L’aide des anges

- Si tu dis qu'il y a une chance pour que ça réussisse, ça me donne une raison de plus de te suivre !

Sur ce, elle lui emboîta le pas, mais aurait espéré qu'il devinerait son sencond souhait sans avoir besoin de lui dire... "Il comprendra..."
Le groupe les suivit donc... S'ils avaient des questions, ils auraient l'occasion de les poser en chemin... Tani fut bientôt rejointe par l'élémentaliste, qui semblait bouder un peu... Ca ne lui avait pas tellement plus qu'elle parte ainsi... Mais il était à côté d'elle... Elle n'avait pas tout perdu, et ne voyagerait pas seule, ange ou pas...

- Et les nains ne risquent-ils pas de réserver un accueil "chaleureux" à un groupe tel que le nôtre ?

Comme tous, Tani resta interloquée un instant lorsque la machine n'effondra au sol... Mais elle fut la première à réagir lorsque le nain leur parla... Elle s'efforça de ne pas rire, cer ce nain semblait vigoureux, ce qui pouvait promettre un intéressant divertissement... Elle l'aborda avec un grand sourire, sans rien montrer de ses pensées réelles...

- Bonjour...

Elle laissa quelque instants au nain pour qu'il se rende compte qu'il avait manqué au règles élémentaires de politesse...

- Nous sommes à l'une des sorties de Tharin... Au nord pour être plus précise... Cela t'éclaire-t-il sur l'endroit où tu as... atterri ?

La viera contempla un instant l'engin volant, enfin... qui était censé voler...

- C'est impressionnant... Mais quel est... Pardon, était... Cet engin ?

La viera eut un air dubitatif, et posa son menton sur ses doigts pliés, semblant réfléchir...

- Lapin ? Comme si... On ne me l'avait jamais faite celle-là... Je ne sais même pas à quoi ressemble cette bête là...

Ce n'était pas tout à fait vrai... Elle avait eu une fois l'occasion d'en manger... Et depuis était devenue végétarienne...
Comme comprenant soudain le sens de la phrase du nain, Tani prit un air faussement offensé...

- Mais je suis une Viera ! Pas un animal !

Décidemment, elle faisait même mal semblant d'être en colère... Ca ne lui réussissait pas, et elle préférait de loin rire... Ce qu'elle fit aussitôt, par pure auto-dérision... Au moins, si le nain la charrait ainsi, ça ne pouvait que être bon signe ! Elle essuya ses larmes, et regarda le nain de ses yeux rieurs...

- Après tout, si vous voulez me faire passer pour un animal... Je peux très bien le devenir !

Elle rit de nouveau, rire qui devint bientôt contagieux... Sauf pour les plus endurcis ou stoïques de la troupe... Et Tani ne semblait plus pouvoir s'arrêter...

Voila que les nains tombaient du ciel à présent. Salima connaissait de réputation leurs penchant pour les invention, mais c’est la première fois qu’elle en voyait une.
Presque immédiatement, la viera s’avança pour aborder le nain qui fit une blague d’assez mauvais goût. Mais cela n’empêcha pas Tani de partir dans un immense fou rire.
Salima fixa le paladin pour lui signifier son impatience. Il était temps de partir.
Sans attendre, Salima partie vers la porte nord, sur les traces du mage sanguin

Le nain dépréciait ses congénaires ? Etrange... Mais après tout, ce n'était pas ses affaires... Tani fit un signe pour dire au revoir au nain, sans savoir s'il l'avait vu, puis rejoignit ses compagnons... Elle se plaça à côté de la demi-elfe, dans le but de discuter avec elle... Elle l'intriguait : aller ainsi droit vers le danger, sans rien en savoir... "Mais elle a un but, elle au moins, elle sait ce qu'elle fait..." Mais elle voulait quand même lui parler...

- Dis moi...
- Moi.

La viera pouffa.

- Bon, j'ai mal commencé... Je me pose une question... Pour quelle raison es-tu venue ? Moi c'est simple, c'est pour le voyage, j'aime l'aventure... Mais toi... ?

Tani grimaça. Mouais, peu faire mieux... C'était bien plus facile avec les hommes... Destabilisés par son attitude, ils ne s'apercevaient même pas si elle faisait une gaffe... Mais là... La subtilité, on repassera... Elle s'attendit donc à être rembarrée avec un "Ca ne te regarde pas" significatif...

Salima soupira. Cette Tani était vraiment du genre collante. Et apparemment guère habitué à faire autre chose que d ‘aborder les mâles. Cependant, le mieux était encore de l’avoir à ses cotés. Au cas ou.

-Je suis là parce que je l’ai promis à ma mère. Et parce qu’au bout, j’ai l’occasion de faire autre chose de ma vie qu’escorter des jeunes filles stupides et imbues d’elles même.

