[Add]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Qu'attends-tu pour te servir? Une invitation? Un mot d'excuse de tes parents?

Dit-elle, provoquant le futur démon devant elle.

Il faudra que tu apprennes à m'appeler Sekhmet.
A défaut de m'appeler maman, songea-t-elle, quoique... bientôt tu seras une partie de moi avec mon sang dans tes veines...

Nous verrons plus tard.

Il s’approcha de la démone au corps de félin, une de ses griffes s’allongeant. Il prit délicatement la main tendue et trancha profondément la veine d’où commença à couler le sang. Le vampire plia la main pour que le sang coule plus facilement et commença à boire le liquide rougeâtre. Il le senti couler dans sa gorge, réchauffer son œsophage, brûler son estomac. Plus il s’abreuver et plus son corps le brûlait, notamment sa bouche et ses dents hypertrophiées. Finalement, il lâcha la main de Sekhmet et se tint la gorge à la place. Il avait l’impression de se consumer de l’intérieur, et bien qu’il sache que ce n’était qu’une impression, cela n’en atténuait pas la douleur. Il regarda Sekhmet en faisant des efforts pour ne pas laisser échapper le crie qu’il retenait au fond de la gorge. Mais il ne réussit pas non plus à s’exprimer comme il le voulait. Le gant à son bras commençait à luire étrangement, parcourut par des formes de flammes et de signes cabalistiques de nécromants.

Sekhmet regarda le Vampire, puis le gant de celui-ci.
Elle attrapa le bout des doigts de cet artéfact et le tira pour l’ôter de son porteur, tandis qu’elle plaquait son poignet sur la bouche du garçon au jeune garçon.

-Boit, la douleur passera, tu es entrain de renaître. Boit mais pas jusqu’à la dernière goutte, sinon, tu me tueras. Sache t’arrêter. Si tu veux, reprends ta forme adulte, ainsi tu assimileras mieux tout ce qui va se passer. Tant que tu redeviens l’enfant par la suite…
Elle s’agenouilla derrière lui le bloquant entre son épaule et son poignet ensanglanté, l’obligeant à boire.

Gashernraä continua donc à boire malgré la douleur. L’absence du gant permit au vampire de mieux se contrôler, de faire abstraction des troubles de son corps. Il fut tenté de boire tout le sang de la démone, mais c’était peut être un piége. Peut être fallait t’il qu’elle lance ensuite un sort. Peut être était mortel pour elle comme pour lui. Une vingtaine d’autre « peut être » lui fit renoncer. Il s’arrêta donc à temps, la sensation de brûlure en effet disparut, mais sa tête lui tournait. Son petit corps bascula un peu d’avant en arrière puis il se reprit. Sa respiration devint haletante. Il ne savait pas quel sortes de changements allaient survenir et cela le mettait mal à l’aise. Voulant prendre appuie à quelque chose, il ne trouva que la robe de Sekhmet.

Sekhmet qui vacilla légèrement en arrière : C’est… pour cela… que je voulais… une chambre.
Dans un froissement de tissus, le Démone s’écroula en arrière.

Elle n’habitait que le simple corps d’une bête Eclipsante et un tel traitement lui était plus qu’épuisant.
C’est ainsi qu’elle s’évanouit, jambe replié du à sa position précédente, bras écartés dont l’un ensanglantée.
Ses yeux restèrent ouvert sur deux fines pupilles, une minuscule fente innerte.

Ces nouveaux éléments ne manquèrent pas de réveiller Cayn et Gashernraä n’avait pas la force de contenir son esprit malgré l’absence du gant. Il lutta malgré tout, mais il sentait ses forces décroître très vite. Et surtout, son esprit commençait à être envahit d’images, de voix et de bruits si nombreux qu’il était débordé.

Cayn ouvrit les yeux et se releva en se frottant les yeux comme s’il sortait d’un long sommeil. Il remarque alors son gant tombé par terre, puis, non loin du gant, le corps allongé de Sekhmet.
L’enfant se pencha sur elle et vit le sang s’écoulant de la plaie. Il toucha le front de la démone qui lui sembla froid.

Sekhmet, t’es vivant ? Dit ?

Il tapota le front inerte comme pour la réveiller.

Pourquoi tu réponds pas ? dit il avec une pointe d’angoisse dans la voix.
Quelques tapotes plus tard, l’angoisse avait laissé sa place à la peur et des larmes commencèrent à perler sur ses joues. Une hypothèse commença à poindre dans sa tête, se qui équivalait à une certitude absolue.
Il ouvrit la porte et s’élança dans les couloirs, sanglotant et prononçant des paroles inintelligibles. Puis il débarqua dans le bureau de Jarlaxe en hurlant et pleurant :

OUUUUIIIIINNNNNN, Sekhmet elle est morte. Le magicien, il l'a tueeeerrrr !!!!

