[RP]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Finissant par arriver à la taverne, Varloth vit Sekhmet et celui-qu'il pensait être Seldnaufein malgré son apparence près du feu.

Se dirigeant vers eux, il déposa un baiser sur la joue de Sekhmet avant de dire : Ravie de te revoir.

Le génasi entra à la suite de Varloth et déposa Elthen sur une chaise non loin de lui.

"Créfieud ! C’est qu’il pèse lourd le p’tit gars, m’étonne pas il à tellement mangé tout à l’heure."

Sekhmet devait bien se demander qui pouvait être cette étrange paysans.

"Créfieud prenait pas froid ma bonne dame avec cette tenu vous pourriez avoir des engelures si vous vous baignez dans l’eau trop froide."

Zérar fit un clin d’œil très discret à l’attention de la féline, toujours dans son rôle de paysans avec un fort accent.

Un baiser sur la joue!!
Elle détestait ce genre d’acte guimauvesque et sa réaction ne se fit pas attendre, d’un large et brutal geste, elle répandit les cendres brûlantes de son kiseru* sur le visage du Drow qui avait osé la toucher ainsi.

HRP :* J’ai enfin trouvé le nom de la fameuse pipe très longue dont je parle souvent !!
http://www.taima.org/img/kiseru3.jpg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiseru#Description

Puis, elle se leva, visiblement d’une humeur massacrante, elle détailla de haut en bas le paysan.
Un clin d’œil ? Elle l’observa par-delà les apparences, hum. L’aura du Genasi. Bien.
Son sombre regard se posa, enfin, sur le prêtre de Vhaeraun.

Les mâles avaient toujours cette mauvaise habitude de s’asseoir en écartant les jambes, laissant leurs parties sensibles à découvert, ce qui arrangeait parfaitement Sekhmet qui y enfonça profondément son talon 20 fois de suite très rapidement, le soulevant à peine. Et ce fut avec hargne, non contenue, qu’elle appuya de tout son poids sur cet endroit. Cette posture dévoilait une longue jambe, gracile, qu’un lacet de sandale venait parcourir en des croisillons par-dessus les rayures félines et elle réposa ses coudes sur le genou ainsi relevé, soutenant son visage du revers de la main qui tenait le kiseru, élégamment.

Avec un calme teinté de sournoiserie, elle demanda :
-Tu as mal, j’espère ? Maintenant que nous sommes au complet, nous allons discuter. Je sais tout ce que je dois savoir et si tu ne veux pas pas vivre les pires instant de ton existence dérisoire, tu devras céder la laisse à Varloth, en attendant que je trouve mieux...

Elle afficha un sourire cruel.
... ordre du Big Patron.
Monsieur « couleurs stroboscopiques » a oublié de préciser, dans le pacte qui m’unie avec lui, que mon utérus était compris. Pas de chance, hein ?
Et on ne négocie pas avec mon utérus.

Du fourneau de sa pipe, elle releva, avec une fausse douceur, le visage du nécromant.
Et on me regarde quand je parle, mon chéri. J’hésite, tes yeux, étaient-ils fixés sur ma jambe ou ton entre-jamde ? Attention à ta réponse, mon amour.

Lui susurra-t-elle en ramenant son visage contre le sien, le tirant par la chaine tant convoité, accentuant ainsi sa douleur à un endroit précis où le pied feminin semblait avoir trouvé confort.

Au fait, tu payes les chambres, la tournée et le repas. Je vais t'apprendre à me déranger quand il ne faut pas. Varloth, toi, tu m'attendras dans ma chambre vers midi. Il faudra bien que je me détende après m’être épuisée…

Elle laissa choir le Demi-drow pour aller vers le Génasi le regardant avec un air stricte.
Avec monsieur peau de braise. Toi, au moins, Adressa-t-elle à Zerar, tu me sembles équilibré et tu seras plus reposant qu’Arnold et Willy (Seldnaufein et Varloth)… Hum… humour d’Extra-planaire, tu ne peux pas comprendre.

Sekhmet s'éloigna pour s'installer à une table, seule, pour y recharger sa longue pipe d'or de l'étrange mélange de drogue.

