[Add]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Au même endroit, un peu plus loin, les deux êtres continuaient de deviser...

"Sekhmet, "La Puissante" ... Hmmm... Voila qui est très explicite... Je n'en attendais pas moins à vrai dire après avoir "flairé" son aura. Que peux tu me dire d'autre ?"

Le prêtre sembla considérer la révélation avec un intéret croissant, il s'attaquait à une proie dangereuse... Mais plus qu'alléchante

"Houlala! Demande moi ce que je ne sais pas! Ce que je ne sais pas, par exemple, c'est ce qu'elle faisait dans ton monde! Cette déesse n'a pas à circuler dans ton monde, en principe, sauf en cas d'Apocalypse ou d'autres réjouissance entrainant de nombreux morts... Enfin, cette ex-déesse. "

Jer'len remisa son prosélytisme et son mépris des autres Dieux au placard pour un temps : Nier jusqu'à l'existence même des Divinités pour faire valoir la puissance de son culte, ça ne fonctionnait que sur les mortels simples d'esprit et malléables il n'envisageait même pas d'insulter l'intelligence (et surtout la lucidité) de sa compagne démoniaque.

"Ex-Déesse dis-tu ? Et friande de sang ... Voila une combinaison des plus délicieusement délicates ! Apprends-m'en davantage."

"Me prends tu pour un livre?" reprocha-t-elle "si tu veux en savoir plus pose moi des questions précise! Je ne suis pas devin! "

Le prêtre esquissa un sourire, et reconsidéra son enthousiasme. Brusquer la Démone serait comme boucher un puit intarissable un innommable gâchis. Il essaya donc d'en apprendre plus sur sa cible et sur ses faiblesses...

"Sekhmet a donc été déchue ? Raconte-moi ce qui s'est produit, si toute fois tu le sais"

"Ho! Comme c'est petit. Tenter de me provoquer pour obtenir plus que ma coopération. Comme si que cette technique m'était inconnue!"
Dit-elle en le regardant en biais.

"Bien" la succube s'assit, prévenant ainsi à son interlocuteur que l'histoire risquait d'être longue.
" Je suis au courant de maintes sujets sur la dame. Sekhmet faisait partie de mon salon littéraire sur les récits de guerre.
Elle était une déesse semi-mineure du panthéon de son peuple. Tu ne connais pas ce peuple. Pourtant, celui-ci la nomma la puissante tant sa fureur et sa susceptibilité était grande. Elle faillit tout de même détruire son monde d’origine par simple lubie !" Dit-elle sur le ton d’une fausse confidence.

"Elle devint par la suite l’une des déesses les plus vénérées de son peuple. Elle fit tout pour. Elle engendra des guerres, des l’épidémies que seule elle pouvait atténuer vu que c’était son porte folio.
Puis, elle fit l’erreur !
Elle dévora son époux, Ptah, dieux des architectes, des morts et des enfers. Elle espérait ainsi acquérir les pouvoirs de son époux, mais, les autres dieux ne le virent pas sous un bon hospice et décidèrent de s’allier pour la déchoir de son rang divin."

Jer'len écoutait avec attention. Il décompta sur ses doigts en hochant du chef d'un air à la fois approbateur et amusé.

"Récapitulons donc... Nymphomane, Belliqueuse, Destructrice et... Déicide Cannibale. Je pense que je commence à comprendre la réaction de ses petits camarades de jeu. D'autres joyeusetés du genre ?"

"Nymphomane? Elle? TttTttTtt! Ne la confond pas avec Shar'ess. Ce serait mortel, surtout pour celui qui le lui dit en face!
Mais comment sais-tu qu'elle aime être avec les mâles? Ne me dit pas que??"
Amaëlith, en bonne succube, commencait à s'imaginait des scénes qui aurait donné un arrêt cardiaque à bien des membres du CSA.

Le prêtre relata l'épisode de sa rencontre avec Sekhmet dans sa chambre à l'auberge.

"Disons qu'elle fût plutôt "suggestive et entreprenante" lorsque nous nous sommes vus pour la première fois... Mais je ne me jette pas sur la première venue, tu me connais." Il accorda un sourire mielleux à la Démone "Non, nous avons finalement pû discuter quelque temps, même si cela fût très bref... Enfin passons. Qu'est il advenu après sa déchéance ?"