Jarlaxle regarda Cayn avec des yeux ronds.

-Comment?

Il doutait que Cayn dise la vérité, mais les pleures, eux, paraissaient sincères. Et puis au cas où c'était une occasion de bien se faire voir auprès de Zérar et Sekhmet. Et Varloth.

Je vais voir mon garçon, viens avec moi!

Hum.

Varloth se sentait très intrigué.
Il venait de rentrer, après une longue entrevue avec un personnage capable d'arrêter le temps... Enfin façon de parler. Il en avait eut l'impression en tout cas.
Et la première chose qu'il sentait... C'était une brusque diminution d'une aura qu'il connaissait bien. Avant de la sentir à nouveau. Mais... Différente.

Je pense... Non. Je suis certain que... Sûr et certain que ça va encore me retomber sur la pomme d'une manière ou d'une autre, trancha Varloth, en se dirigeant vers le lieu où s'était déroulé l'étrange phénomène.

Une porte ouverte plus tard, il vit un mage penché sur ce qui ressemblait fort au cadavre de Sekhmet. Il disait (le drow pas Sekhmet) :

-Ah! Je suis sûr qu'elle à compris maintenant cette pimb...

Il ne put finir sa phrase, pour cause de grève ilimitée déclarée par sa gorge, en guise de protestation envers l'épée courte qui venait d'y faire irruption.

-C'était bel et bien ta dernière erreure, fit Varloth, en se tournant vers Sekhmet, afin de diagnostique.

Mais avant tout...

C'est une vilaine blessure, murmura Varloth, examinant la morsure au poigné. Hum. Des crocs... Vampire?

Ne perdant pas de temps, il pensa du mieux qu'il put la blessure avec un linge propre, et des herbes cicatrisantes. Bien qu'il doutait de leur effet sur une morcure de vampire.
A ce moment arriva Jarlaxle :

-Il nous faut un médecin d'urgence.
-Un quoi?
-Un type qui soigne!
-Ah oui, un prêtre ou un m...
-Non! Un Mé-de-cin!
-Heu... Je ne vois vraiment pas là.
-Un médecin. Un type qui utilise des plantes, des bistouris et des trucs du genre.
-Ca ressemble drôlement à un bourreau ton truc.
-Heu...
-Ou à un vétérinaire. C'est un peu une femme chat non?
-... ... Bon au moins on est sûr qu'elle joue pas la comédie sinon tu te serais reçu une belle claque.
-T'es sûr que c'est efficace comme genre de personnes?
-Bah les humains en ont dans leur petit village, et en général ils se portent très bien.
-Oh. Je vais en invoquer un alors.
-Super!

Jarlaxle murmura quelques mots, fit quelques gestes, et un homme appeuré apparut.

-Hein?! Qu'est-ce que je fais ici moi?! AAH! Des Drows!
-Oui qui veulent que tu la soignes, fit Varloth en montrant Sekhmet. On te paiera bien, et ta vie est comprise dans le cachet.
-Ah heu... Le docteur se pencha, tremblant, sur Sekhmet. Heu... Je préconise une saignée et...

PAF!

-Pourquoi tu l'as assommé?
-Elle est presque exsangue, voilà pourquoi!
-Ah? C'était pas une bonne idée alors le médecin. Celui-ci disparut dans une volute de fumée.
-Si mais il en faut un efficace.
-Ça existe?
-'Parait. J'crois que j'ai un nom.
-Et c'est?
-Mémé Ciredutemps.
-Qui est-ce?
-Bah un genre de vieille bique qui soigne. Un humain appelle ça sorcière je crois.
-Au fait qu'est-il arrivé à mon assistant?
-Tué.
-Oui, je le vois bien.
-Bon alors ça peut attendre non? il est mort il est mort!
-Certes! Bon, t'invioques ta Mémé Ciredutemps alors.
-Heu, oui. De toute façon, ça pourra pas être pire. Bon ce sera aussi l'occasion d'essayer un nouveau sort.

Ce fut au tour de Varloth d'incanter. La gestuelle était plus complexes, et comprenait aussi plus de mots de pouvoirs.

Apparut peu après la vieille bique en question.

-Quoi? Qu'est-ce que c'est? Ou j'suis là hein? Vous êtes des elfes vous non?