Sekhmet, la démone acariâtre et féministe était de retour, de concert avec le levé du Soleil, son astre, son symbole, dont, jadis, elle était la puissance destructrice.
Elle avait eu un instant de faiblesse envers un minable mâle et, à présent, elle le regrettait amèrement. Les hommes amoureux deviennent possessifs et souvent en mal. Ils se comportent comme de sales petits adolescents, se chamaillant et se révoltant au moindre prétexte, perdant leurs moyens au moindres doutes. Déjà qu’en temps normal les mâles n’étaient pas des cadeaux, alors amoureux, le mâle devenait une créature insupportable qu’il fallait supprimer au plus vite pour maintenir l’équilibre d’un groupe ou d’une nation.
Oui, Sekhmet haïssait profondément les hommes et les méprisait, mais elle avait ses raisons dont seuls quelques dieux connaissaient l’origine. Elle haïssait aussi ce sentiment d’Amour et avait tôt fait de le chasser de son âme quand celui-ci se manifestait, prenant distance avec l’objet de cette aberration et le traitant comme le simple objet sexuel qu’il était.

Varloth s'était attendu à une telle réaction.

Si ce sont des explications que tu veux Sekhmet, elles n'attendent pas.

Varloth croisa les bras. Pas question de la laisser croire avec des ânnerie.

Visiblement tu veux mettre les choses au clair, et le plus tôt sera le mieux.

Entrant à son tour dans l’auberge, Cayn déposa sur un fauteuil le drow déguisé qu’il avait accepté de porter.
Il assista ensuite à la scène de ménage entre le femelle/fauve et les trois mâles. Leur surnombre ne servie à rien et ils se firent joliment remettre en place. Cayn l’aurai volontiers applaudis, mais se rappelant son erreur, il jugea que c’était à éviter.
Après une telle démonstration d’autorité, régna unsentiment de gêne. Cayn toussa plusieurs fois et très fort. Non qu’il voulu qu’on l’écoute, il n’avait rien à dire. Pas plus pour attirer l’attention sur lui ou pour attirer leur regard sur un élément important. Juste parce qu’il n’aimait pas le silence.
Puis, voyant qu’il avait installé son paquet sur le dernier fauteuil libre, il le fit tomber par terre avant de s’installer et de se servir du corps comme repose pieds.

Le génasi déguisé regarda passer Sekhmet avec un petit sourire en coin.

"Créfieud maitnant qu’vous êtes la j’peut r’partire aller à la prochaine."

Le faux paysans sortit et quelques minutes plus tard Zérar rerentra dans l’auberge sous sa vrais forme toujours caché sous sa capuche, dans ces lieux mal famé la mode de rigueur passait presque aussi inaperçu qu’un rat dans un égout.

"Tien enfin je vous retrouve."

Le génasi s’assit nonchalamment sur le siège qu’il avait quitter auparavant.

Elle dénigra Varloth par de simples mots d’une logique implacable et destructrice, mais quoi de plus normal pour une Ex-Déesse de la guerre :

Les choses sont claires, tu es un Drow, une créature des cavernes et, moi, je suis Sekhmet, l’œil de Ra, une créature de feu. Pffffff
Elle souffla ses vapeurs d’opium.
Je suis un phénix vivant dans les déserts (on sent bien le divin côté modeste) et toi, un champignon qui ne peut croître que dans l’humidité.
Nous n’avons aucun point commun. Cette amourette me fut distrayante et pour toi, j’espère qu’elle te servira de leçon : tu ne dois pas t’affaiblir pour une femelle, quelle qu’elle soit.

Elle se recula, et croisa ses pieds sur la table, mettant à nouveau ces jambes à nues.

Alors ? Qui est ce jeune homme souffreteux ?
Dit-elle en regardant Cayn.
Je sais qu’il siffle mal mais mis à part ça. Hum ? Zérar ?

Cayn se leva quand il comprit que la féline lui parlait.