"Tiens donc... "passons"..." Le regard de la femelle sembla investir le moindre méandre du cerveau de Jer'len.
"Passons... avoues, tu as voulu te faire désirer et Sekhmet t'a repoussé alors que tu espérais la manipuler. Typique des fauves!
Dommage pour toi, les quelques survivants des ébats avec elle, disent que c'est inoubliable. Ils doivent sûrement parler de la douleur qu'elle leur inflige! Depuis quand une déesse guerrière sait être une amante de goût! "
Continua-t-elle avec un mépris tinté d'une jalousie typique que les femmes arborent quand une autre marche sur leur plate-bande.

" Elle est devenu Virvolac." dit-elle froidement "et pourquoi t'interresse-t-elle?

Le prêtre éluda volontairement toute remarque ou trait d'esprit relatif à la "jalousie" de la Démone afin de ne pas gaspiller cette mine d'informations à cause d'une bouderie excessivement longue et désagréable.

"L'intéret que je lui porte est récent... Disons que je considère qu'elle n'a pas croisé ma route par hasard et qu'un atout potentiel tel qu'elle est tout sauf négligeable..." Le prêtre tilta au terme employé par la Démone et haussa un sourcil interrogateur "

Qu'est ce qu'un Virvolac ?"

"un virvolac? Je ne peux psa t'en parler, c'est un sujet aussi glissant que de la vaseline! Et pour ce qui est du "hasard" laisse le donc où il est!
Tu n'as pas pactisé avec elle? Je ne l'ai point ressentit. Décris moi ta rencontre et je te dirais si tu pourras tirer profit d'elle.
Par contre, si tu espères qu'elle serve ton dieu... je crains que cela soit impossible, j'ai ouie dire que depuis qu'elle avait abandonné son "poste" de Virvolac à l'un de ses amants, elle servait un dieu Drow.. hum?... Vhéraun ou vhaerun... Vhaeraun, c'est cela! Vhaeraun!"

Le prêtre hocha négativement la tête en claquant sa langue contre son palais. Il fit glisser ses longs doigts dans les cheveux d'ombre de la Succube.

"Ttt-Tt-Tt... Amaëlith soit tu en as déja trop dit... soit pas assez. Il faut que tu m'expliques ce qu'est un Virvolac, tu sais très bien que le pacte qui nous lie induit une parfaite coopération, et ce, dans les deus sens"

Il insista sur cette dernière observation... Il savait pertinemment que la Démone ne prendrait pas le risque de perdre un agent si efficace pour protéger quelques bribes d'informations.

"Quant à cette rencontre, elle fût plutot inhabituelle... Disons qu'elle m'a surpris dans mon lit alors que je me reposais après mes devoirs nocturnes. Nous avons un peu discuté chiffons&massacre, et j'ai pû observer son comportement.
Elle a aussi voulu expérimenter les choses de la vie avec moi comme je te l'ai déja dit... Puis elle s'est enfuie par la fenêtre en me laissant un souvenir du bout des griffes apès mon refus ostensible, elle a sa fierté, c'est compréhensible.
Elle est revenue un peu plus tard et a mis ma chambre sens dessus-dessous en voulant attraper un rongeur"

Il soupira légèrement au souvenir du désordre occasioné

"Quoi d'autre... Ah oui, elle m'a dit que je lui faisais penser à plusieurs personnes : un certain "Zhoh Kaflan", et un "Nerzull" mais elle n'a pas voulu rester par la suite : J'ai légèrement manqué de tact et elle n'a visiblement pas l'habitude" dit-il en souriant

A la mention de Vhaeraun, Jer'len ne pût s'empécher de laisser échapper un ricannement plutôt dépréciatif...

"Ca ne rendra la tâche que plus attrayante... Déposséder un concurrent de ses petits jouets, c'est un de nos passe-temps favoris à nous autres"

Zérar se doutait avoir dit quelque chose de vexant à vrai dire il n’était pas fier de lui, tout ce qu’il voulait, c’était juste bien expliquer que Sekhmet ne le dominait pas et à vrai dire il ne savait même pas que la laisse empêchait la démone de l’attaquer, en vue de ce que Varloth avait prit parfois il avait même de fort doute.

"Je te sent frustré ça au moins je le sais … et je t’ai vu souvent t’en prendre à Varloth … ha moins que … ha peut être oui …"

Le demi élémentaire sorti de la chambre en refermant la porte, quand il revint, rien n’avait changer, sauf une chose, l’aura de la laisse n’était plus là.

"Bien, au moins maintenant tu ne croiras pas que c’est parce que j’ai ce truc que je te parle comme ça, je voulais juste te dire ces choses pour t’expliquer que tu ne me dominais pas car il est vrai que je t’ai largement crains pendant un moment, la preuve en est quand Varloth était venue ici.
Bien tu connais déjà ma chambre dans ses moindres recoin … au fait si tu
veux faire mumuse, il y a deux pauvres diables dans la cave à point
pour la torture."