Elle fixa les drows présent. Jarlaxle fut le premier à réussir à prendre la parole, en se raclant la gorge, et avec un petit air amusé :

-Pas exactement.
-Ah oui? Z'êtes quoi alors hein? Z'avez les grandes oreilles et tout!
-Bah en fait, fit Varloth, on est des elfes noirs.
-Noirs hein? Je suis pas aveugle, même si ya pas beaucoup de lumière! C'est vous qui m'avez fait venir ici?
-C'est lui, dit Jarlaxle.
-C'est moi, confirma Varloth.
-Honnête hein? Louche ça!
-Heu, on aimerais que vous la soignez...
-C'est qui ça encore? Elle a des yeux de chats. Je n'aime pas les chats, cracha Mémé.
-Bah en fait... Commença Varloth...
-Vous avez raison, vous n'arriveriez jamais à la soigner, fit Jarlaxle, qui avait de l'intuition.
-Quoi? Quoi? Savez vous qui je suis??
-Mémé Ciredutemps?
-Parfaitement! Je vais vous montrer moi! Vous deux portez la dans un lit, et que ça saute!

HRP : fin du pavé pour cette fois, vous pouvez vous congratuler pour l'avoir lu en entier! En espérant que ça vous plaise^^

Cayn regarda apparaître puis disparaître le médecin sans sourcillez, de même pour la mamie. Pas seulement parce qu’il était inquiet. (Bon, un peu quand même.) Mais surtout, parce qu’il avait l’habitude de voire bien pire. (Bon, il ne s’en souvient pas pour le moment. Mais quand même)
Le garçon s’approcha de mémé Ciredutemps qui supervisait le porté de blessée grave.

Dit mémé Cirtan, elle est morte ou pas Sekhmet ?

Zérar fronça des sourcilles dans le bureau de Jarlaxle, la laisse émettait quelque chose d’étrange, visiblement personne n’attaqué Sekhmet mais c’était comme si elle faiblissait.
Cayn fit alors irruption dans la salle en pleurant.

OUUUUIIIIINNNNNN, Sekhmet elle est morte. Le magicien, il l'a tueeeerrrr !!!!

le demi élémentaire se releva brusquement une inquiétude qu’il n’avait encore jamais ressentie jusque la venait de naître en lui.
Il suivit rapidement le drow, ne sachant pas précisément ou se trouvait la démone, quand il arriva dans la pièce ou le corps de Sekhmet était allongé il prit la même position que Varloth auprès d’elle. Il examina lui même ce qu’il le pouvait encore, à cause du bandage.
Et jeta un coup d’œil au chef mercenaire qui incanter, malgré le sentiment d’urgence Zérar noté que ce drow avait plus d’un tours dans son sac.
Le demi élémentaire était dubitatif quand à l’utilité du « médecin »

-Ah heu... Le docteur se pencha, tremblant, sur Sekhmet. Heu... Je préconise une saignée et...

PAF!

Etrangement l’homme venait, non seulement de s’en prendre une belle d’un certain drow-pas-content-qu’on-touche-à-sa-copine, mais aussi celle d’un génasie-de-feus-énervé-qu’on-face-bobo-à-Sekhynounette.
L’humain en eu donc largement son compte.

"J’espère que vous avez mieux que ça en magasin…"

Visiblement oui car Varloth donna un nom et commença à incanter, il haussa un sourcille à la tea’lc
En voyant arrivé une vielle bique acariâtre.
Le demi élémentaire eu un petit sourire en voyant avec quel habilité Jarlaxle venait de convaincre la dite mémé de les aider.

"C’est que voyez-vous j’ai un peut mal au dos et …"

Le mercenaire laissa sa phrase en suspend alors que Zérar se convertie en brancardier sans brancard.

Mémé frappa du tranchant de la main le front du génasi :

-J'vous ai pas parlé à vous! Tu la lâches, et tu restes sages! Si j'ai besoin de toi mon garçon, j'te l'dirais!

Puis se tourna vers Jarlaxle.

-Vous avez mal au dos?
-Eh bien oui et c'est pour cela que...
-Retournez vous! ordonna Mémé.
-D'accord! Jarlaxle avait l'air franchement amusé, et décida de se prêter au jeu.

Mémé examina le mercenaire, avec une moue désapprobatrice.

-Ah! Typique! Vous vous asseyez mal! Inspirez un grand coup.
-Hum?

Crac!

-OUCH!
-Voilà. Maintenant que c'est réglé, vous et votre collègue là, elle désigna Varloth, vous la portez. Et sans discuter!

Et oui. Ce que Jarlaxle ne savait pas, c'est que la philosophie de Mémé, c'est : tu fais pas c'que tu veux, tu fais c'que j'dis!

Par ailleurs, un sourire amusé (mais légèrement crispé) il obéit : pendant que varloth attrapait Sekhmet par les jambes, Jarlaxle la pris par les épaules, solidement, en croisant les bras sur la poitrine de la dame.