-Oh, désolé, je manque à mon devoir le plus élémentaire.
Je me nomme Cayn Arbinger. Je viens de Mhôrizon. Capital du conté de Malterre. Au sud du pays de Brez. Et vous ? J’ai crus comprendre que vous n’étiez pas un lycanthrope. Et je m’excuse de vous avoir prit pour un simple être féline. D’où je viens les créatures telles que vous n’existes pas. Aussi, j’espère que vous pardonnerez mon erreur. Ce n’était du qu’à mon égarement. Et nullement à une envie de vous humilier.

M'affaiblir pour une femelle? Je ne me suis jamais affaibli pour personne. Pas même pour toi, puisque c'est visiblement ce que tu à l'air de penser. Toutefois je serais curieux de savoir ce qui te fais penser ça...

Et tu fumes encore de la drogue, dit Varloth avec amusement, reconnaissant l'odeur caractéristique. Pour lui ça signifiait qu'il y avait autre chose derrière, mais en l'état il ne risquait pas de savoir quoi.

Soit un gentil petit drow, occupe toi de TA santé et non de la mienne.

Varloth est ses crises d’adolescent. La démone aurait pu lui répondre mais elle l’ignora préférant attacher de l’importance à l’étranger.

Le pays de Brez, dites-vous?

Tandis qu’elle s’approchait de lui, tendant la main pour un baisemain, test idéal pour connaître la condition sociale d’un individu, elle pensait que ce nom, Brez, lui disait quelque chose.

Brez ? Sur quel continent est-ce ? Pour l’incident du lycanthrope, considérez moi comme tel. Bien que Je sois un model unique, presque une expérience des Serpents réussit. Héhéhé. Humour d’Extérieur, pardon, c’est incompréhensible à moins d’une explication.

La féline lui tendis la main et Cayn se figea l’espace de quelques secondes. Cherchant la meilleur manière de se conduire. D’habitude c’était son maître qui s’occupait de recevoir les grandes dames de la noblesse. Il tenta tout de même de l’imiter et se baissa, prit délicatement la main de la féline la porta à son front puis à ses lèvres mais sans y déposer de baiser.

-Vous avez voyagé à Brez ? Avez-vous visité Lyarn ? Notre capital est un joyau d’architecture. Rien à voir avec celle de ces pouilleux de Largien. Ils nous font toujours la guerre mais sont incapables de réels avancés technologique.

(HRP : Le monde d’où vient Cayn n’existe pas. Je l’ai imaginé avec des amis. Aucune chance que vous le connaissiez.)

Varloth la regarda, amusé. Un champignon? Non, un scorpion, songea-t-il.

Et bien tant pis! J'aurais cru que tu étais un petit peu plus curieuse!

Bien, j'ai à faire, dit-il.

Remettant son chapeau dans une pose théatrale, il s'en retourna vers le demi-drow.

Il s'asseya sur un fauteuil, en face de lui, l'air calme et détendu, amusé même. Il songeait qu'avoir fait croire à cet orgeuilleux que Sekhmet était sa faiblesse l'amusait. S'il continuait ainsi, il serait persuadé de pouvoir anticiper ses actions.

Il avait décidé que désormais, il serait changeant, imprévisible, étrange. Jarlaxle lui avait fait montre de l'éfficacité d'un tel comportement après tout.

Sekhmet sourit au baisemain.

Vous n’avez pas l’habitude, vous.
Peu importe les mondes, c’est toujours l’homme qui se penche sur la main de la dame et non la main de celle-ci qui va à la bouche.

Elle se rassit, invitant d’un geste l’inconnu à faire de même.

Voulez-vous fumer ? Je peux vous préparer quelque chose contre votre toux. Je dois avouez que ces noms ne me sont pas inconnus, mais, mit ensemble, ils me sont étrangers. J’ai beaucoup voyagé mais… La magie existe-t-elle en votre région ?

Elle regarda d'un oeil curieux Varloth.

Parfait! murmura-t-elle, il a abandonné, les mâles Drows sont, heureusement, peu persévérant.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein avait récupéré du massacre de sa descendance. Elle frappe fort, la brillante garce!
Pff! Elle lui avait encore détruit ses Stone Skins! Ce genre de sort coûte cher en puissance magique. Il avait la flemme d'en refaire... et surtout, il avait usé toutes ses Stone Skins mémorisées.
Il sortit de sa besace une blague de tabac et une petite pipe en bois. Méthodiquement, il bourra celle-ci quand Varloth s’assit en face de son fauteuil.

