[Add]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Il répondit au génasi : et bien pour commencer, nous pourrions prendre contact avec d'autre gros riche marchands dans la ville... Ou alors nous balader dans des coins rigolo, si vous voyez ce que je veux dire!

"Parfait voilà une idée remarquable ! Allons donc faire fructifier nos affaire en enrichissant nos relation !
Il me semble qu’il y a un bon endroit pour commencer nos recherche. "

Le demi élémentaire déguisé partit donc en avance afin de montré le chemin d’une petite place marchande non loin

Varloth eut un regard distant :

Tiens c'est vrai ça, qu'est-ce qu'elle à la laisse? Se demanda Varloth. Il tenta de faire taire ses instincts, puis les autres voies de sa tête pour se concentrer, ce qui en l'occurrence n'était pas super facile... Il pressenti d'ailleurs qu'il allait dans un futur proche écoper d'un bon mal de crâne...
Très rapidement néanmoins, il perçut quelque chose. La laisse bourdonnait doucement dans sa main. Il se concentra un peu plus, et ressentit une petite pointe de douleur! Ce fut bref, mais particulièrement intense.

Et il réfléchit à 100 à l'heure Sekhmet était dans les abysses, au dernières nouvelles. La laisse le confirmant. Mais il y avait Vhaeraun dans le coin, aussi. Donc elle était sensée être en sécurité. Sensée seulement. Vhaeraun avait ses petites crises de colères bien à lui!
Varloth n'en avait bizarrement jamais souffert. Ce n'était pas parce qu'il était prudent pourtant! Face à son dieu, il ne pouvait s'empêcher d'être ironique ou de le taquiner.
Peut-être parce qu'il était son élu?
Surréaliste! Et pourtant?

Il n'hésita plus il se téléporta dans les abysses. Tant qu'à faire quelque chose de répréhensible, autant le faire jusqu'au bout!

Il apparut près de Sekhmet, qui se tortillait en essayant d'arracher le collier. Une fois encore, il analysa la situation si jamais il intervenait, Vhaeraun allait "péter une durite" (En fait Varloth a pensé briser toute raison, parce que bon, allez lui dire ce qu'est une durite! D'ailleurs même en sachant ça, je comprend pas l'origine de l'expression).

Il avait la laisse. Mais Vhaeraun dans le coin aussi!

Il voulut utiliser la laisse, pour désactiver le collier, mais ça ne donna rien. Il utilisa alors un dispel, mais ce fut à peine mieux pour Sekhmet.

Et merde!

Dernière solution, mais risquée disjonction de Mordenkainen. Il savait le sort consigné dans son grimoire. Il l'ouvrit à la page voulue ça c'était l'avantage des grimoires magiques comme celui-ci.
L'écriture apparut floutée, et il dû se concentrer... Mais le mal de tête revint vite, et il fut pris de vertige, un cours instant...

EDIT pour l'explication du pourquoi demandez à Xen.

Instant assez long pour permettre à Vhaeraun d'agir...
Pas assez vite, pourtant, pour un Dieu : aux premiers mots prononcés, Vhaeraun reconnu le sort que peu de mages maîtrisaient, mais Seldnaufein en faisant parti.
Il prenait déjà mal que le Drow intervienne dans son plan de dressage d’ex-Déesse, mais que Monsieur prenne le risque de détruire définitivement le seul objet qui permette de la contrôler, hors de question.
Il se contenta de dire :
-On se fixe !
Avant que Varloth ne puisse terminer son incantation, il se retrouva figé sur place, incapable de bouger le moindre membre, la bouche paralysée, Il n’était même pas capable de cligner les yeux ou changer son regard de direction. Cependant, il voyait et entendait tout.
Le livre vola des mains du Drow pour finir dans celles de Vhaeraun qui commença à le feuilleter. Le livre, se sentant consulté par un étranger déchaîna ses protections, qui ricochèrent sur le Dieu sans lui infliger le moindre dommage. Vhaeraun auréola le livre d’une énergie claire :
Non, Grimoire, tu ne feras pas de dégâts de zone, et tu ne t’autodétruiras pas, si tu possèdes cette faculté, bien sur. Tous tes secrets m’appartiennent désormais.

Hrp: tu me diras si ton bouquin est protégé, sinon, il faudra modifier un petit détail dans cette partie de RP. Il n’a pas besoin de le neutraliser s’il n’est pas protégé

Il releva les yeux vers Varloth, tandis que les douleurs de Sekhmet continuaient.
-Tu oses te permettre de m’interrompre ? Et qui es-tu pour te croire autorisé à le faire ? Et surtout, qu’as-tu bu pour t’imaginer posséder le pouvoir de le faire ? De toute évidence, l’alcoolémie est aussi dangereuse que la gaudriole : tu t’imagine tout de suite invulnérable.

Sekhmet, oubliée dans son coin, cracha du sang, tandis que ses yeux se révulsèrent et elle s’évanouie sous la douleur dans une flaque rougeâtre.
La démone possédait bien des points faibles, entre autre celui d’habiter le corps d’un félin et de se fait d’en posséder les faiblesses physique.
Le corps du tigre, qu’elle habitait, était nettement moins résistant qu’un corps démoniaque et pour cela, Sekhmet devait l’admettre, c’était parfois handicapant de prendre possession d’un corps d’animal.