-C'est de mauvais goût les bras Jarlaxle, j'ai l'impression d'aller à une momification.
-Ah? Oui, tiens! fit le mercenaire en gloussant.
-C'est finit vous deux? intervint Mémé.
-Oui oui!
-Oui oui!
-Héhé, ça t'apprendras à mettre les jambes sur le bureau.
-Tu veux peut-être que je lui dise que tu as aussi des problèmes de dos depuis que tu t'es ecrasé contre un mur de taverne? répliqua-murmura Jarlaxle.
-Vous baragouinez quoi?
-Rien rien!
-Rien rien!

Spaf! Spaf! Deux petites claques sur la tempe :

-On ne ment pas à une sorcière!

Le génasi fut surpris par la réaction de la vielle bique et comprit que si Sekhmet voulait de l’abus d’autorité elle risquait d’être servis !
Il ne put retenir un sourire en voyant le mercenaire se faire remettre en place (dans tout les sens du terme)
Le demi élémentaire se retint d’éclater de rire en suivant le petit convois.

*haaaa j’aurais aimé avoir une mémé comme ça*

Pendant une fraction de second, un éclaire même on vit presque Zérar une larmichette à l’œil en souriant, imaginant une mémé comme elle.
Ennnnnnnfin bref tout ça pour dire que le tueur était de plus en plus amusé par la scène, cependant l’inquiétude le fit rapidement redescendre sur terre (comme ça trop haut ? ha oui mince) bref l’inquiétude le fit rapidement redescendre trééééééééééés bas en ombreterre, la laisse lui permettait clairement de voir que la vie de Sekhmet ne tenait plus qu’a un file d’araignée.

Mémé répondit à Cayn, maintenant que les deux zouaves paraissaient à peu près calme :

-Ne t'inquiète pas mon garçon. Et appelle moi Mémé.

Puis elle continua de suivre le trio Sekhmet/Jarlaxle/Varloth.

-Varloth?
-Oui?
-Où va-t-on?
-Dans la chambre la plus confortable. Pourquoi?
-Oh pour savoir.
-Bah voilà.
-Varloth?
-Oui?
-C'est MA chambre la plus confortable!
-On ne peut rien te cacher!
-Z'avez quelque chose à y redire? demanda Mémé.
-Eh bien...
-Parfais!
-Hum...
-Héhéhé.
-Bon tant pis, je prendrais ta chambre en attendant Varloth.
-Hein?
-Bah tu n'auras qu'à dormir dans l'un des dortoirs. Ou dans la chambre de Zérar tiens, il y a deux lits.
-Rhâ!
-Héhéhé.

Peu après, les protagonistes arrivèrent devant la porte de la chambre dudit sire.

-Ouvre Varloth, ce n'est pas verrouillé.
-Piégé?
-Non plus!
-Bon.
-Je m'en charge. Ne la laches pas toi!
-Heu d'accord.

La porte s'ouvrit...

La chambre de Jarlaxle offrait un luxe sans pareille. Sûrement que nul autre palais drow ne pouvait offrir tant de confort, et de luxe.
Le matelat avait l'air si confortable qu'on se serait bien endormi dedans même en sachant que c'est le lit d'un drow mercenaire. Les couvertures, de velour aux couleurs élégantes et agréable à l'oeil avaient l'air confortables et chaudes. Des rideaux de couleurs sombres, idéal pour bien dormir (ou rêver dans le cas des elfes) entourait le lit à baldaquin.
A l'opposée, dans la pièce, trônait une bibliothèque contenant maintes ouvrages, et objets, pour lesquels n'importe quel mage se serait damné, même Elminster en personne. La bibliothèque était en chêne sculpté avec rafinement, représentant maintes scènes, personnages, voir même paysage. Les formes étaient soulignées par un feu féerique mauve.
A côté, un bureau du même bois, impécablement rangé, sculpté lui aussi, complétait l'aspect industrieux de ce coin de la pièce. Dessus, une magnifique plume aux couleurs chatoyantes, ainsi que quelques papiers, au hasard dessus, mais tellement bien disposés que même la personne la plus méticuleuse et maniaque n'aurait trouvé à y redire.
Plusieurs plantes élégantes, possédant de belles fleurs à douce fragance ornaient les coins de la pièce.
Et, curieusement, la pièce ne sentait ni le refermé, et on n'avais aucunement l'impression d'être sous terre.
On pouvait également voir une porte d'adamentine, cet alliage léger et résistant. Elle donnait sur une salle d'eau tout aussi luxueuse, qui aurait donné envie à Sekhmet d'y rester pendant des heures, voir plus.

...