Alors ? Tu espères lui faire croire que ses paroles ne t’affectent pas ? Si tu penses que cela va la ré attirer vers toi dans la tactique du « poursuis la et elle te fuira, fuis la et elle te poursuivra », je te rassure : ça ne marchera pas.
Elle s’en moque éperdument en ce moment. Oh ! Tu vas me dire que tu le sais et que cela t’importe peu. Vu ton comportement vis-à-vis de moi et vu ton regard quand je l’ai embrassée, je doute de ta sincérité si tu oses me déblatérer ces propos à la fausse contenance manifeste !
Pour l’instant, sa soif de savoir s’est abattue sur cet homme venu de loin. Drôle de coupe de vêtements d’ailleurs. Et peut-être sur le Génasi, plus tard. Après tout, le feu attire le feu. D’un autre coté, pour éviter les incendies ; on pratique la technique de la terre brûlée. Je me demande comment cela va se passer.

Il se pencha et, avec la pince métallique prévue à cet effet, attrapa un morceau de braise pour allumer sa pipe et aspirer une grande bouffée de tabac.

Je crois que c’est elle qui m’a donné l’habitude de fumer ceci ! Agréable moment de détente car, je l’espère, ton fou furieux enchaîné et toi n’allez pas tenter de me tuer. Du moins pas ici : les dégâts du combat seront conséquents et très loin d’être discrets.
J’adore ce genre de situations… ah… comment dit cette charmante Sekhmet, déjà ?... Vaudevillesque ! Cela signifie « empli de quiproquos qui tournent la situation à l’absurde ».
Hahahahahaha !

-Je ne fume pas. Merci. Quand à la magie, elle existe. Mon maître été par ailleurs un mage reconnu. Il dînait fréquemment avec Lord Assebht qui était son « mécène.» Mon maître était passionné par la mort. Il a toujours voulu la contrôler. Et il a réussi. Du moins en partie. Mais je dois vous ennuyer avec les histoires de ce vieux fou. D’ailleurs, je ne suis même pas sur qu’il soit encore en vie. Parlons plutôt de vous. Vous savez voyager à travers les mondes ? Êtes vous capable de voir les poches intra-mondes ?

Comme d’habitude, Cayn avait complètement oublié ce qui l’entourait, comme chaque fois qu’il parlait d’un sujet qui le passionnait. S’il avait bien comprit, cette féline était capable de voyager à travers les mondes. S’il arriver à obtenir d’elle le moyen d’en faire autant, il pourrait retourner à Mhôrizon et obtenir le titre de mage senior. Peut être même mettre la main sur les travaux de son maître. Cette perspective le fit sourire.

Elle le scruta, perplexe.

Il venait subitement de bifurquer de sujet, pourquoi? Pour la faire parler, elle, et il ne s’en cachait pas.
Tient donc ? Sa soif de savoir est-elle exploitable?
Elle n’avait aucun doute la dessus, mais par principe, elle se posait la question.

Qu’es-tu prêt à me donner en échange de ma réponse, toi, élève déchut de son maître.
Rétorqua la démone avide.
Car si de ton maître tu avais encore les faveurs, le mécène de celui-ci serait le tient et de la santé de ton maître, ainsi que de l’avancement des ses travaux, tu serais au courant.

-Pour faire une offre, encore me faudrait il savoir ce que vous désirez. Quand à mon maître, s’il est encore en vie, sa santé n’est pas source de spéculation. Je suis sur qu’il aura trouvé un pauvre mendiant à qui voler la force vitale pour continuer son existence.
Et si je reviens dans mon monde, il me faudra être devenue puissant pour compter parmi ses amis. Dans le cas contraire, me tenir de nouveau en face de lui serai un acte suicidaire. Je connais trop de ses secrets pour qu’il me laisse encore en vie. C’est bien le problème avec les expériences trop réussites. Au début on les montres avec fierté, on joue un peu avec. Puis un jour on se rend compte qu’on aurait du s’en débarrasser.

