la justice."

Thorur avait reprit un teint plus habituel et finalement il papillonna des paupières un instant.

"Que s’est il donc passé ?"

Thyria se tourna vers lui et sourit, son visage toujours découvert, un large sourire lui mangeant le visage, ses yeux venaient de prendre une légère teinte verte.

"Tu à juste vue pour la première fois une femme nue."

"Pardons ?! Ha … ehe … iou …. Hum c’est à dire …. Que …. Enfin bon …. Ce n’était pas voulus hein …. J’ai heu … été surpris et … heu …."

Le rouge remonta aux joues du demi orque horriblement gêné, Thyria l’aida à se relever alors qu’il ne savait tout bonnement pas quoi dire pour expliquer la situation.

L'étiquette... La galanterie... Changez de pays et ça changeras du tout au tout. Je me moque de telles futilités, fit Kendar, qui ne goutait pas le mépris de la jeune femme.

Mais fi, ce n'est pas le moment d'avoir une pareille discussion, trancha-t-il.

Nyarla acheva calmement de sangler ses bottes de cuir noir :

-Hum, la grivoiserie n’est point un crime, que je sache. Et puis, la justice non impartiale. Ttt Ttt, Tyr n’aimerait pas sûrement pas entendre cela : où est la justice, si l’impartialité est absente ? Ce sont 2 éléments indissociables. Tyr est le Juge des Dieux au nom d’Ao, si je m’abuse. Clément, peut-être l’est-il, mais je ne vois pas comment quelqu’un de partial peut être un juge efficace et apporter la justice s’il met à chaque fois ses propres sentiments en jeu. Vous m’expliquez ?
Dit-il d’un ton suave et invitant.

Puis se releva pour s’approcher de la demi-Drow et son frère encore mal remit de ses émotions, avec un geste faussement involontaire qui dévoila l’épaule dénudée de Lylou, s’arrangeant pour que Paladin Demi-Orque ait toujours un point de vue possible sur la jeune prêtresse, .
Il marcha lentement vers les demi-frères d’un pas assuré, animal, avec l’élégance et la nonchalance d’un prédateur partant tranquillement pour la chasse. Les muscles de son torse nu jouaient en harmonie à chacune de ses foulées, mettant plus encore en valeur son corps élancé, fruit de nombreuses années d’entraînement.
Son visage d’ébène aux traits fins, d’une grande beauté pour les canons Elfiques, car sang noble Drow veut dire beauté, s’éclaira d’un sourire taquin tandis que ses cheveux de neige ondulaient en une cascade serpentine, rythmés par sa démarche.
Il colla quasiment son torse contre le dos la demi-Drow pour lui susurrer à l’oreille.

-Oh ! Regardez-moi cette jeune Demi-Drow… qui, comme par hasard, se montre agressive dès que je m’intéresse à une autre dame qu’elle. C’est étrange, vu l’amabilité dont vous m’avez fait démonstration à notre première rencontre. Mais rassurez-vous : il n’y a rien entre la prêtresse et moi.
Fit-il en caressant du bout des ongles l’épaule de la jeune femme pour remonter vers le cou et la joue. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa nuque.

La colère vous donne une beauté… indéniable. Ce genre de beauté fatale qu’on ne voit que rarement en surface.

Nyarla savait flatter les femmes. Un exercice à maîtriser en Underdark si on veut survivre longtemps. « Beauté fatale » devait être un terme qu’elle entendait pour la première fois à son égard. Son sang Drow devrait s’en sentir flatté. D’autant plus que, il en savait quelque chose, l’intégration sociale en surface de quelqu’un ayant assurément des origines Drows était loin d’être évidente, surtout quelqu’un qui a autant de scrupules qu’elle. Elle avait du plus souvent se faire considérer comme un monstre sanguinaire que comme une femme séduisante. Il était temps de lui faire voir ce côté-ci de l’existence.

Thorur se détourna du spectacle de Lilou dans le lit cherchant à regrouper ses esprits il posa une main sur le mur pour calmer le tournis qui le prit.

Thyria se figea quand elle sentie le drow aussi prêt d’elle, bien que plus petit qu’elle elle avait l’impression qu’il la dominé de toute sa prestance, elle avait déjà rencontré des drows et aucun n’avait eu cette petite aiguille pour la piquer à vif ainsi, elle en fut troublé un instant ne sachant quoi faire, tout bonnement figé, mais elle se ressaisit rapidement, se souvenant du pourquoi elle avait appris à donner des coups de genoux la ou ça fait mal.
Elle se retourna et fit un pas en arrière voyant que leurs lèvres s’était presque touché, elle avait les joues qui avait viré au violet et ses yeux était maintenant d’un bleu profond.