Il se rapprocha de la démone comateuse et commença à lui caresser la nuque et la gratouiller en souriant de manière… Vhaeraunesque (c’est-à-dire à la fois méchant, narcissique, cruel et séducteur, mais c’est plus court de dire Vhaeraunesque, même si les gens ne comprennent pas du premier abord, enfin, on se comprend…). Il lâcha le livre qui vola jusqu’à un plateau situé à coté du trône divin, puis il se consacra à la Démone, la prenant fermement, pour éviter qu’un coup de patte ne parte, dans ses bras et se dirigea vers le trône. Il s’y assit et mis Sekhmet sur ses genoux, à la manière des gros matous, pour continuer à la gratouner.
Au fur et à mesure qu’il marchait, il souleva dans les airs et fit pivoter le Varloth pour que celui-ci ne perde pas son Dieu de vue.
N’espère pas pouvoir te téléporter ou passer dans le plan des Ombres. Dans ma grande fatigue psychologique, fatigue provoquée par un importun qui prend mon plan pour un relais de diligence et qui se croit capable de s’opposer à mes actions sous prétexte qu’il est mon Elu, je n’aurai qu’une seule question : qu’as-tu à dire pour ta défense ?

D’un geste négligent, il rendit la parole à Varloth, uniquement la parole.
Parfois, il regrettait de ne pas être un dieu maléfique et chaotique lambda. Il l'aurait tout simplement tué de manière sanglante et brutale en disant: "Sekhmet me trouvera un autre Elu. Après tout, c'est de sa faute". Mais Vhaeraun n'était pas un maléfique ordinaire, c'est pour cela qu'il était aussi exceptionnel et destiné à l'emporter sur Lolth (et narcissique!).

Hrp: Il est protégé. Et neutralisé, plus aucune écriture n'apparaît. Il a été conçus pour Varloth lui même après tout.

Varloth resta silencieux. Il n'avait nul désir de s'enfoncer plus encore, fais sûr et certain s'il ouvrait la bouche et que des paroles en sortait.

EDIT pour l'explication du pourquoi demandez à Xen.

Vhaeraun pencha la tête, faussement curieux:
-Eh bien? Aurais-tu avalé ta langue? Serais tu frappé d'aphonie aiguë? Non? Alors réponds... ou as-tu donné ta langue au chat.

D’une main, il claqua des doigts, un esclave entra, portant un plateau où étaient disposés des tranches de saumon..
L’esclave laissa le plateau à portée de main de Vhaeraun et repartit avec la canne à pêche.
Le Dieu ne cessait de caresser la femme, passant ses doigts fins dans les cheveux, jouant avec les mèches rebelles et la nuque tendre de la démone posée sur ses genoux musclés, mais fins. Dans cette activité anodine, il gardait sa prestance de divinité Drow, charismatique, dangereux et impérieux… et calculateur : chez les félins, la brutalité montre qui est le maître et la nourriture provoque l’affection, l’affection provoque la fidélité. Cela devait marcher sur Sekhmet.

-Pas encore, répondit Varloth. Je ne dis rien parce que... Il semble que je n'ai pas grand chose à dire.

-Je t'ai connu plus loquace. J'exige l'explication de tout ceci.

-Hum... Disons simplement que quoi que je dise, je sens que je vais m'en prendre plein la tête... Je suis parfois insolent, souvent complètement inconscient, mais pas complètement stupide.

EDIT pour l'explication du pourquoi demandez à Xen.

Vhaeraun eut le regard d’un Arthur regardant un Perceval sortant une de ses théories fumeuses.
-Alors rend moi la laisse, tu n’en auras plus besoin désormais, et part.
Le sort fut levé.

Sekhmet, quand à elle était toujours flasque et inconsciente, en boule, sur les genoux du dieux drow.
D’un bras ballant, touchant presque le sol, du sang coulait, suintant des nombreuses plaies qu’elle s’était infligée en tentant de se soustraire du collier.
De son nez et de sa bouche, le même liquide, résulta des contusions internes que l’artéfact lui avait infligé, se répandait sur les cuisses de Vhaeraun et teintait les cheveux fauves de la démone d'un rouge vif.

"Non mais il se fiche de nous ?"

Zérar était surpris et désappointé si bien qu’il venait d’oublier son accent de marchant.

"Bon et bien t’en pis pour lui reprenons nos affaires !"

Le demi élémentaire se dirigea donc vers la foule cherchant avec des coup d’œil rapide le petit chapardeur, il le vit rapidement en train de se cacher dans l’ombre, cherchant visiblement sa prochaine victime et visiblement son dévolu s’était posé sur un homme ventripotent habillé de couleurs criarde et de bijou qui indiqué plus son statue d’homme riche plutôt que celui du bon goût.

"Messire ! Incroyable, fabuleux ! Je viens de voire dans vos yeux un éclat de noblesse, de courage, de force, d’intelligence, de malice et de ruse !"

"Tout ça dans un seul éclat ?"