Cayn sourit à nouveau en secouant légèrement la tête.

-Mais bon. Le passé reste le passé. Inutile que je vous ennuis avec mes petites histoires. Si vous me disiez ce que vous, vous désirez.

Cayn sentait qu’il pouvait tirer un grand profit d’une bonne négociation. D’autant plus que de tous ce qu’il pouvait offrir en retour ne serait réellement de sa poche.

La plus grande offrande que tu puisses me faire c’est, qu’une fois de retour en ton monde, de m’invoquer. J’ai l’impression de ne pas connaître ton univers, ce qui veut dire que certaines de mes connaissances l’ignorent aussi… Nous sommes des conquérants. Dit-elle avec amusement.

Auriez-vous du feu?
En principe, elle créait de petites flammèches du bout de ces doigts pour allumer son kiseru qui venait de s’éteindre, mais, devant cet homme, hors de question.

De plus, vos petites histoires sont loin de m’ennuyer. Est-ce magiquement ou scientifiquement que votre maître a prolongé sa vie?

Cayn sourit. Voila une proposition tout à fait acceptable. Au terme d’invocation, il comprit que la féline devait être une sorte de démon. Intéressant.
Il secoua négativement la tête à son attention.

- Je n’ai pas de feu. Désolé. Quand à vous invoquez, je n’y voie aucun inconvénient. Je n’ai jamais invoquer de créature et cela pourrait s’avérez amusant.
Pour ce qui est de mon maître, il utilise des deux artifices pour se maintenir en vie. Par exemple, il utilise de drogues pour que son cerveau reste fonctionnel. Il dispose aussi d’un cœur mécanique qui marche grâce sort créer spécialement pour le faire marcher. Je ne vous cache pas que mon maître n’est plus très beau à voir. Mais force est de constaté qu’il dispose encore de toutes ses capacités intellectuel malgré son grand âge. Presque autant que la somme des âges de tous les cobayes qu’il a fallut pour parvenir à ce résultat.
Mais nous parlions de la façon de voyager entre les mondes. Si vous m’en parliez un peu plus ?

Varloth sourit. Jusqu'à maintenant, le mage croyait exactement ce qu'il voulait qu'il croit. A vrai dire, il n'avait eut qu'une seule réaction impulsive, au début. Par la suite, ce ne fut qu'apparence.

Vraiment, tu doutes de moi? Comme c'est charmant... Et innatendu! répliqua-t-il.

Il n'avait pas l'intention de fuire Sekhmet, ni de s'acharner sur elle, car de son point de vue, ça n'était pas souhaitable. Si elle agissait ainsi, c'est qu'elle avait de bonne raison. Et à vrai dire ça l'arrangeait, car il aurait fait de même.

A propos de Vaudeville, je suis sûr que Jarlaxle trouverais ta remarque amusante. Il eut un petit rire. C'est son fond de commerce après tout. Mais rassure toi. Je n'ai pas l'intention de te tuer. Pour le moment, évidemment. Rien ne dis qu'à l'avenir, poussé par une raison obscure que même Vhaeraun ignore encore, je doive mettre fin à ton existance... Essayer bien sûr, ajouta-t-il.

Varloth sorti son grimoire. Volume épais entassant des conaissances plus large que celle que l'on enseignait à Sorcere. Car, il avait tout simplement utilisé le grimoire de son ancètre et homonyme, fondateur de la maison noble de Chaulssin que fut les Aenen'Dyrr. Qui n'avaient, à l'époque de sa grandeur, rien à envier aux mages Agrach'Dyr de Menzoberranzan.
Le grimoire était épais, et sur la couverture un motif de scorpion noir semblait bouger. Le tout en fait une habile illusion d'optique... Cachant le véritable danger qu'offrait le livre aux imprudents.

Il l'ouvrit pour le feuilleter, tout en demandant à Seldnaufein : Êtes vous un alchimiste?