"Hum … merci pour ces compliments messire je …je suis flatté mais hum Tyr n’est pas le dieux de l’impartialité mais il l’est d’une certaine manière, seulement il prendra en compte tout les paramètres, par exemple une fillette qui vole car elle ne peut rien faire d’autre pour vivre se verra aidé et n’aura point la main coupé …"

La prêtresse arriva à retrouver un peut contenance avec cette explication et la teinte de ses joues redevint plus habituel ainsi que son regard, moins intense.

Un sourire plein de sous-entendus apparut sur les lèvres du Drow. Soudain, son visage plongea vers celui de la prêtresse, ne lui laissant le temps de prendre ses distances pour lui arracher un baiser. Puis il détacha ses lèvres, en plongeant son regard dans celui de la prêtresse de Tyr, ses yeux tournant au rubis.
Son visage demeurait proche de celui de la demi-Drow, leurs souffles presque confondus, le sourire se fit carnassier.

-Vous voyez, ce n’est pas si dangereux… enfin, tout dépend de ce qu’on qualifie de danger. Personnellement, j’aime courir des risques… vous êtes une ennemie redoutable : j’adore. Et vous ?

Ah flatter l’égo tout en maintenant la gène. Ah ! Qu’est-ce qu’il adorait ce jeu ! Finalement, il y avait beaucoup de points communs entre les 2 demie-Drows qu’il connaissait. Il aurait presque pu penser que tous les sang-mêlées du peuple ilythiiri étaient ainsi s’il n’avait pas connu son père adoptif.

Le rouge monta à nouveau aux joues de la prêtresse, les yeux écarquillé, papillonnant de surprise.
Son avait reprit une teinte bleu mais il s’y maillé également du rouge, elle fit un pas en arrière son visage partagé entre la gêne et la colère.

"Ne refaite jamais ça … "

Sa voix était aussi tranchante que le file d’un katana.

Thorur qui avait enfin reprit ses esprits resta à une certaine distance de la discutions, Thyria pourrait géré seul, et elle n’aimait pas qu’il arrive ainsi, elle avait l’impression de dépendre de lui, ce qui était loin d’être la vérité.

Je fais ce que je veux, quand je le désire. C’est l’avantage d’être libre et non contraint par des règles comme celles que vous vous appliquez.

A ces mots le Drow éclata de rire en s’éloignant.

Mais si vous espérez que votre puérile résistance me fera recommencer mon acte pour le seul plaisir de vous contrarier, vous vous trompez sur les grandes largeurs.

Il entra dans la chambre, à nouveau, laissant la porte ouverte.

Valentine n’intervint pas. Il avait comprit les grandes lignes des paroles du paladin de Padhiver. Ne rien faire = pas d’ennuis. Et il préférait ne pas rajouter une couche en relever les incohérences de ses paroles.
Il regarda donc le drow jouer au dépend de la prêtresse, un œil sur le paladin pour voir comment il réagissait au fait qu’un drow, torse nu outrepassait la bienséance en agressant de la sorte une demoiselle respectable du culte de la déesse de la justice.

La prêtresse n’en revenait pas du culot du drow, elle se calma néanmoins mais nota très bien ce qui venait de se passer, et s’approcha de la porte ouverte, et se mit sur le palier sans entrer.

"Dame Lilouminaï ? Pourrions nous reparler de cette discutions ou désirez vous vous reposez encore quelques temps ?"

Thorur lui resta un peut à distance, se souvenant que la demi drow était certes couverte mais que rien ne bloqué son aura des plus étranges …

-"Dame" lylouminaï est inconsciente
Commenta Nyarla toujours afféré à s’habiller.
A première vue, elle supporte moyennement bien les coups de poings de messire Valentine.
Messire, vous allez pouvoir rajouter une prêtresse de Sunie à votre palmarès. Joli score.

(hrp : je rajouterai des descriptions plus tard mais là, je suis en manque d’inspi’)

Thyria fronça légèrement des sourcilles.

"Messire puis-je entrer un instant ?"

Le drow répondit avec une candeur, une connaissance de la répartis, et une volonté telle que la prêtresse fut surprise par le : "non" catégorique et sans appèle de Nyarla.

"Bon et bien donnez lui ceci alors …"

Elle sortie de d’une petite sacoche à son coté une potion de soin léger et la tandis aux drow, attendant qu’il la prenne.

Hrp: bhuwaaa! avais pas vu!

-Qui me dit que ce n’est point du poison?
Répliqua suspicieux Nyarla en prenant la fiole et regardant par transparence la flamme de la bougie, de la lampe de chevet, au travers du liquide.