Le chat ne se tourna pas, Sekhmet dit simplement , avec un froid qui aurait mit à l'aise n'importe quel pingouin ou ours artique en vadrouille dans les parages, coupant court :
-c’est l’heure de ma sieste, je suis là pour vous servir pas pour résoudre vos soucis psychologique.

Mais cette phrase ne l’empêchait pas de penser.
Magnifique, il se comporte ainsi car il ne me craint plus ! Youpi ! Elle est où la bonne nouvelle ? « J’ai plus peur de toi donc tu vas en baver ». Et
bien fais en moi baver mais crois moi, tu n’auras que ce que tu demandes et pour ce qui est du zèle ou de services amicales, tu pourras
de gratter jusqu'à l’os, Là, le chat, il dort.

Ah? Disparu?

Varloth se tordi ses (faux) doigts boudinés avec un air inquiet.

Une boutique? Il ne m'en avait pas parlé. Voilà qui est fâcheux. Vraiment. Hum. J'espère qu'aucun bandit... Il ne finit pas sa phrase, feignant de croire que s'il la finissait, les ennuis arriveraient.

Le voleur, lui, souriait de plus en plus.

Il nous faudrais un guide, un garde, n'importe quoi, repris Varloth, histoire d'achever le voleur. Je sais pas, un mendiant qui connaît bien la ville, ça devrait pouvoir se trouver, ça, quand même, ce ne sont pas les mendiants qui manque dans une ville après tout non? Fit-il.

Aux yeux du voleur, le discour se teintait d'espoir et d'auto-conviction. Se mordant la lèvre, il ne put pas résister évidemment.
Quelle pitié que celui-ci n'ai pas déjà examiné la dague volée au génasi... Elle lui aurait indiqué que Varloth mentait comme un dentiste...

Mais, ha! Les dentistes n'existent pas dans ce multivers, mais il restait toujours les arracheurs de dents n'est-ce pas?

Toujours est-il que le voleur, achevé par la tirade de Varloth, commença à se traîner près des marchands, l'air vif, mais complètement désoeuvré.

Zérar fit la moue dans le dos de la démone, il ne l’avait vraiment pas joué finaude sur ce coup là, encore son sang enflammé qui lui jouait des tours.

*Bah Sekhmet est très lunatique, au pire elle ne me tuera pas quand je n’aurais plus la laisse. Quoique …*

Un très léger tintement se fit entendre et le demi élémentaire sorti de la chambre pour descendre et ouvrir la porte d’entrée, c’était le halfeling.

"Tiens, tu reviens vite."

Un contrat de première importance, un capitaine suppléant qui doit être éliminé.

"Quoi ? Mais je croyais que la succession tombait bien pour une fois!"

"Oui, c’est ton ancien commanditaire."

"C’est quand même ironique, on fait tout pour qu’un idiot prenne la succession et finalement c’est un autre qui veut sa place."

"Oui, mais sans ça nous n’existerions pas."

Le halfeling eut un sourire malicieux qui fit écho à celui de Zérar.

"Il donne une grande réception pour fêter son arrivée, voilà ton faux titre et j’ai pensé qu’il en faudrait un pour une femme.. aussi."

"Tu as bien fait. Ah ? Au fait. Donne moi mon dû pour l’élimination du cafteur."

Le petit homme soupira en donnant une bourse toute dodue d’argent au demi élémentaire.

"Et ce n'est rien comparé à ce que te propose le prochain capitaine suppléant, il semble ambitieux."

"Tant mieux pour lui … Oh! Mais je sais exactement comment je vais m'y prendre … Mes derniers contrats manquaient de subtilités, je vais rectifier ça."

Sans qu'aucun mouvement ne trahisse ce qui allait suivre, Zérar projeta agonie et assomma un curieux qui était à une fenêtre, non loin, le faisant tomber de son perchoir.

"Halala … désolé, le ricaneur, ce n’était pas ton jour."

"Bon et bien j’y vais moi."

"Oui … et pense à me rendre la pièce d’or qu’il y avait dans la bourse."

Le halfeling se retourna avec un petit sourire aux lèvres.

"Qui ne tente rien n’a rien."

"Mouais."

Le demi élémentaire eut un petit sourire en remontant les marches, ayant récupéré l’homme assommé. Il frappa aux endroits clef et ouvrit le passage vers sa salle de torture suréquipée.

"Me revoilà !"