Salima fronça les sourcils quand elle se rappela les pestes qu’elles avaient du escorter. Ces jeunes filles d’a peine 12 ans qui se prenaient déjà pour les reines du monde et à qui ont avait appris à rabaisser le « petit peuple » comme si c’était la marque de la noblesse.

- J'espère que tu ne me considères pas comme ça !

Tani sourit. Elle était heureuse de la réaction de la demi-elfe. Certes, ses charmes n'avaient aucun effet sur elle, mais si elle pouvait s'en faire une amie...

- Moi aussi j'avais besoin de changer d'air... Mais toi au moins, tu es partie pour quelqu'un... Moi c'est par pur égoïsme...

"Allons, allons..." Voilà qu'elle parlait comme si elle se plaignait de son sort... Elle se débrouillait bien mieux avec les mâles... Enfin... Ainsi, elle avait un défi à relever... Mais pour le moment, elle sentait bien qu'elle gênait... La demi-elfe désirait peut-être être seule... Elle s'écarta donc, et revint vers le paladin, tout sourire...

Le jeune homme regarda interloqué l'étrange machine volante...puis "tombante" de laquelle sortit le Nain.

"Tiens donc... Un aéronef mécanique... C'est intéressant... Dommage qu'il n'en reste plus grand chose"

Il regardait avidemment les débris de la machine et en fit rapidement le tour suivi par son assistante.
Einrich semblait tellement absorbé par l'invention qu'il n'esquissa pas la moindre sourire à la plaisanterie de la Viera... Ou alors peut être, s'en moquait-t'il éperdumment.
Il se rendit compte trop tard que le Nain s'était déja retiré de la compagnie. Dommage il aurait bien aimé s'entretenir avec un homme de Sciences.

Salima commença à sortir sa couverture de son sac et à préparer son « lit » le plus long possible de Tani. Si celle-ci devait jouer les allumeuses toute la nuit, autant qu’elle le fasse le plus loin possible.
Son installation finie, elle s’assit en tailleur, son épée posé juste à coté d’elle, elle observa les membres du groupe, essayant de voir s’ils étaient dignes de confiance. Bien qu’en ce qui concerne le démon farceur et Tani, elle eut déjà quelques réserves.

Einrich s'arréta en tapant au sol de l'extrémité de son bâton. Il soupira avec un léger sourire.

"C'est donc ici que nous allons camper n'est ce pas ?"

Sans réellement attendre de réponse, il commença à inspecter les lieux alors que le chien reniflait les alentours. Puis, il commença à s'éloigner de quelques mêtres, s'installent sur une petite butte, suivi de sa petite troupe. Il foudroya la pauvre Vilindra du regard alors qu'elle peinait pour le rejoindre, chargée du lourd et imposant grimoire ainsi que de toute une tripotée d'étranges outils et fioles cliquetants dans sa gibecière.

"Dépéchez vous très chère, nous ne pouvons pas attendre plus longtemps, ça doit être prêt maintenant"

Elle parvint enfin à son niveau, essoufflée et légèrement éprouvée par la marche, alors que Baskerville gambadait joyeusement dans ses jambes.

Le magicien traça une gestuelle complexe dans l'air en face de lui en psalmodiant d'étranges incantations. Lorsque cela fut fait, une gigantesque porte en bois d'ébène remarquablement travaillée fit son apparition juste en face de lui et s'ouvrit dans un grincement lourd. Un décor somptueux s'offrit alors à la vue de tous : sol dallé et ciré à la perfection, tapis de velours rouge dévalant un majestueux escalier baroque. Une main invisible lustrait, à l'aide d'un chiffon, une armure de chevalier située à coté de la rampe.

"Hmmm il faudra penser à huiler les gonds tout de même..." dit le magicien, avec une petite moue.

Aussitot, le chiffon se volatilisa, alors que le serviteur invisible allait sans doute se hâter pour accomplir le nouveau désir de son maitre.

Il se retourna ensuite vers la troupe en les saluant du chef.

"J'aime prendre mes aises" déclara t'il pompeusement.

Puis, il dévisagea Mandor en lui accordant un regard presqu'espiègle.

"Vous ne m'en voudrez pas si je me confine dans ce "manoir de voyage" ce soir ? Je vous aurais bien invité à l'intérieur, mais je prépare quelquechose dans mon laboratoire et j'ai besoin d'un calme absolu, je suis navré. Quoiqu'il en soit, je serais normalement des votres demain matin... Et si jamais ce n'est pas le cas, avancez sans moi, je vous retrouverais... Passez une agréable nuit"

A ces mots, le mage entra dans le hall, suivi par ses "assistants" et la porte se referma dans un bruit mat avant de s'évaporer dans l'air...