"Mais j’ai l’œil voyez-vous ! Et je tien absolument à faire affaire avec vous ! Je me présente Viconte Altaris de laflamme et voici … une personne qui préfère généralement se présenter elle même !"

Cayn salua l’homme de la tête.

-Bonjour. Je suis Mikael De Noire-Fontaine. Neuveu et aide de Mr De Laflamme. Enchanté Mr … ?

Varloth s'effondra. Il avait toujours mal à la tête, et les jambes en coton. Il se releva tant bien que mal, et remarqua : Sekhmet agonise. il serait peut-être temps de la soigner, constata-t-il. me permettrez vous... ?

Je suis très bien capable de la soigner moi même.
Et cesse de changer de sujet, rends moi cette laisse et parts.
Prononça vhaeraun avec le calme d’un œil de cyclone.

Soit. Je sais que je peux vous faire confiance au moins. Il soupira. S'il devait rendre la laisse c'est que Sekhmet allait être envoyée il ne savait où, et aucune chance pour obtenir une réponse à son propos, de Vhaeraun. Je vais bien moins m'amuser sans elle! Elle savait donner du piquant à sa vie après tout! Combien de fois avait-il frôlé la déchiquetation, avant de s'en sortir avec une chance de tout les diables?

Mais d'un autre côté, tout ça venait de lui apprendre qu'il avait trop longtemps joué avec le feu.

Il s'en alla donc. Réappairassant dans la ville. (HRP : je la localise dans les royaumes oubliés avec précisions). Il regarda les montagnes, pensif, qui se dressaient au nord. les Marches d'Argent de l'épine dorsale du monde, délimitation ultime au nord entre le monde civilisé et le froid sauvage et tueur.
Il s'en retourna, à la recherche de ses "compagnons de chasses". constatant que dans toute cette histoire, il avait toujours eut l'apparence d'un gros marchand humain!

Ouvrant soudain de grand yeux pétillants, il sourit et retint un éclat de rire.

Il avait été plus insolent que jamais avec Vhaeraun... Frisé la correction sévère, tout ça en gros marhcand humain!

Souriant de plus belle, il se dirigea au hasard dans la ville, en essayant de reconnaître l'aura du génasi du feu, qu'il commencer à distinguer à force d'être à proximité de Zérar.

Et avec un peu de chance, d'autre coleurs tomberaient dans ses filets...

Finalement, Amaëlith fit son apparition en haut des escaliers. La scupturale Succube était encore plus belle et troublante que la plupart de ses soeurs, et ce, même pour un "habitué" comme Jer'len. Elle revétait un corset noir taillé dans une matière étrange qui reflétant la lumière ambiante, il était extrêmement moulant et noué par de minuscules cordelettes au niveau de la taille. Ses "atouts" débordaient d'un décolleté qui était si profond qu'il aurait pû mener en Ombreterre, enfin, elle portait de longues bottes, noires aussi, visiblement fabriquées dans la même matière et dotées de hauts talons qui claquaient frénétiquement sur les marches. Elle avait l'air contrarié, et tenait un fouet à longues lanières dans la main droite, n'ayant visiblement pas eu le temps de ranger son "outil de travail". Le Quasit, s'élança tel une flêche vers sa maitresse, qui l'accueillit de façon plus que fraîche en lui assénant un magistral coup de talon dans le séant qui l'envoya directement rejoindre la fontaine.

"Couché Gaphasis !" dit-elle d'une voix empreinte de colère, mais néanmoins suave et brûlante.

"Zghjlp...Gloup..." répondit le Quasit tandis que la délicate monture du chevalier noir détournait le museau de sa boisson ainsi souillée.

Le prêtre grimaça : il était familier des sautes d'humeur de la démone, mais celles ci étaient toujours violentes et imprévisibles. Elle accorda enfin son attention à Jer'len et lui posa sur lui un regard désarmant et empli de menace comme seules savent le faire les Succubes.

"Qu'y a t'il ?" déclara le Cyriciste, après quelques secondes d'un pesant silence

"Hmmm, rien j'ai eu une longue journée, et mes derniers clients ont disparu en plein milieu de la scéance... C'est frustrant, d'autant plus qu'un Marquis démoniaque de ce rang ça a beaucoup d'Âmes à dépenser et puis ses deux fils étaient plutot avenants" Elle haussa les épaules en soupirant "Mais enfin passons, ce n'est pas le propos, ils tâteront de mon fouet une autre fois... Je suppose que tu sais pourquoi je t'ai appelé Jer'len ?"

"Evidemment"

Les yeux d'Amaëlith se mirent à luire avidemment alors qu'elle s'approchait lentement du chevalier noir.

"Tu l'as donc trouvé ?" lui sussura t'elle langoureusement à l'oreille.

En guise de réponse, le visage du prêtre se fendit d'un énigmatique sourire... Il traça une forme complexe dans l'air avec son index en psalmodiant une courte incantation, puis il claqua bruyamment des doigts. Une petite détonation et une éruption de force pure s'ensuivirent provoquant une déchirure planaire mineure : un petit coffret de bois précieux flottait désormais face à Jer'len. Il s'en empara délicatement et le présenta à la Succube.