Les deux hommes attachés gémirent de douleur et d’horreur. Zérar leurs avait infligé des coups aux points hémorragiques les plus douloureux, ils subissaient donc constamment la souffrance et désiraient mourir enfin par la main de leur bourreau, mais par la même, ils redoutaient son retour synonyme de souffrances plus grandes encore.

"Je vous amène de la compagnie."

Le génasi attacha le pauvre voleur qui avait tenté de l’espionner et ressorti.

"Je compte sur vous pour le mettre au courant."

Le soulagement que le tueur parte fut vite oblitéré par la certitude de rester dans cet état encore un moment. Le demi élémentaire remonta dans sa chambre, n’ayant pris aucune précaution pour cacher sa conversation à Sekhmet.

A une Sekhmet obstinée, tournant le dos et boudeuse qui n’avait pas bougé d’un pouce, allongée dans son* bas de placard, sous sa forme de chat domestique aux airs inquiétant.

Oh, elle avait bien entendu la conversation, enfin, elle avait vaguement saisie que le génasi avait un nouvel invité et un contrat, mais comme celui-ci semblait n’avoir besoin que d’un serviteur démon, elle ne voyait pas l’intérêt de participer ou de commenter les « aventures » de son…. Sic… maitre.

*car tout le monde sait que : ce qui est squatté par un chat, devient sa propriété.

Cayn eu du mal à se retenir de rire en voyant la façon dont le voleur faisait tout son possible pour avoir la tête de l’emploie.
Il se tourna vers Varloth et fit semblant d’avoir une bonne idée.

-Mais, peut être que ce monsieur pourrait nous aider ? Qu’en penser vous ?

Varloth fit semblant d'examiner le voleur, comme un marchand inspectant une caisse de marchandise. C'est à dire avec convoitise, et un savant calcul du coût probable de l'opération.

Avec un regard de marchand quoi. Cet espèce de marchand dodu, et riche.

Ah!

Je pense en effet!

Hum, cher jeune homme... Heu... ! Bref.

Vous avez l'air de bien connaître la ville non? Pourriez nous servir de guide? Bien sûr, yaurais bien une petite récompense... Varloth agita une bourse moédrément pensue, laissant penser que le gros du pactol était autre part.

Pour sûr monseigneur! Dit le voleur. Pour une petite pièce, j'peux vous indiquer tout les bon coins, les magasins, et les quartiers où on fait des affaires!

Varloth ricana intérieurement. Cet idiot en faisait trop! Mais tant pis, ça allait bien pour le moment. Puis se tournant vers Cayn : et à ton avis, il est allé où l'autre distrait hein? On commence par quoi?

Et bien, tel que je le connais, il a du avoir une urgence. Il est possible que l’on se soit attaqué à la forgerie. Celle ou l’on travaille les armes de parades pour les nobles. Quand à une visite, pourquoi ne pas commencer par le quartier de antiquaires ? Ils possèdent parfois des articles très intéressants.

Le voleur approuva. Excellent choix jeune seigneur. Puis il fit une courbette tout à fait inutile et commença à conduire ses « clients. »

Cayn regarda Varloth et hocha la tête. Le jeu commençait vraiment. Et pour Cayn, peut être le moyen de récupérer Charlotte.

Une voix se fit entendre derriere eux, puissante mais pas bruyante :
Je viens avec vous. La personne qui avait dis ça était recouvert d'une cape noir et d'un capuchon. On ne percevait que ses yeux.
Les manches de deux épées se trouvant dans son dos étaient visibles.
Si toute fois cela ne vous dérange.

"halons tu boude ? Bha il est vrais que j’ai vraiment manqué de délicatesse envers une femme si distingué …"

Le demi élémentaire ouvrit la porte ou se trouvai vraisemblablement la laisse la laissant un peut entrouverte. Sekhmet put sentire une aura magique non négligeable émaner de la pièce.
Il s’agissait en fait du bureau du tueur elle était fermé mais largement éclairé par de nombreuses sources lumineuses, le bureau en bois précieux était finement travaillé, plusieurs plumes et un encrier ainsi que quelques parchemins était disposé avec ordre sur ce bureau, un tapis recouvrait le sol importé directement du Calimshan arborant des couleurs flamboyante, une penderie se trouvait sur la droite en entrant et un coffre était visible sur le mur d’en face un peut à droite, une étagère contenant plusieurs volumes était sur la gauche.
Le demi élémentaire été en train de se changer et de se préparer pour l’occasion.