Mais non! Je plaisantais! Ha! je vous ai bien eut hein?

En vérité, la chambre, de taille modeste, était celle d'un individu qui y venait de temps en temps pour dormir, se laver, ou être au calme (entre deux entretiens ou missions). Il y avait effectivement un bureau en chêne, solide, robuste et élégant, mais simple. De même pour l'armoire. Le lit avait également l'air d'un grand confort. De ce confort qui forcerai presque les lève-tôt à faire excepion et profiter d'une bonne grasse matinée, avec petit déjeuné au lit. Il y avait une seule plante, sans fleur, mais qui égayait efficacement l'ensemble.
La porte de la salle d'eau donnait effectivement sur une salle d'eau, mais elle aussi simple, celle d'un individu qui reconnait les bénéfices de l'hygiène, mais n'y passant pas plus de temps que nécessaire.

Bref! Jarlaxle et Varloth s'approchèrent tout deux du lit, et y déposèrent doucement Sekhmet.

-Pas de fenêtre? demanda Mémé.
-Hélas non, j'en ai bien peur ma dame...
-Mademoiselle, corrigea sèchement Mémé.
-Mademoiselle, répéta Jarlaxle.

Varloth avec lui dans sa chambre … même pas droit à un peut d’intimité ralala ça risque d’être gai … (Ouais bon ça vas hein ho faut pas pousser non plus non mais rholalala ces jeunes que des esprits mal placé. … Bon) ça risque d’être joyeux (voilaaaa tu est content ? Tu à bien rie ? Je continue)
Le demi élémentaire jeta un coup d’œil à la pièce plus par réflexe que par réelle envies de voire la chambre du mercenaire.
Il laissa les deux drow déposer Sekhmet sur le lit et se positionna non loin de lui mais laissa un espace suffisant pour que Mémé ne se dise pas que le type tout rouge la gênait.

Pendant que "papa" Jarlaxle et "fiston" Varloth se chamaillaient, la Laisse que tenait Zérar refroidissait jusqu’à devenir glaciale.

Sekhmet avait prit un gros risque en donnant ainsi presque tout son sang.
Et, elle avait espéré que les soins furent plus rapidement donnés. Les Drows traînaient, avaient perdu du temps durant le transport. Le linge autour du poignet était déjà rouge du sang qui coulait hors de la plaie et commençait à imbiber les draps du lit.
La démone dût se résoudre à comprendre que son calcul était mauvais.

Les pupilles de ses yeux souvrirent en grands, ses mains se crispérent, et son corps félin prit une dernière et douloureuse inspiration et… le cœur s’arrêta dans une douce expiration alors que ses mains s'ouvrirent lentements.

(hrp : je m’étais donnée la limite de vie de Sekhmet, vendredi 21h.)

Voyant que l'enveloppe terrestre de Sekhmet allait définitivement rendre l'âme, Varloth ne prit pas de temps en imprécations, jurons ou autre.
Bien que très peu porté sur le premier secoure, il avait quelques connaissances, et pas mal de pratique. Comme la nécromancie peut se transformer en magie de vie, la torture pouvait devenir l'art de maintenir vivant. Tout d'abord, relancer le coeur.

Varloth fit un bouche à bouche à Sekhmet, trois fois, avant d'enchaîner sur un massage cardiaque.

Mémé, se tourna vers les autres :

-Rendez vous utile! Il faut de l'eau chaude, de l'eau froide, du tissus, si vous avez des herbes cicatrisantes ou stimulantes, amenez les. Et bougez vous! Tout de suite!

Et toi continue mons gars. Si tu t'arrêtes pas elle à une chance, dit-elle à Varloth. Et si t'y crois, ptêt ben qu'elle en aura deux!

Celui-ci acquiesça, et continua.

Jarlaxle avait l'habitude de désobéir à des matrones. Mais la voie de Mémé réveillait les échos enfouis de la voie de la grand mère autoritaire qui crie sur tout le monde en cas d'urgence, et qui s'attend à ce qu'on lui obéisse dans la seconde, voir moins.
Bref, il obéit, allant chercher le nécessaire. Voir plus. Il avait remarqué l'empressement de Varloth, et se dis que s'il voulait lui gagner des remerciements, et la confiance de Zérar, c'était le moment, ou jamais.

Varloth, lui, continuait avec l’énergie du désespoir. Il l’avait perdue suffisamment de fois pour la laisser s’échapper ainsi. Pas question. Il s’appliquait soigneusement les mains sur la poitrine de Sekhmet, et s'appliquait à lui donner l'impulsion nécessaire au cœur sans cesser de parler :

-Tu ne vas pas me laisser tomber maintenant. J’ai assez eu de mal comme ça
pour te retrouver. Tu ne meurs pas sans mon autorisation !