Celle ci s'en saisit, le porta au niveau de ses yeux et en effleura doucement le couvercle du bout de ses doigts graciles avant de l'ouvrir en douceur. Une lumière émeraude aux reflets dorés émanant du contenant se projeta sur le visage de la Démone, exaltant son incommensurable beauté. Une expression triomphale noya ses traits alors qu'une légère brise faisait danser sa longue chevelure de jais.

Elle referma le coffret, l'air satisfait et se mit à caresser la joue du chevalier noir.

"Cela fût-il difficile ?"demanda t'elle, minaudante

"Les Rues de Myth Drannor ne sont guère plus sûres depuis longtemps... Quelques uns de tes cousins vivent là bas à plein temps et n'aiment pas être dérangés. C'est aussi le cas du Baelnorn qui gardait le tumulus Eltargrim...Oh et quelques cabalistes Dlardrageth étaient aussi visiblement sur l'affaire..." raconta t'il tranquillement

"Fût-ce sanglant ?" demanda t'elle, les yeux brillants de ce qui aurait pû être de "l'émerveillement enfantin"

"Atrocement sanglant... Enfin sauf pour le Baelnorn, mais c'est normal"

"Un mortel réussit là où mes meilleurs éléménts ont lamentablement échoué... Il faudra bien que tu me dises un jour comment tu fais, prêtre"

"Les voies de l'Unique sont impénétrables, très chère" répondit-il en se donnant un faux air sibyllin.

"Ce qui n'est pas le cas de toutes les voies, n'est ce pas ?" répliqua-t'elle avec malice.

"Justement... Comment comptes tu percer les secrets du Telkiira ?" enchaîna Jer'len, sentant que la conversation prenait un tour délicat.

"Ne t'occupes pas de ça... J'ai tout mon temps, et des cheptels bien fourni"

Le prêtre acquiesca en silence... Il savait pertinemment qu'à force de temps et d'expérimentations, la Démone contournerait les défenses magiques de la relique Elfique et en exhumerait les mystères, peut être à ses dépends d'ailleurs... Mais pour l'instant, il allait profiter de l'occasion pour permettre à la Démone, véritable commère en chef des Abysses, de remplir sa part du contrat.

"J'ai moi même quelquechose à te demander" demanda l'assassin en s'éloignant quelquepeu pour s'asseoir sur l'un des bancs du Patio.

"Tout ce que tu voudras... Echange de bons procédés, en somme" répliqua-t'-elle en rejoignant le prêtre.

"Tout juste. Que sais tu d'une certaine "Sekhy" ?"

"Ho je me présente, je suis le barons de mesdeus."

Le demi élémentaire se retins de rire mais resta à la perfection dans son rôle.

"Ce nom sonne comme des pièces d’or à mes oreilles ! Nous étions fait pour nous rencontrer messire de mesdeus !
Puis-je savoir qu’elle est donc votre marchandise ?"

"Ho je vend un peut de tout mais je me suis spécialisé dans la vente de parchemin à lettre qui s’expédie tout seul."

"Mais que voilà une magnifique invention ! Que dis-je sublime, incroyable, incommensurable, absolument titanesque !"

Pendant ce temps le voleur bavait littéralement en voyant que ses prises semblait riche quand finalement il freina son instinct en voyant un homme d’une certaine corpulence approcher.
Zérar le remarqua également et reprit de sa voix de marchant des plus réussi.

"Chère collègue ! Je croyez vous avoir perdus, j’ai même crus que vous m’aviez roulé dans la farine hahaha ! sacré farceur ! Sinon la petite affaire à été réglé ? Ho mais j’en oublie la politesse ! Je vous présente le barons de mesdeus ! Et figurez-vous qu’il vent du parchemin à lettre qui s’expédie tout seul ! N’est-ce pas formidable ?!"

La démone plissa les yeux, aucun nom ne lui était vraiment inconnu, mais un petit nom dans ce genre, lui semblait familier mais par la même incongru.

"Sekhy? Je n'ai jamais entendu parler d'une Sekhy... à moins que... et tu sûrs que ce soit son vrai nom?"

Le prêtre haussa les épaules en dévisageant son interlocutrice.

"C'est en tout cas le nom sous lequel elle s'est présentée... Mais tu sais aussi bien que moi que certaines créatures n'aiment pas trop à ce qu'on connaisse leur "patronyme officiel"... Allons Amaëlith, les Abysses bouillonnent en permanence de mille et mille ragots, tu dois bien
en savoir quelque chose, non ?"

" Tu me demandes de trouver le nom d'une créature alors que tu ne me dis nullement sa nature? Moi qui croyais qu'aucun détail ne pouvait t'échapper? Moi qui croyais que tu étais un génie du renseignement et qu'aucune créature ne pouvait te cacher sa nature! "
Soupira-t-elle faussement déçue.

"Peut-être c'est-elle moquée de toi...après tout Sekhy, c'est qui?"
Prononça-t-elle bien distinctement pour que le jeu de mot saute aux yeux du prêtre.