"Si cela te dit de venir tu pourra être la Contesse Vindermark et moi même je serais le Conte, mais bien sur cela n’engage que toi si tu ne veut pas venir je ne vais pas te forcer mais ce serait dommage, ça rajouterais du piquant à la soirée, après tout on n’y vois que des femmes futile et sans esprit pavaner dans de beau vêtement, recouvrant leurs rare beauté de plomb pour faire « joli » Bha si elles ne sont pas belle à la base autant ne pas s’enlaidire !"

Zérar réapparut à l’embrasure de la porte, il portait maintenant un pourpoint de noble habilement taillé tirant sur le bleu nuit, son visage semblait plus vieux, une moustache taillé avec soin décorant sa lèvre supérieure et ses cheveux, maintenant plus court, était un peut grisonnant.

"En plus le saumon fumé y est délicieux. "

Je boude…
Ressassa en pensé Sekhmet qui malgré son calme extérieur était plus proche de l’Etna qui s’apprêtait à entrer en éruption que du simple feu camp.
Je boude… Et en plus, il m’insulte ! Wouais, elle boude comme une gamine… manquerait plus qu'il se gausse.
Il a suivit des cours pour être aussi vexant ou quoi ?
La méthode parfaite du professeur gékedéhenemi : comment se faire détester en 2 leçons.
Ce n’est pas possible autrement !!!
Avec un tel niveau de diplomatie, il a dû violer celle qui à fait de lui un non puceaux.

Mais tu sais où tu peux te la mettre ta réception ? hum ?
Pense surtout à y enfourner les fourchettes à poisson ! Ca ne pourra que te faire du bien !
Prononça-t-elle, enfin, en se levant tout en le regardant et croisant les bras à la façon gamine.
Et puis, puisque mon maître veut que je boude, et bien : je boude ! Et puis j’aime pas les moustachus ! Aussi ! Moi, je retourne avec Varloth ! Il est moins pire que toi !

Wroufff.
Sekhmet disparut dans les flammes en prenant grand soin de brûler le tapis.

Le génasi ferma les yeux en se pinçant le nez, il venait de faire quoi pour la vexer la ? RIEN ! Il avait même reconnus avoir manqué de tact et elle, elle le prend mal !
Le demi élémentaire faillit entrer en ébullition t’en Sekhmet cherché en permanence quelque chose à lui reprocher depuis peut.

"Sekhmet ! Quitte à me reprocher quelque chose, reproche moi ce qui est fondé !"

Il avait juste hurlé comme ça pour faire sauter la soupape mais d’une certaine manière il était peiné au plus profond de lui.
Tout ce qu’il voulait d’elle c’était un peu de respect et le fait qu’elle se conduise comme une gamine, en le traitant lui même de gamin ne lui plaisait pas du tout. Il éteignit le feu en passant, le tapis brûlant se reformant avec le sort de réparation.

"Bon tu veut ton Varloth hein ? Tu le veut vraiment ? … Bha ! Et voilà que je deviens sentimentale. "

Il regarda alors la laisse en la passant entre ses doigts, il pouvait la rappeler immédiatement si il le voulait, bien qu’il ne connaisse qu’une partis du pouvoir de cette laisse.
Il voulut presque la jeter au sol t’en il se rendait compte que l’utiliser ainsi ne serait qu’un signe de faiblesse.
Finalement il ne sortit avec elle que parce que c’était un cadeau de sa déesse après tout.

La laisse était presque un lien symbiotique.
Elle permettait à Sekhmet de savoir si son propriétaire était en danger et inversement.

De ce fait, lorsque Sekhmet eut une peur panique, en équilibre au dessus de l'eau, le Genasi la ressentit au travers la laisse.
Il eut un très bref aperçut de la situation et surtout la localité de la démone.

Légèrement dans le futur, dans la cité d'Eauprofonde.
Sa déesse lui avait partiellement expliqué le fonctionnement de la laisse.
Elle permettait d'ordonner à Sekhmet qui ne pouvait tuer son propriétaire et aussi elle permettait de rejoindre la démone par un vortex où qu'elle soit.
Ce qui était, ma fois, pratique pour se déplacer dans les plans infernaux.

Zérar ne comprit pas de suite ce qui se passa mais un instant après il s’acharnait sur la laisse en cherchant le bouton « portail » et étrangement il n’y eu pas de grand bruit avec un « wouf ! y a un machin qui sort » comme le dit si bien un certain colonel.

Pendant que l'anarchie secouait les autres postes, la comédie de Varloth et Cayn continuait bon train, et ce, malgré l'irruption d'un guerrier mono-neuronique bardé de fer et autres lames à vous couper un cheveu dans le sens de la longueur. Au moins, là, on y comprend quelque chose, si je puis me permettre, hum hum...