Il y a différentes façons de parcourir les mondes. Mais une chose est essentielle à savoir : où sont les mondes de Loi et où sont ceux de Chaos.
Mais avant tout, il me faudra une petite signature.

Sortit de nulle part, un parchemin se forma sur la table, parcourut d'une écriture faite d’étranges dessins et incompréhensible pour la totalité des personnes présentes dans la taverne, de toute façon, seule les personnes concernées par le pacte pouvaient voir celui-ci.

Au fait ? Dans votre monde, avez-vous des elfes noirs? Des Drows, des Ilythiriien ?

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Essayer, oui, c’est certain !
Moi ? Douter de toi ? Oh ! Pourquoi le ferai-je ?

Seldnaufein tourna le regard vers Sekhmet, lui adressant un sourire du style « j’ai gagné le pari: échaudé, guéri » pour se tourner ensuite de nouveau vers Varloth :

L’alchimie est un art dont je ne pratique que les bases. Un mage peut être touche-à-tout ou spécialisé dans des domaines précis. Mon art nécromantique exige d’y consacrer énormément de temps et de concentration. Cependant ce n’est pas ma seule corde à mon arc : je ne suis pas du genre à traîner 18 heures par jour dans les cimetières en beuglant : « levez-vous, les morts ! Ecoutez la voix toute puissante de votre maître et portez la mort et le désespoir sur le monde et les vivants ! »

Il dit cela d’une voix exagérément déclamatoire.

Joli grimoire. Ancien, très ancien. Le genre d’outil qu’il vaut mieux éviter de montrer dans un lieu public. A la surface, beaucoup de mages se promènent avec des apparences aussi anodines que les paysans assis à la table là-bas. Mais peut-être as-tu quelque chose à me prouver ? Comme, par exemple, que tu es très puissant, que tu as accès à de sombres arcanes oubliés et que je devrai trembler ?

Il eut un rire maléfique, quai démoniaque, qui s’effaça aussi vite qu’il était apparu :

A moins que ce soit à toi que tu veuilles le prouver ?

Il tira de nouveau sur sa pipe :

Ou alors, tu ne sais pas très bien ce que tu tiens et tu veux que je te renseigne…

Cayn secoua négativement la tête.

-Je n’ai jamais entendu parler de drows. Les seuls elfes qui peuplent mon pays se cachent depuis des siècles dans leur forêt. Ils n’en sortent que dans de très rares occasions. Quand à votre contrat, j’espère que c’est une plaisanterie. Jamais je ne prendrais le risque de signer quelque chose que je ne comprends pas. Mais rien ne presse. Nous avons encore le temps de discuter et de rédiger un contrat plus « classique.»

Cayn s’était montré polie. Aucun de ses gestes ne montraient le léger agacement qui l’avait parcourue au moment ou il avait « lut » le parchemin.

Oui, je me doutes bien que vous êtes assez discret dans l'art de la nécromancie, sinon un essaim d'aventurier vous aurait déjà ceuilli dans ce même cimetierre, dit-il avec amusement.

Joli livre n'est-ce pas? Suis-je un mage trop sûr de lui qui exhibe un puissant grimoire? Varloth dissipa l'illusion mineure : Ou alors je veux faire réfléchir les idiots hum? répliqua-t-il amusé.

Il s'agissait alors d'un simple... Roman. Dévoiler ainsi sa farce ne le génait pas vraiment. Il aurait pu ne pas le faire, mais bon...

Le grimoire dont était issue l'illusion a disparu il y a longtemps, mentit-il. En vérité, il était soigneusement caché dans une poche secrètes de son piwafwi. Si vous faites preuve encore une fois de votre insasiable curiosité, je vous dirait peut-être à qui il appartenait...

Comme tu l'as si bien dis, les mages humains aiment se parer d'atour simple de paysan pour voyager.
Mais d'autre encore jouent les puissants, se baladants à grand renfort de magie, impressionant qui veux! Il y a deux raisons : ou bien ils cachent leur faiblesse pour être tranquille, encore que ça ne soit pas la meilleurs des manières, soit ils poussent par une arrogance de bon alloit ses adversaires à attaquer mésestimant ainsi sa véritable force et préparation.