Jer'len se contenta de sourire faiblement en fixant la Démone dans les yeux, puis il enchaîna rapidement

"Tu auras sans doute compris que si je collecte des informations c'est que je n'ai évidemment pas eu le temps d'apprendre grand chose sur la "Sekhy" en question et c'est justement pour cela qu'elle m'intrigue. Ce que je peux dire c'est qu'elle ressemble à une femme-chat à tendance nymphomaniaque... Cependant, dire qu'une aura puissante émane d'elle serait employer un euphémisme."

Le visage Amaëlith se contracta, un large sourire s’afficha et il était facile de deviner qu’elle retenait un éclat de rire moqueur.

"Je suis formelle, elle s’est jouée de toi.
Sekhy est le nom d’invocation utilisé pour appeler Sekhmet. Si tu préfères, elle t’a donné l’un de ses noms d’invocation sachant pertinemment que tous les humains se compliquent l’existence lorsqu’il s’agit de mystère.
Tu as eu affaire à Sekhmet, "la puissante". "

La démone alla choyer l’une de ses plantes frottant délicatement les feuilles d’une de ses mains

Zéra souriait de toutes ses dents en présentant son « collègue » quand il disparut tout à coup dans un bref éclat lumineux ne laissant rien derrière lui.
Le demi élémentaire réapparut dans une salle étrange ou le marbre noir se mêlé aux outils de torture les plus divers et varié qui aurait fait crever d’envies le plus zélé des bourreaux.
Déstabilisé par ce qui venait de se produire le tueur agit avec vivacité comme l’exigé sa profession et en un instant ses chaînes était prête à frapper l’impudent qui avait osé le troubler pendant ses amusements quand la voix d’une femme se fit entendre.

"Toujours aussi enflammé mon cher Zérar."

L’assassin se retourna promptement et ouvrit les yeux de surprise en voyant son interlocutrice.
Elle était lascivement allongé sur un divan visiblement très inconfortable, recouvert de petites pointes acérés qui ne semblait pas gêner outre mesure la femme.
La peau matte elle est sans conteste d’une très grande beauté, pour les critères humain elle aurait été encore plus belle sans les trois grand anneaux fixé à sa fesses droite et plusieurs cloue inséré dans la chaire de son épaule.
Elle porte de longue botte de cuire noir renforcer de plaque métallique habilement travailler, ainsi que de long gant recouvert de petit clou, sans oublié un magnifique corset laissant largement sa chute de rein à l’air libre ainsi que ses atout bien en valeur.
Enfin elle portait une coiffe étrange proche des casque des samouraïs, formé de cuir noir et de métal doré, cette coiffe est surmonté de trois trous laissant passer son abondante chevelure châtain claire.
Sur une petite table non loin on pouvait constater la présence d’un fouet barbelé à neuf queue qui aurait fait pâlire d’envies la plus respecté de toutes les matrones drow.
Comprenant en quelques instant qui il avait devant lui le demi élémentaire s’affala sur le sol dans une attitude de soumission des plus crédible.

"J’aime cette spontanéité … ça doit être agaçant de ne plus être déesse non ?"

La vierge de la douleur venait de se tourner vers une autre femme et la stupeur de Zérar ne fit qu’augmenter.

Sekhmet avait reprit sa tenue de dominatrice sortant d’un cadre de chasse à cours du 19eme siècle.
Une veste longue et cintrée, fermée par une multitude de boutons d’or, une multitude de jupons qui fendus en leurs centres, laissait apparaître de hautes bottes luisantes montant jusqu'à mi-cuisse, une cravache, de fin gant et un chapeau haut de forme avec voilette et le tout agrémenté de quelque rose de velours.
La démone était assise jambes croisées, la cravache sur l’épaule et le Kiseru en bouche tenu entre le majeur et l’index de sa main libre.
Une seule chose avait changé, elle habitait à présent le corps d’un tigre qui n’était pas blanc.

Noow.
Miaula-t-elle plus qu’elle ne dit en soufflant sa fumée en arabesque.

Il faut prendre en considération que tes disciples s’inclinent devant toi car tu es une déesse et non car ils te craignent.
Moi, ce sont des êtres qui croient en d’autres dieux qui s’inclinent devant ma puissance. C’est plutôt flatteur et en plus je ne suis même pas déesse.
Ce qui est le plus contraignant, en tant qu’Ex déesse, c’est de voir des incapables faire mon boulot…
La cruauté et la guerre ne sont plus ce qu’elles étaient, à croire que dans votre monde les « méchants petits dieux » ont oublié que la plus grande invention du mal est de faire croire qu’il n’existe pas. Sur ce, je vous laisse entre disciple et déesse.

HRP: message commun. Very Happy

Sekhmet disparut pour laisser seuls la déesse et son disciple.
La féline réapparut dans les appartements privés de Zérar. Elle y était venue une fois, elle pouvait donc en retrouver le chemin.

"Bien, alors mon bon Zérar, en récompense de tes bons et loyaux services ou sévices, je tiens à te faire un cadeau …"

Le demi élémentaire n’en croyait pas ses oreilles, après tant d’années de ferveur, sa déesse le convoquait, devant elle ! Mais en plus, elle voulait lui offrir un présent !

"Que dirais-tu de posséder la fameuse laisse qui te permettra de contrôler … ou plutôt de légèrement influencer les actions de Sekhmet?"