...

Nota : le précédent narrateur ayant eut un "accident malencontreux" suite à la réaction des auteurs des dits "autres postes", il a été remplacé. Merci de votre compréhension.

Le voleur eut un petit mouvement de recul face au guerrier. Il devait le penser comme un éventuel rival pensa-t-il. D'ailleurs, parce qu'il n'était pas stupide et qu'il n'allait pas s'attaquer à des marchands aussi bien gardé -oui car ça ne pouvait-être que leur garde du corp, ou alors s'il ne l'était pas il le serait bientôt-, il déclara :

Messeigneurs, loin de moi l'envie de vous vexer, mais je vois que vous n'avez pas besoin de mes services...

Avant de s'en aller.

Je me disais que c'était trop simple... Fallait qu'il y ait quelque chose qui ne vas pas sinon je me serais inquiété je crois. heureusement que notre ami guerrier était là pour me rassurer, déclara ironiquement (mais seulement à moitié) Varloth.

Extérieurement, Cayn ressemblait à un garçon à qui on aurait refusé une sucrerie. Intérieurement, regrettait de ne pas avoir tuer le barbare quand il en avait eu l’occasion.

-Je me disais aussi que c’était trop facile. Maintenant, nous voilà avec un bel handicap pour notre chasse. Bon, je suggère que nous suivions notre homme. Il devrait nous conduire dans une quelconque ruelle mal famé. De là, nous devrions réussir à trouver un autre poisson.

Cayn s’avança donc dans la ruelle emprunter par le voleur. Les mains dans les poches.

Non, déclara Varloth, en arrêtant Cayn du plat de la main sur la poitrine.

Le voleur avait un insigne sur le poignet : il fais parti d'une guilde. Ce soir, il devra y rentrer, pour rapporter ses trouvailles...

Varloth eut un sourire carnassier.

Nous aurons alors l'occasion de ferrer un poisson plus gros.

Pour couper court à toute protestation, il ajouta : Il a sur lui la dague de Zérar. Je peux aisément localiser ce genre d'objet magique par divination... Peut-être même que vous aussi, hum? demanda-t-il.

-Je pourrais éventuellement le faire. Annonça t’il évasivement. En tout cas vous êtes très observateur.

L’attente ennuyait Cayn. C’était du temps perdu. Charlotte pouvait mourir à n’importe quel moment. Il fallait qu’il trouve une monnaie d’échange.
Avec de la chance, la guilde accueillerait de belles jeunes filles qui seraient parfaites.

-Bon. Très bien. Que proposez vous comme passe temps alors ?

Vous me paraissez bien impatient, répliqua Varloth.

Si vous voulez tant passer le temps que ça, parlez moi donc de votre Art.

-Oh. Alors maintenant, vous voulez parler ? Pourquoi pas ?

Cayn regarda Varloth avec ses yeux d’enfant. L’innocence personnifié.

-Mon art comme vous dis utilise la nécromancie pour créer des créatures hybrides. C’est un domaine passionnant. Surtout si vous aimez les bêtes.

Cayn sourit et son rictus n’avait plus rien à voir avec celui d’un enfant.

Je n'ai pas envie de parler, mais je n'ai aps non plus envie que vous m'importuniez toutes les cinq minutes à demander quoi faire, répliqua Varloth, qui lui était parfaitement capable de ne rien faire durant une longue période d'attente.

Dites-m'en plus... Vous assemblez des morceaux de cadavres je suppose?

Décidément, Varloth ne lui ressemblait vraiment pas. Cayn adorait parler. Confronter des points de vues. Mais attendre…

-Parfois oui. Mais généralement nous utilisons des sujets vivants. Nous les emmenons au seuil de la mort. Dans cet état, ils sont plus réceptifs à la magie nécromantique. De plus, leur âme leur donne plus de force pour supporter la greffe. Vous avez déjà eu affaire à une créature hybride ? Est-ce que ça existe sur ce monde ?

La nécromancie, c'est l'Art de la vie et de la mort, pensa Varloth tout haut.

Logique donc de les ammener au seuil de la mort. A la frontière en somme.

Interressant, mais la création d'hybride ne m'interresse guère. Ce genre de créature, si elle n'est pas dépourvue d'âme, est trop imprévisible et folle. Donc dangereuse.

Les golems de chaire sont bien plus fiable.

Parlez moi plutôt des sorts dont vous usez.

Cayn sourit.