Rengeant le roman dans une poche, il ajouta : ce qui semble logique, vu la méfiance de l'humain moyen envers un magicien, et sa "haine" qu'il portent à tout ceux de sa profession. Comme vous, il doivent parfois apprécier la compagnie de quelqu'un d'autre que leur grimoire ou leur familier...

Enfin enfin! Tout ça est un peu vain... Intéressant, mais vain.

D'ailleurs, en parlant de ça... Il fit un signe à la serveuse qui lui apporta un petit verre d'elverquist elfique, en échange de quelque pièces.

Soit !

Le papyrus disparut et Sekhmet expliqua :

Malheureusement, je vais devoir refuser une discussion avec vous, pour la simple raison que, la discussion dont vous désirez m’entretenir, concerne l’enjeu du pacte : le voyage dimensionnel.
Sur ce, messire...

Elle se plongea dans une note de papier cartonné qu’une serveuse venait de lui porter que, du bout d’une griffe, elle semblait cocher.

Hum.. Soupe de poisson… Carpe à la crème.... Mais rien ne m'empêche de parler d'autre chose.. Croyez vous que leur saumon soit frais? J'ai un gros doute.

Dit-elle en regardant par dessus la carte des poissons Cayn.

-Tout dépend de notre proximité avec l’océan. Et si celle-ci n’est pas trop grande, je crois que je vais essayer leur soupe de crabes. Bien que je craigne qu’il ne la réussisse pas aussi bien que moi.

Cayn regarda la carte à la recherche d’un plat. Il était déçu que la féline ait esquivé le sujet du passage entre les mondes. Mais il n’y avait rien d’anormale à cela.

- Mais il me semble que vous ne vous êtes pas présenté. N’avez-vous pas de nom, vous et vos compagnons ?

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Huuummmm !

Seldnaufein se pinça le haut du nez dans un signe de lassitude :

Disparu… rien que cela. Tu sais que ce livre n’a pas disparu, tu sais même où il est puisque tu l’as consulté il y a peu de temps. Aucune gravure, aucun descriptif, aucune note n’aurait pu te permettre de reproduire avec autant d’exactitude cet ouvrage. Alors ou tu me ment et cela est, sinon louable, au moins logique, ou tu l’as vraiment perdu et tu es le pire crétin que ce monde ait porté : ce livre remonte à l’origine de ta famille.

Je comprends que Sekhmet commence à en avoir marre de toi : en plusieurs décennies, tu as écouté ses conseils d’une oreille pour les faire ressortir par une autre. Tu ignores les informations que je détiens et tu viens de me montrer que tu possédais ce livre. Autre leçon qu’elle t’a donné et que tu n’as pas retenu : les Drows sont arrogants. Ils agissent selon leur puissance et leur position, sans artifice. Même Jarlaxle se permet de s’habiller de manière presque bouffonne car il est capable de faire payer très cher quiconque se permettrait de le critiquer. A la surface, les choses sont différentes. Je suis ici pour te faire faire tes révisions et te rabacher ce que ton esprit borné de gars qui a réussit à séduire notre dieu par un coup de chance n’a pas retenu une première fois.
Les humains ne raisonnent pas comme les Drows, Sekhmet te l’as dit. Certains mages ne font pas profil bas par peur, mais parce qu’ils ont envie d’être tranquilles. J’ai croisé une fois un mage, banalement vêtu, avec un chapeau un peu excentrique. Si j’avais pensé comme toi, je l’aurai peut-être attaqué. Probablement, avec un peu de chance, avait-il un sort de basse arcane que je n’avais pas dans ma bibliothèque et qui aurait pu m’être utile à l’occasion. Bien mal m’en aurait prit. Si Sekhmet ne m’avait pas retenu par un judicieux conseil, je ne serais pas là pour t’en parler : on ne survit pas à un combat contre Elminster Athalantar, un mage tellement puissant que Gromph Baenre lui-même est prit d’incontrôlables coliques à l’idée d’avoir à croiser sa route un jour.

Il héla une serveuse.