Il s'efforçait de ne pas penser à autre chose qu'à ses efforts. Difficile pourtant de ne pas penser aux bons moments passés avec la femme-chat, et les mauvais aussi, surtout les mauvais, ceux qui vous minent, ceux que l’on regrette quand on est sur le point de perdre celle que… Non ! Pas question de la perdre ! Pas cette fois ! Pas comme ça !
Il se reprit de cet instant de flottement. Avec son assurance typique un peu
émoussée, il se convint qu'elle allait survivre, elle devait survivre :

-Ne me laisse pas tomber ! Ne pars pas ! Allez, reste avec moi !

Reprenant son souffle, il lui fit un nouveau bouche-à-bouche. Il aurait voulu l’embrasser, lui caresser les cheveux et la nuque, mais il devait la sauver, c’était sa priorité, son devoir, son unique raison de vivre actuelle.

Zérar sentie la laisse devenir glacé et cela ne luis plus pas, mais alors pas du tout !
Voyant la réaction de Varloth le génasi n’en prit pas ombrage, au contraire, les deux agirent pour sauver un être qu’ils ne voulaient pas voir mourir.

*Ha elle veut de l’eau chaude !*

Le demi élémentaire arriva dans la salle d’eau et en pris une bassine, retirant promptement ses gant il les jeta le plus vite possible et plongea ses mains dans l’eau, une chaleur émana alors du génasi de feu se répandant dans toute la pièce, il revint à peine un instant plus tard avec l’eau chaude, puis se mit à chauffer la pièce afin que la chaleur corporel de Sekhmet parte le moins vite possible.
Il sortit ensuite une fiole contenant un liquide rouge, et la donna à Mémé cirdutemps.

"Un fortifiant donné lui si il est efficaces."

Voyant faire Varloth le demi élémentaire aurait voulus faire plus, bien plus mais il ne pouvait rien de plus.

Le premier manifestement de vie fut un toussotement étouffé.
Le second fut une tentative de gifle, réflexe avorté par manque évident de force. Sa main retomba mollement sur les couvertures.
Sekhmet ouvrit lentement les yeux dont les paupières semblaient trop lourdes.

-Varl??.. tu... me plotes... les seins??...

Varloth intervint en plein massage cardiaque : pas de magie! Ce serait encore pire!

Mémé acquiesça. C'était une des règles de la sorcellerie.

Sekhmet ouvrit lentement les yeux dont les paupières semblaient trop lourdes.

-Varl??.. tu... me plotes... les seins??...

Varloth parti dans un long soupire. Il était soulagé. Soulagé de retrouver sa Sekhmet. Toujours la même, même quand elle venait de passer à un fil de soie de la mort. Elle venait de le libérer d'une grosse tension, qu'il aurait appelé peur s'il n'avait été un drow. Qu'il décida d'appeler peur. A ce moment, il ne pouvait pas être hypocrite avec quiconque.

Il repris aussi son souffle. S'apercevant qu'il était quasiment en apnée depuis qu'il avait vu Sekhmet "mourir".

Caressant la joue de Sekhmet, et déglutissant, il dit :

-Gardes tes forces pour plus tard. Contentes toi de te laisser soigner pour le moment!

Il lui glissa une main derrière la nuque, pour l'aider à réspirer, en inclinant très légèrment la tête.

À ce moment arriva Jarlaxle.

-Je pose tout ça là. Oh, il y a un mieux! Remarquez, ça ne pouvait guère être pire.
-Beau travail mon garçon, dit Mémé à Varloth. Mais c'est pas encore fini alors t'endors pas.
-... Aucun risque. Celui-ci se ressaisit, près à obéir au besoin de Sekhmet.

Mémé entreprit alors avec ce qu'avait apporté Jarlaxle de refermer la blessure.

-Magique ou pas ton remontant, demanda-t-elle à Zérar.

HRP : var non, mais mwa dodo...

épuisé et mal de tête^^

Zérar regarda Sekhmet ouvrire les yeux, et poussa le premier soupire de soulagement qui n’était pas purement égoïste, son ancien mentor lui aurait donné une taloche en lui hurlant qu’il devenait faible … c’était peut être à cause de se genre de chose qu’il avait fini par le tuer.

"Rien de magique. Et Varloth tu vas pas quand même nous la jouer paladin transit ? Non mais reprend toi ou je t’assomme, parce que la franchement tu fait peur."

Le demi élémentaire s’approcha du lit et fit une tape à la main de Varloth pour lui dégager du visage de Sekhmet.