Zérar releva la tête, ouvrant de grands yeux de surprise devant cette annonce.
"Ce serait pour moi un honneur que d’avoir comme alliée une démone aussi puissante que Sekhmet."
Le tueur eu un petit sourire.
"D’autant qu’elle possède un caractère très agréable."
Etrangement, Zérar semblait sincère.

"Très bien, ce sera une sorte de mise à l’épreuve également, alors, j’espère que tu ne me décevras pas … ho et puis retire cette tenue, elle est ridicule."

D’un seul mot, la déesse fit réapparaître le demi élémentaire sous sa vraie forme avec un petit détail différent, son amulette en argent luisait d’une lueur malsaine pour finalement redevenir comme avant.

"Aller vas, et sème donc cette délectable souffrance que tu sais si bien répandre …"

Le tueur disparut dans un éclat de lumière et réapparut dans sa chambre, il sentait la laisse dans ses affaires maintenant ainsi que Sekhmet à ses cotés.

Enfin, en y réfléchissant, non.
Il sentait la laisse à son côté, pendante de sa ceinture et Sekhmet dans ses affaires qu’elle mettait à sac comme tout bon chat prenant ses aises dans sa nouvelle demeure.
La démone fouillait dans les tiroirs sortant des sous-vêtements du génasi dans un :
-Tu portes ça toi ? Non !!!
Autour d’elle un cafarnaum s’était avait lui aussi prit ses aises. Un peu partout le contenu des placards était mis en vrac donnant plus l’impression que ceux-ci avaient été exposés à une explosion interne qu’à une fouille méticuleuse. Les chaînes des murs étaient à présent les chaînes des sols et il était évident qu’un gros matou avait fait ses griffes sur les tentures du baldaquin.

Dans son coin un halfeling, dont le visage mélangeait perplexité et terreur, dit : j’ai rien pu faire pour l’en empêcher! Elle m’a mordu !!

-j'obeis qu'à mon maître, larve. Et je suis sur que ça ne dérange pas mon maaiiwtre que je fouille dans ses affaiiiires.
Tout en disant cela, elle venait frotter sa tête contre le torse de Zérar, espérant s'assurer à coup sûre les faveurs de celui-ci et surtout l'imprégner de son odeur et inversement.

Zérar qui avait peur que Sekhmet se défoule sur lui car il avait la laisse fut finalement soulagé … enfin dans un sens.
Il regarda le désordre et soupira un instant.

"C’est pas grave tu ne pouvait rien faire … sinon tu serait mort à l’heure qu’il est … Bon tu peut y aller si jamais tu à un contrat je suis la et sinon tu sais comment me contacter."

Il gratouilla finalement la nuque de Sekhmet, réflexe qu’il faudrait mieux qu’il prenne rapidement.
Le demi élémentaire dit un mot de commande et toute les petites destruction furent arrangé par un sort de réparation.

"Tu prend vite tes aises … au fait tu peut m’expliqué comment tu t’es retrouvé avec ma déesse ?"

Certains sujets n’étaient pas bons à aborder et celui-ci était délicat, Sekhmet préféra changer de sujet en revenant sur les sous-vêtements du génasi :
-Vous portez ça ?
D’un tutoiement, Zérar se voyait, à présent, gratifié d’un vouvoiement.

La féline déserta sa position pour plonger d’une façon enfantine sur le lit à baldaquin, brandissant le trophée vestimentaire d’une main.
Rhooo Hohoho ! Que c’est mimi !
Vous portez ça ? Vous ??? hahahaha !

*Aïe voilà j’ai dit quelque chose qui ne fallait pas …*

Zérar s’approcha du lit et essaya de récupéré son sous vêtements.

"Oui … Je porte … ça … et alors ? …"

Le demi élémentaire n’arrivait pas à attraper son due à cause de la vivacité de la démone

Hoooowww ! Vous voulez récupérer ceci ?

Minauda-t-elle en exhibant l’objet du conflit. Elle esquiva, ses cheveux, à présent en bataille, frôlèrent le visage du génasi.

Vrrrrrr… il faudra faire preuve d’autorité si vous êtes mon maîwtre…

Soupira-t-elle, le sourire provocateur, à quatre pattes sur le lit en dandinant d’une façon aguichante les hanches. Ondulation amplifiée par la profusion de jupon blanc que la démone arborait.

Alors ? Maiwtre ? On est dépassé par les événements ? MMvrrr ?

"Couché le chat !"

La voix de Zérar n’avait rien d’hésitante mais pas grâce à la laisse, plutôt le fait qu’il n’ai plus envie de se faire marcher sur les pieds.

"Maintenant tu me rend ça ou je me fâche … "

Le demi élémentaire tendis la main attendant que Sekhmet obéisse.

Sekhmet le regarda étonnée, puis son regard devint vexé pour devenir mauvais :
Vous me traitez de chat ? Vous me prennez pour un chat ?
Mais bouffez le votre caleçon long !
Objet qu’elle balança à la face du génasi avec force et rage.