Une sorte d’armure ambulante avançait dans les ténèbres…
Saleté de ville ! Il y a beau avoir de nombreux soldats, pas un seul veut aller à l’aventure, ce n’est guère étonnant que Tempus sourit rarement à ces lâches …
Tiens, n’est-ce pas un feu de camp là-bas ?
*Gargouillements au niveau du ventre*
Et ben voilà que mon ventre tente d’apprendre le commun,
au moins je n’aurai pas à récupérer du bois pour faire un feu.
L’armure approcha du camp jusqu'à être à porté de voix et de vue, d’une voix forte il dit :
Salutations voyageurs !
Ceux qui regardèrent l’armure purent constater qu’un humanoïde d’environ 2m s’y trouve, il porte une cape qui descend jusqu’à la mi-cuisse, un sac à dos, et un pendentif finement ouvragé représentant le symbole de Tempus, l’armure était visiblement de très bonne facture, elle était étrange par le fait qu’elle ne s’accompagnait pas des cliquetis habituels à ce genre d’armure, et par le fait que le feu de camp s’y reflétait comme s’il s’agissait d’un miroir, les yeux alertes des connaisseurs pouvait y reconnaître un harnois de mithril à pointes. Par dessus l’armure se trouvait un ceinturon avec le symbole de Tempus dessus, le ceinturon tenait d’un côtés un fourreau et son épée et de l’autre une étrange baguette.
On me nomme Ishnitrix, puis-je vous joindre le temps de cette nuit ?

Hum ? Céleste ou avariel ? Il n’a pas d’oreille pointu, ça doit être un céleste, mais peut être déchu ? Non, son amulette représente Tyr, c'est donc un céleste, donc forcément un paladin, quoique... ça peut être un leurre, mais ça serait tout de même étonnant.
En s’approchant sur invitation du céleste, il regarda les autres voyageurs
Hmm, un bâton émettant une lueur rouge ? un mage aimant le feu. Une duelliste elfe gris, mouais… Un gros lapin elfique?? Au moins on aura de quoi manger, héhé ! Et un … un démon ?! Il faudra que je reste quand même prudent, s’ils se révèlent hostiles il faudra faire appel aux sorts de destruction massif

Bonne question messire Mandor !
Je ne supporte plus les lâches qui accepte de se battre uniquement parce qu’ils sont au moins des centaines ensembles.
On peut participer à une bataille pour diverses raisons qui nous somme propre... c’est normal ! Mais le faire en se disant que toute façons au moindre problème on fuira…pfff comparer cette vermine à des rats serait une insulte pour les rats.
Il était évident qu’il parlait des soldats, son discour était dit sur un ton mécontent, ce qui indiquait qu’il s’agissait d’un sujet sensible pour cet être.
Et il repartit sur un ton enthousiaste :
Je suis donc sur les chemins à la recherche d’un groupe d’aventurier avec qui m’associer, histoire de quand même participer à de glorieuses batailles.
Et à propos de la nourriture, j’ai déjà ce qu’il me faut dans mon sac.
Dit-il avec ce qu’il sembler être un large sourire, mais le casque empêchait de savoir ce qu’il en était réellement.

Tout en s’installant, il dit du ton qu’use un officier expliquant ses idées quant à la bataille à venir :

Du 10 contre 1 ? C’est un excellent score dans les mêlés, mais en cas de batailles prévu de longue date, c’est sauf votre respect, plutôt moyen, puisque de nombreuse technique peuvent être utilisé pour affaiblir votre ennemi pendant le déplacement, jusqu’au lieu de la bataille, mais il est vrai que ce genre de technique ne sont guère apprécier par vous autres paladins

Il part dans un éclat de rire (où ça ? ^^ )

Mais bien sûr la meilleur des batailles est celle où l’ennemi rend les armes, sans avoir à se battre.

Une fois bien assis, il se mit à fouiller son sac, sortit une poêle et mis dessus une bonne pièce de viande, des galettes de légumes et diverses épices qu’aucun des autres voyageurs n’avait jamais vu ( à part si ils ont visiter d’autre plan, notamment le plan élémentaire du feu : - P), pendant la cuisson de son repas il se mit à chantonner une chanson que le paladin put reconnaître avoir déjà entendu chez les célestes.

Il pensait …
Il pensait sur la mortalité des êtres vivants, l’immortalité des liches, l’implication d’en devenir une, les effets de l’énergie négative, l’éternité à prendre du plaisir dans cet ersatz quasi-parfait de la vie, si Tempus apprécierait ce geste et l’accepterait quand même dans son « paradis », si il venait à mourir plus tôt qu’elles en seront les conséquences…
Quand soudain :

"Je connais cette musique, puis-je vous demander ou l’avez-vous apprise ?"
hum, il vaut mieux arranger la vérité, après tout les paladins sont susceptible
L’un de mes amis qui est un voyageur planaire me l’a apprise, il m’a dit que ça vient d’une langue très ancienne qui s’appelle le verbe de la création.
Je ne connais pas grand chose à ce langages mais je sais que lors de processus de création, ce qui implique la cuisine, ce chant améliore grandement le résultat du processus
Bien, je n’ai même pas menti, héhé, je n’ai juste pas précisé que le voyageur est un diable.