"Allez! Va respirer un coup et plus loin, le drow, je te sens tendu, là!" "

Aidant Varloth à ce décider, il le poussa hors du lit sans ménagement pour prendre sa place.

Entre deux respirations bruyantes, Sekhmet demanda :
Zérar … Cayn ?.... Va bien?

Elle regardait la scène comme n’étant pas vraiment actrice de celle-ci.
Observant ceux qui soignaient son bras.
C’est qui cette vieille peau ?
Questionna-t-elle encore à demi consciente.

Zérar se tourna vers Sekhmet.

"Cayn vas bien, c’est lui qui nous à alerté, encore heureux d’ailleurs."

Le demi élémentaire eu un sourire en entendant Sekhmet parler de Mémé Cirdutemps.

"Alors la « Vielle bique » comme tu dit, c’est mémé Cirdutemps, elle devrait s’occuper de toi le temps que tu récupère."

Le génasi aurait pus ajouter que c’était Varloth qui l’avait invoqué mais après tout à quoi bon ?
Maintenant Que le tueur était plus proche de la démone, elle se rendit compte que c’était lui qui émettait de la chaleur.
Zérar se souvint qu’elle l’avait surnommé Bouillotte et bien il était temps d’honorer se surnom, se disant qu’agire valait mieux que parler il s’allongea au coté de Sekhmet sur les draps et passa un bras au dessus de sa tête, la douce chaleur irradiant son corps épuisé.

Sekhmet tourna lentement la tête vers le Genasi, puis elle la posa contre le torse de celui-ci.
Bouill…otte ? Pas dit bique … dit peau…
Remarqua la démone qui n’avait pas bonne mine avec sa peau bleu pâle… mais pour une personne avec si peu de sang quoi de plus normal ?
Même pas… force de prendre… chaleur… Varloth où?

"Ha alors c’est moi qui l’ai peut être dit …"

Zérar regarda Sekhmet elle était vraiment faible.

"Varloth doit être en train de me maudire et peut être même qu’il cherche à savoir ou me planter une dague dans le dos je crois …"

Le demi élémentaire chercha à fournire de la chaleur à la démone mais elle était épuisé.

Sans qu’il sache pourquoi, car n’étant pas conscient au moment de la morsure, Cayn se sentait coupable. Toujours en caleçon puisqu’on ne lui avait pas proposé de vêtements à se taille, il était allé s’allongé dans un coin de mur. Des larmes coulaient sur ses joues et son angoisse de diminuait pas, incapable d’entendre les murmures de Sekhmet d’où il était.

Varloth s'approcha de Sekhmet. Il lui tourna doucement le visage de la main. Approchant son visage près du sien, cherchant son regard, il demanda :

-Je suis là. Qu'y a-t-il?

Le tout en ignorant copieusement Zérar, dont il n'avait absolument et strictement rien à faire. Il n'allait pas se disputer maintenant, ce n'était vraiment pas le moment. Par ailleurs, il n'avait pas coeur à ça.

Chopant une autre couverture, et poussant Zérar plus loin par la même occasion (de toute façon, il ne servait à rien pour Varloth), il en couvrit Sekhmet, laissant toutefois son bras blessé à l'air libre, pour que Mémé puisse continuer à le soigner.
Il pris la main de son autre bras, et essaya de lui réchauffer les doigts. Ce n'était pas grand chose évidemment, mais c'était l'un des détails qui pouvait faire la différence

Jarlaxle, toujours spectateur, regardait la scène, visiblement très amusé.

Ni l'un ni l'autre ne savent pour le moment qu'ils vont devoir se supporter. Ça promet de bons moments!

Mémé considéra la bouteille avec méfiance. Elle ne faisait pas confiance aux hommes tous rouges. Elle ne faisait confiance à personne de toute façon. En revanche, elle faisait confiance en ses propres remèdes. Dommage qu'elle n'en ait aucun sur elle. Mais pas ceux des autres. Si ça se trouve, ce n'était pas un placebo. Mémé croyait beaucoup aux placebos. Le meilleurs moyen de guérir quelqu'un c'est de le convaincre qu'il va guérir. Peu importe, elle continua de soigner la blessure. Elle était profonde, et empêcher un poigner ainsi blessé de saigner, rapidement, exigeait des efforts et de l'atention.

Toi… mort!
Dit-elle à Varloth.
Cherchée… partout… et… retrouve…toucher… seins ? Pas…chie…
Elle s’arrêta, le peu de sang qui lui restait, était, tout de même, commun à celui de Cayn.
Ce sang commun lui permettait de sentir Cayn.
Cayn froid... seul... triste…Cayn enfant… mon enfant… Cayn où ?