Elle se leva et obéit, tout de même, en allant se coucher en boule dans une penderie, comme le ferait tout bon gros matou dont elle avait, d’ailleurs, prit la forme, son gorgerin devenant un collier pour chat de luxe.

*mais elle à vraiment un de ces caractères …*

"Ho ne joue pas à ce jeux avec moi hein, tu m’en a fait voir suffisamment comme ça pour que je reste muet.
Et oui Sekhy j’en ai marre qu’on me marche sur les pieds alors même si tu peut me détruire d’un battement de cil je ne vais pas ramper devant toi comme une larve."

Le génasi était visiblement catégorique la dessus

Aucun mouvement, aucune réaction.
Le chat resta couché en bas de la penderie, tournant le dos à son interlocuteur.

Mais au plus profond d'elle même, Sekhmet comprenait l'ampleur de la punition de Vhaeraun. La féline regrettait son ancien maître.
Voilà que ce génasi passait ses frustrations d’autorité sur elle !

Tout le monde lui marche sur les pieds alors il me cri dessus, sachant parfaitement que je ne peux l’agresser. Ce n’est qu’un couard doublé d’un lâche. Il ne veut pas être une larve, pourtant il se comporte comme tel. Vas-y, cri, peste sur l’humanité et sur ton impuissance, tu resteras à jamais un « rien » à mes yeux et aux yeux de ceux qui voient.

Varlooooth.
Ce cri mental était un appel de désespoir. Oui, elle comprenait, elle venait de perdre un Drow qui avait une qualité unique qu’aucun autre n’avait, même en étant son maître il n’avait abusé de son autorité pour passer ses nerfs sur elle. Jamais il ne s’était comporté comme un frustré en manque de puissance.

Cayn désapprouva le départ de Zerar et tenta de ne pas le faire savoir en serrant les poings afin de se calmer. Il fit signe à Varloth de le rejoindre. Puis il dévisagea le voleur qui regardait de tout les cotés à la recherche d’un gros marchant.

-Hum. Mon oncle doit avoir reçut une commende. Ces anneaux de téléportation sont chers mais bien utile.

Cayn regarda fixement le voleur. Une idée commença à germer dans sont esprit. Un plan pour récupérer Charlotte. Restait à savoir si il marcherait. Cayn ne connaissais rien aux démons. Mais ça valait le coup d’essayer.

-Excuser moi ? Connaissez vous des gens qui seraient intéressés par nos marchandises ? Nous possédons des épices très rares. Et fort chères.

Cayn sourit de façon entendue au voleur qui sourit à son tour en louchant sur la bourse de ce qu’il prenait pour un riche fils de marchant.

hrp : pour me faire pardonner de mon long silence sur le sujet^^

Varloth était en ville, et se promenait. Sous l'apparence d'un jeune mendiant, personne ne le remarquait. D'autant que Varloth avait la technique pour "disparaître" aux yeux des gens. Entendez par là que la plupart du commun des mortels ne voient pas un jeune mendiant, de peur qu'il demande une piécette. Les autres, en l'occurence, il les évitait.

Il regardait, analysait les passants. À la recherche d'un éventuel déguisement par exemple.
Etant dans les quartiers "riches" de la ville, un tel évènements ne se fit pas attendre très longtemps. Varloth repéra très vite un mage, déguisé en simple badeau. Il le reconnu à son aura magique, et à celle de ses objets.

Comme de juste, le mage devait l'avoir repéré aussi, au vu de son regard perçant.

Ne voulant pas perdre de temps inutilement, Varloth s'enfonça au plus vite dans une ruelle latérale, et couru un moment dans diverses directions. Puis, dans une ruelle étroite, il s'aida des murs pour monter sur les toits, avant de pénétrer dans un grenier. De là, il tira des ombres la protection nécessaire pour se faire oublier.

Il sentit l'oeil du mage passer sans le voir, grâce à son piwafwi, avant de se dissiper. Varloth espéra juste que le mage ne l'avait pas "reconnu", ni qu'il n'avertirait les autorités de la ville.

En y réfléchissant, Varloth trouva étrange que pareille mésaventure ne se soit pas produite avant. Mais qu'importe.
De là, s'autorisant une pause, il ressentit quelque chose de très étrange. Comme un manque. Mais il était incapable de savoir quoi. A chaque fois qu'il pensait mettre la main dessus, la sensation se faisait moins sentir.
Il fronça les sourcils, en quête de concentration.
Très vite, il put alors s'apercevoir que c'était le lien qui "l'unissait" à Sekhmet qui était absent. Il en fut fort troublé. La sensation était vraiment étrange. Il en avait eut tellement l'habitude qu'il n'y faisait parfois plus attention.
Et alors qu'il réflechissait à ce mystère, il entendit l'appel de Sekhmet.
Fronçant les sourcils une fois de plus, il tenta, en vain, de la localiser. Mais quelque chose de puissant l'en empêchait. Assez puissant pour qu'il préfère ne pas trop se poser de question.
Tout vient à point à qui sait attendre disait-on.
Après un temps plutôt court, il redescendit dans la rue. Dissipant l'illusion, il se redéguisa en marchand. Les déguisements simple étaient parfois bien plus efficace que toute les illusions du monde.
Mêmele problème le plus compliqué avait une solution très simple. Cette pensée fit sourire l'elfe noir.