-C’est le danger qui rend cette science attrayante. Une créature sans âme est limitée. Si vous lui laisser son âme, elle garde sa faculté d’apprentissage. Ce qui offre tellement de possibilité.
Pour mes sorts, vous m’excuserez qui je préfère les garder secret. Question … d’étique.
Mais vous. Qu’est ce qui vous motive dans la vie ? La gloire, la fortune ? Peut être l’amour ?

Cayn laissa cette question flotter. Pour lui, ce n’était pas une question. Mais il était curieux de savoir ce qu’un drow pouvait en penser.

Ce qui me motive? réponda Varloth.

Une question phylosophique fort interressante, à laquelle je m'abstiendrais néanmoins de répondre immédiatement, fit-il dans un sourire.

Peut être une autre fois. Quoiqu’il en soit les motivations sont propres à chacun. C’est pourquoi chaque individu s’oppose au reste du monde dans sa quête de l’idéal. Mais seul les plus déterminés trouvent le moyen d’y parvenir…

Cayn marqua un temps d’arrêt, repensant un instant à son maître avant de rajouter.

-Parfois.

S'opposer au reste du monde...

Comme c'est meugnon! répliqua Varloth en ricanant.

Puis il s'avisa soudain de quelque chose qui l'avait échappé jusque là : le disparu n'était autre que Zérar. Tout à sa comédie, Varloth ne s'en était même pas rendu compte! Cela lui fit froncer les sourcils, avant de finalement hausser les épaules.

Tout vient à point, à qui sait attendre! Cessons ici cette discussion stérile. Je n'ai pas que ça à faire.

Varloth alla dans une ruelle proche pour se débarrasser de son déguisement, et en ressorti comme le clown illusioniste qui lui servait à berner les humains.

Il est temps d'aller faire mon petit marché! fit-il en chantonnant. Puis il parti d'un pas léger vers le-dit marché de la ville. Il se retourna, pour voir que Cayn ne le suivait pas

et bien? Vous venez? j'aimerais faire de vous un parfais nécromancien, avant ce soir... Croyez moi, ça fais toujours plus d'effet quand on voit un vieux mage décrépit! Je compte bien donner une bonne impression ce soir, à la guilde...

Hrp : pour éviter de larger ton perso max Wink

HRp. Trop aimable. ^^

-Avoir l’air décrépie. J’ai horreur de prendre une telle apparence. Ça me fait trop penser à mon maître.

Annonça Cayn en emboîtant le pas à Varloth. Cayn aimait bien son « déguisement » de petit garçon. Les gens avaient toujours peur d’un gamin avec des griffes et un sourire de tueur.

-Est qu’avez-vous en tête ? Si vous me permettez la question.

En temps et en heure, répondit Varloth.

Ne vous inquiétez donc pas pour votre santé... Et allons marchander.

hrp.ps : pas d'inspiration pour la suite... Je continuerais plus tard s'il le faut, mais sinon n'hésite pas à prendre l'initiative max^^
Pas trop d'idée pour le moment. Je pote dés que j'en ai une.

Amaëlith semblait contrariée mais se contraint à expliquer, du bout des lèvres le terme Virvolacs.

" Les Virvolacs ne sont pas de ton monde, les virvolacs sont des dieux qui furent déchus par les leurs à cause de leur comportement… hum… contraire aux éthique divines. Certains dieux devinrent virvolacs à cause de leur cruauté, d’autre pour leurs mauvaises blagues et d’autres pour avoir dévoré leur époux. En principe, je n’ai pas le droit de te parler de cela, car si cette nouvelle se repend dans les panthéons, le moindre dieux déchus voudra rentrer dans le club fermé des Virvolacs. Actuellement, ils ne sont que 13 mais la plus part d’entre eux sont bien plus puissant que des dieux classiques car ils n’ont aucunes morale, ni loi qui les retient. Ils signèrent des pactes à leurs créations qui les empêchent d’intervenir dans les complots divins mais qui, en contre parti, empêche les dieux de manigancer contre eux. Si tu préfères, les dieux ne peuvent rien contre eux sous peine de faire sauter le pacte qui les « unis »."

Elle fit sa moue de personne vraiment contrainte.

" A présent que tu sais cela, je présume que tu t'empresseras de le répéter à ton dieu... et... il se renseignera, peut-être pactisera-t-il avec l'un d'eux pour obtenir une accession au rang de Virvolac en cas de... problème."