Devant l'antre du Bregan d'Aerthe, un personnage portant une tenue de cuir s'arrèta, ce qui fit cliqueter ses deux sabres, pendus a sa ceinture. Il contempla un insant l'endroit et soupira.

"foutus nobles..."

Avant de s'engouffrer dans l'endroit afin de mener a bien sa mission pathétique le plus vite possible.

Quelque temps avant, en fait, a un moment de sa courte aventure avec Sekhmet, Varloth et Zerar, le jeune drow d'adoption avait été contacté par un de ses très anciens "amis" drow. Celui-ci etait un noble, au grand dam d'Elthen. Et il avait une centaine d'années auparavent, contracté une dette envers ce noble drow. Sous peine de passer a la casserole, ou tout du moins d'etre poursuivi pendant une bonne centaine d'années par des assassins hors-pair, Elthen se vit obligé d'éliminer un autre noble au nom tarabiscoté et purement imprononcable. Mais Elthen, qui se voyait mal infiltrer une demeure de noble, etant donné que le mot infiltration ne figurait pas dans son vocabulaire, décida, au grand dam, cette fois-ci, de ses pièces d'or, de faire appel au Bregan d'Aerthe.

C'etait ainsi qu'il se retrouvait ce jour la a entrer dans l'antre d'une des organisations les plus puissantes de l'Underdark, a la recherdche de son chef, Jarlaxle.
Pour plus de précaution, et etant donné la couleur de sa peau qui aurait pu alerter les drow, il s'etait drownisé pour l'occasion et passait ainsi pour un simple messager.

Après avoir expliqué sa mission a un ou deux hommes de main, montré l'etendue de la paye qu'il donnerait pour la mission, il se vit inviter a attendre le retour de Jarlaxle, qui s'etait absenté.
Il soupira..

"Foutus nobles..."

Varloth répondit :

-Moi aussi je suis très heureux de te revoir. Je te cherchais aussi figures-toi.

Pendant qu'il disait cela, il réflechissait au comportement de Sekhmet. Elle venait de frôler la mort, il s'inquiétait pour elle, sans doute plus qu'elle même ne s'inquiétait pour son propre état... Etait-elle seulement capable de s'en rendre compte?

Bref... Il fut aussi très intrigué par ses paroles.

Il jeta un regard à Cayn, enfant, dans un coin. En train de pleurer.

-"Mon enfant??"

Mais les questions qui prenaient formes dans son esprit trouveraient leurs réponses plus tard.

-Cayn? Tu ne viens pas voir Sekhmet? Lui demanda-t-il.

Cayn releva la tête et essuya ses larmes. Il n’était pas bon de pleurer et encore moins de le montrer aux autres lui conseilla une voix intérieure. Comprenant que Sekhmet allait mieux, il s’approcha du lit et posa doucement sa tête sur les draps, juste à coté du ventre de la blessé.

-Tu vas pas mourir hein ?

Pendant ce temps, Jarlaxle sorti de ce qu'il avait amené, des vêtements. il les mits en évidence, avant de s'éclipser, tout en mémorisant bien ce qu'il avait vu et entendu, avec un air songeur. D'évidence, la personne qui venait de se faire sauver n'était pas de très bonne humeur envers son sauveur.

Cela le fit glousser, une fois dans le couloir.

Il est têtu Varloth. Borné, têtu. Héhéhé.

Mais bref. Il avait un client.

Pendant ce temps, Mémé continuait son travail.

Elthen, qui ne patientait pas depuis bien longtemps, en avait déja assez d'attendre. La patience n'etait vraiment pas son fort. Commencant a s'impatienter, il vit arriver vers lui un drow qu'il reconnut immédiatement comme Jarlaxle. Un chef d'une organisation de mercenaires célèbre dans l'underdark, ca ne passe pas innapercu, ou alors si, mais la c'est moins interessant.

" Jarlaxle, je présume?"

Lanca un Elthen drow avec une voix mélancolique a l'adresse de l'homme qui marchait vers lui.

Zérar reprit sa place, alors que Varloth joué les Roméo qui à presque perdus sa Juliette mais la Juliette était, dans ce cas la, de mauvaise humeur, comment ne pas être outré devant le dénigrement de cette œuvre ? Shakespeare viens de se retourner dans sa tombe.

"Dite mon remède est loin d’être un poison, ce n’est qu’un fortifiant aidant à récupérer plus vite de la fatigue ou, dans le pire des cas, d’une perte de sang importante, il n’y à rien de magique la dedans."

Il se tourna alors vers Sekhmet.

"Il y a même une pointe d’essence de feus ça donne un petit goût vivifiant, en plus ça réchauffe.
Laisse donc de la place à Mémé Cirdutemps Varloth, qu’elle puis lui donner."