A peine avait-il fini qu'il vit Cayn, seul, ainsi que, un peu plus loin, le voleur de la dague du génasi. Il hésita un instant. Puis le désir de chasse refit surface. Il se dirigea alors vers Cayn, avec une démarche balourde et rapide, comme seul les marchands, toujours pressés -le temps c'est de l'argent-, savaient le faire.

Et bien mon garçon, fit-il, quoi de neuf? Tu as trouvé un acheteur potentiel pour nos... marchandises? fit-il, la voie baissant d'un volume, avant de reprendre, normalement : C'est que ce genre de denrées est plutôt périssable!

-Oui. Ce monsieur à l’air très intéressé. Par contre, savez vous dans quelle boutique mon oncle a bien pus aller. Il a disparue sans avertissement.

Cayn continua à observer le voleur du coin de l’œil. La présence de deux marchants à détrousser le faisait frémir d’excitation. Sûrement qu’il imaginait son jour de chance arrivé.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein était toujours en compagnie de l’Archi-Démon et de ses 2 fils.
Personne n’osait s’attarder dans la salle commune de l’auberge avec une telle clientèle et tout ce beau monde ne se privait pas pour vider consciencieusement les bouteilles situées derrière le comptoir.

Vautré dans un siège, les pieds sur la table, Astaroth le Terrible ricana en voyant un humain hésiter à descendre les escaliers.

-Ah ah ah ! Pathétique mortel ! Peureux comme un Imp ! Passe vite : tu as 5 secondes avant que je ne déchaîne mes flammes sur toi. 1… 2…

L’homme, effrayé, dévala les escaliers et s’enfuit vers la porte à une vitesse fulgurante quand une gerbe de flammes écarlates le frappa. L’homme lutta contre le feu en hurlant, provoquant l’hilarité du Démon et des 2 Cambions, avant de s’écrouler et finir de rôtir.

-5 !... Je n’ai jamais su compter ! Ah ah ah ah ah !

Seldnaufein rigola comme un décérébré. Refuser l’invitation à boire d’un Archi-Démon, surtout quand il ne paye pas, c’est signer son arrêt de mort, même si le Démon est à son service. Certes, il a essayé de se contrôler, mais, d’un alcool fort à un autre alcool fort différent, le Mage puissant se retrouvait le regard torve, affalé sur une chaise et sur une table, en train d’écouter d’une oreille cherchant à être attentive les explications de 156 sur la proie qu’il venait de capturer.

-Certes, elle n’est point vierge mais, mon Seigneur, elle est de ces campagnardes qui sentent bon le foin…

-Justement, ça m’ennuie. J’en ai soupé, de la fermière, qu’est-ce que tu crois que ces idiots de nécromanciens m’offrent, quand ils ont la stupidité de m’inviter ? J’aimerai de la bonne aristocrate, de bonne famille. Une Comtesse, ou une Duchesse, qui empeste le parfum à 30 pièces d’Or, ça me changerait un peu!

-D… de toute… fa.. fa… façon ! Tou… toutes des salopes ! Fermières ! A… a… aristocraptes ! Toutes de salopes ! Finit par articuler le Seldnaufein dont les yeux étaient embrumés et vagues.

Les Démons le regardèrent d’un œil interrogateur.

-Mouais ! L’alcool a toujours de drôles d’effet sur les mortels.

-Toutes des salopes, que j’dis ! Sauf Maman ! Ma mère… c’est pas une salope ! Le demi-Drow but pathétiquement le fond de bouteille qu’il tenait et jeta le cadavre vide.
Pas une pour rattraper l’autre !

Les Démons se regardèrent.

-Toi, t’as besoin de voir une vrai femme. Quelque chose qui te change des mortelles !

-Pfff ! Y’a que ma mère qui soit une vrai femme. Les femmes… les femmes… elles se divisent en 3 caté… catégories : les… salopes pucelles, les… salopes pas pucelles… et ma mère, par ce que ma mère… elle est pas salope… ni pucelle… sinon, je serai pas là ! Elle… elle a pas fait l’immatriculée conception, quoi !

-Si c’est la personne à laquelle je pense, Seldnaufein, ce n’est pas ta mère. Elle ne t’a pas fait. Tu es adopté.

-De… de toutes façons, les Démons, ça ne pense qu’à mentir ! Regarde l’autre, là. Tu as dis que tu lui laissait 5 secondes… ben tiens… 5 secondes de pressé, oui.

-Que répondre à ça ? Bien bien bien, on va te présenter à une femme, une véritable ode à la féminité !

-Une salope, quoi !

123 posa une main sur l’épaule molle du mage et ils apparurent brusquement en plein milieu de l’entrée du Blood Hound Bordello.

-Nous y voilà ! plus qu’à te présenter la charmante et délicieuse Amaëlith.

-Elle a un nom de salope !

-Père, vous en voulez tant que ça à Amaëlith pour lui présenter le demi-Drow dans un état pareil ?

-Moi, du tout, c’est pour son bien à lui. Et, en temps normal, il aurait refusé de venir : trop prudent par nature.