Le prêtre se fendit d'un énigmatique sourire, celui typique de l'homme qui a soif de pouvoir et qui brûle d'ambition... Après toutes les révélations que venait de lui faire Amaëlith, toutes les bases "classiques" des concepts qu'on lui avait inculqués et des préceptes qu'il suivait s'en trouvaient bousculés. Il resta un instant abasourdi : les faveurs qu'il pourrait tirer de ces informations dépassaient sans doute l'entendement et l'imagination des simples mortels

"C'est une éventualité Amaëlith... J'oeuvrerai pour le bien de mon Eglise... Cependant l'image que donne un dieu déchu est beaucoup moins séduisante tu en conviendras, et ce n'est pas ce que nous cherchons. Nous verrons en temps et en heure"

Pragmatique, Jer'len recentra le sujet sur son objectif actuel, il n'était pas homme à se répandre et à s'enthousiasmer inutilement...

"Maintenant, Amaëlith ... Histoire d'avoir une longueur d'avance sur la dame, j'aimerais que tu me dises tout ce que tu sais sur ses petits travers, ses faiblesses et ses peurs... Outre son comportement félin qu'on peut sans doute tourner à son avantage évidemment..."

Sa voix devint dure et déterminée, et la Succube pût sentir que l'exaltation du prêtre et la foi qu'il portait à son Dieu ne lui imposaient presque aucune limite...

"Sekhmet doit-être mienne, c'est inéluctable"

hrp : pas d'idée Max? Très bien tu l'auras voulu! niark!

Cayn ainsi que Varloth se dirigeaient donc vers le marché pour faire leurs emplettes. Varloth faisant le clown, comme il le devait, afin de maintenir aussi longtemps que possible la comédie de l'illusionniste raté...

Ça commence à me saouler... Pff! Vivement que je parte de cette ville... Que je puisse trouver autre chose à faire! Ça devient vraiment lassant...

Une fois au centre de la place du marché, Varloth déclara :

Bon! il est temps de vous rhabiller de la tête au pieds, façon vieux nécromencien décrépit!

Et ils commencèrent à passer d'achalandages en achalandages de vêtements et babioles. les paquets s'accumulaient dans les bras des deux compères, ainsi que les notes...Varloth n'ayant (presque) pas de quoi payer...

Lorsque tout à coup! (tindiiin! Suspens!)

Le monde s'effaça entre l'homme et l'elfe... Ils se fixèrent du regard, l'un terrifié, l'autre déterminé. Autour des deux "jouteurs" le silence se fit, et une boule d'herbe séchée qui roule, heu... En anglais c'est Tumbleweeds!
Voilà, traversa la place...

Le voleur pris en flagrant délis!

-Toi là-bas, viens ici! Varloth lâcha tout ses paquets dans un : frouf!
-Glups!

Le voleur se tailla illico presto au travers une boutique de marchand d'épice, suivi de près par Varloth, ce qui acheva la-dites boutiques, dont les épices volèrent en tout sens, arrosant copieusement l'homme et l'elfe.
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Et c'est parti!
Des cris s'élevèrent un peu plus loin, et le voleur retraversa la rue de boutiques, rouge curry, suivit de Varloth, jaune saffran.
A nouveaux des cris :

Ah!
Mais qu'est-ce que!?
Eh!
Boum!
Bralanlang!
Shtoonc!
Sbam!
Elà!

Varloth repassa en trombe à côté de Cayn, en chapeau haut de forme et queue de pie, suivit du voleur, en robes à crinolines. Ce dernier tourna à droite, tandis que Varloth poursuivit tout droit...

Le vacarme s'éloigna, avant de revenir :

-Arrêtez le! Au voleur!
-Une deux une deux une deux!
-C'est pas moi!
-Arrêtez le!
-Bêêêê!
-une deux...
-Mais c'est pas moi!
-Tais toi!
-Meuuuuuh...
-Une deux...
-Il est ou?
-... *passe par derrière, fumble en discretion* : MIAAAAAAAAAAAOUAAW! Le chat auquel le voleur avait piétiné la queue cria copieusement sa colère.
-Toi là-bas... Viens ici!
-Damned!

Et la poursuite repris de plus belle.

Et à nouveau le calme. Enfin, tout est relatif. Malgré tout, le marché se poursuivait.

Puis, soudain, le voleur s'affala à côté de Cayn, et Varloth, qui venait de le plaquer façon rugbyman, déclara : enfin! j'te tiens raclure!

-Glups...

Puis vint le silence, lourd et pesant.

Autour d'eux, une bonne partie des étales étaient complètement ravagées...

-Heu... *mouche vole* Oh! regardez là-bas! Elminster et la Simbule qui font des trucs!
-Hein?
-Quoi?
-Où ça?!

Ne voyant rien, les gens se retournèrent vers les trois hommes... Qui en avaient naturellement profité pour se faire la belle dans une ruelle adjacente vite fais bien fais!