Mademoiselle, un demi cochon de lait avec les patates sautées aux herbes et champignons, et une bouteille de votre meilleur vin, je vous prie. Et les commandes de ces messieurs-dame (désignant les tables de PJs et PNJs du groupe) sont pour moi. Au fait

Il cria

TOURNEE GENERALE !

Se tournant vers Varloth:

Preuve immédiate que tu n'écoutes rien à ce que l'on te dit: je t'ai dit que je ne beuglais pas dans les cimetières et toi, tu as conclu que je faisais profil bas pour ne pas me faire étriper! Extrapolation par manque évident de concentration. Ceci est une manière humoristique de dire que la nécromancie n'est pas mon seul domaine de compétence
Et je présume que si je te dis: "tant que tu n'écouteras pas ce qu'on te dis, tu seras en danger de mort", tu prendras cela pour une menace.
Précepte 1 de Vhaeraun: unité des Drows! Retiens!

Hum ? Nos noms ?
L’elfe endormi se nomme Elthenarion, le Drow Yazston et les deux mâles qui font un concours de bites se nomment Seldnaufein et Varloth et enfin, le plus beau du lot, Zérar. Moi, je suis Sekhy ou Felindiira.

Une soupe de crabe ? Hooo… Je vais vous suivre. En fait, je vais prendre tous ce qu’il y a comme poisson sur la carte, cela me permettra d’en vérifier la fraîcheur.
Finit-elle en rendant le carton à la serveuse,
vous me servirez dans ma chambre.
Mais si vous le désirez messire, adressa-t-elle à Cayn en se levant lentement de sa chaise nous pouvons continuer notre conversation à l’étage.

Sekhmet sourit discrétement à Zérar comme l’invitant au cas où l'humain ne la suivait pas, puis elle se retira à l’étage, montant les marches d’une démarche souple et féline .

J'y penserais, fit-il, amusé malgré lui par la verve du mage. Il avait parfaitement compris son allusion. Il ne l'avais simplement pas laissé paraître.

Puis il secoua la tête, lassé. Il ne fit aucune autre allusion sur le grimoire, mais il ressortit le roman, et recommença à le lire où il s'était arrêté. Libre à lui de penser ce qu'il veux.

Et c'est Elminster Aumar. Athalantar, c'est le royaume où il est né. Un homme charmant si l'on est assez sage pour profiter de ce qu'il a à dire.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein n’eut qu’un léger sourire. Il quitta son fauteuil et lui de même monta à l’étage, rejoignant la féline dans la chambre qu’il avait louée pour elle, la plus luxueuse, enfin, excepté la sienne.

Accepterez-vous votre défaite ?
Dit-il jovial en entrant refermant de suite la porte à clef sur ses pas.
Vous avez perdu votre pari, actuellement il lit un livre. Sekhmet, la grande Sekhmet s’est encore fourvoyée dans le jugement du cœur d’un mâle Drow. Il se rend compte qu’il ne peut plus profiter de vous, donc il vous abandonne. Si vous ne l’aviez rejeté, il se servirait encore de vous, en utilisant vos émotions. Il est malin, mais il dirige cette intelligence sur les mauvaises personnes.
Donc je viens chercher mon prix, vous quittez ce corps pour prendre celui de mon compagnon félin.

Il sortit d’une poche de sa tenue un petit sac et versa la poudre noire qu’il contenait. Puis il poussa une incantation en une langue commune chez les nécromanciens. Une vapeur surgit de la poudre, s’amplifia avant de se condenser et se dissiper pour laisser place à un superbe fauve. Un magnifique tigre était étendu par terre, dans la position altière du félin sur de sa force et que rien n’arrête. Son pelage soyeux était d’un noir luisant tandis que ses rayures étaient d’un blanc de neige. Le félin grogna de surprise mais conserva son calme :

Voici Sha’rzaneth ! C’est une superbe tigresse, n’est-ce pas ? Un grand nombre de croisement de plusieurs tigres venus de divers mondes ont été nécessaire pour obtenir ce spécimen spécialement pour vous : si je devais vous proposer un corps, autant qu’il soit le plus splendide possible. J’espère que vous appréciez !