L’aide des anges

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

Aux mots de de Slyph, Tani retrouva imméiatement le sourire. Plus rien sur son visage n'indiquait que quoi que ce soit aie pu un jour le troubler. Elle le tourna vers son interlocuteur.

- Ne vous inquiétez pas, ce n'est nullement dans mes intentions...

La Viera continua quelque temps à marcher au côté de l'ange sans rien dire.

- Désolée... Je ne voulais pas vous embarrasser...

Je suis bien au contraire ravi d'avoir quelqu'un à qui parler. Mon tempérament était trop taciturne ces derniers temps, ils faut dire que personne à qui parler à part un vieux fou... Ce jeune céleste est très accueillant et vous aussi. Je me sens déjà bien attaché à ce groupe pour lequel je me battrai désormais avec plaisir. Et vous mademoiselle, qu'est-ce qui vous amène par ici ?

Gai au possible, Plum 'chevauchait' le paladin sur les épaules duquel il était monté. En conséquent, il ne pouvait entendre toutes les conversations, même si, en petit curieux qu'il était, il l'aurait bien voulu. Quelques mots lui parvenaient seulement des deux qui les suivaient de près, lui et Mandor. Il tapota légèrement sur l'épaule de ce dernier.

Qu'est-ce qui pourrait donc me rendre triste ?

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

- Qu'est-ce qui m'amène par ici ?

Tani rit légèrement touchant d'une main distraite les grandes oreilles que tous semblaient trouver si étrange... Mais cela faisait un moment qu'elle n'avait pas rencontré ne serait-ce qu'une personne qui lui en aie fait la réfléxion...

- Le hasard... Sans doute... Vous voyez une autre explication ?

Mandor avait les sens aiguisé par la présence de Diren dans son corps, il entendit donc ce que dit Tani et Slyph, mais il fut un instant surpris par la question de Plum

"Te rendre triste ? Peut être de voir d’autre gens triste … mais mieux vos voir les gens joyeux non ?"

Il tourna un regard souriant vers le petit céleste, puis tourna sa tête vers Slyph.

"Pour ce qui est de notre mission, nous cherchons des renforts pour défendre une forteresse céleste, elle se trouve sur un semi plan qui relie les abysse au plan matériel et quelques plans céleste, jusqu’ici elle à toujours été aux main des anges, des archons, des guardinals et des éladrins, mais une attaque massive de démons semble prévus contre celle-ci, je vous laisse imaginer les ravages que provoquerais une horde démoniaque sur notre plans."

Il eu un petit sourire en se tournant vers Slyph.

"Et je veut me battre pour que ce portail reste sous la tutelle des céleste telle que vous."

L’ange nota une chose, Mandor ne s’incluait pas dans les céleste, chose étrange en vue de ses ailes d’ange.

Voir d'autres gens tristes... Le petit ange pensa aussitôt à ses parents. Il n'y avait personne au monde qu'il avait vu avec plus triste mine. Cela avait sans doute 'aidé' sa décision.
Mais il était d'accord avec Mandor, et s'empressa de le faire savoir.

Oui, les gens devraient toujours sourire.

Et, mêlant la pratique à la théorie, il adressa un grand sourire à l'ascète, esprant qu'il soit contagieux. Mais celui-ci ne le regardait pas, déjà pris par des problèmes plus sérieux que les questions existencielles d'un enfant.
Il écouta le discours du paladin avec attention dès lors qu'il entendit le nom de la forteresse céleste. Ce qu'il dit le fit pâlir, mais son visage restait impassible. Cette fois, c'était définitif et immuable, il irait jusqu'au bout avec eux.

Hélas messire, il semblerait que vous ne vous incluiez pas dans le peuple céleste. Je ne suis pas non plus un céleste. Seulement un demi à cause de mon chien de père. Et je ne suis pas toujours le bienvenu chez ce peuple à cause de quelques différends idéologiques,... Vous voyez, les célestes pensent toujours faie le bien et nos méthodes divergent.
Pour vous répondre mademoiselle, vous pensez que le Hasard vous a placé ici. Il y aurait une autre personne qui aurait pu nous amener là : ce bon vieux Destin. Lui et ses bouquins,... Il nous joue sans doute encore un tour.

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

Tani haussa un sourcil. Le Destin avec des bouquins ? Oui, effectivement, si on l'entrevoyait comme une vieillard perdu dans sa bibiothèque... ce que la Viera n'eut aucun mal à imaginer... Mais dans ce cas, qu'en était-il du Hasard ?

- Pour moi, le hasard et le destin désignent la même chose... La seule différence est que le destin-sous entend une décision des dieux... Ce qui dans mon cas n'est pas à exclure, puisque c'est moi, plutôt que mes soeurs, qui suis partie pour ce voyage...

C'est que mademoiselle vous n'avez pas rencontré le Destin en personne. Le Destin que j'ai rencontré m'a parlé du Hasard comme étant un autre que lui : le Hasard est un vieil ami à lui qui es là pour régler ses embrouilles. "Je ne sais que faire, si je demandais à Hasard ?" voilà en gros comment il réagit. Enfin, je dis avoir vu le Destin mais est-ce vrai ou était-ce une hallucination, qui sait ? Le desert est dangereux...

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

Regardant un instant l'ange sans bouger, l'air sceptique, la jeune femme éclata soudain de rire.

- Le Hasard et le Destin seraient donc des vivants ? Vraiment ?

Réflechissant, elle en convint que l'existence même des dieux ne rendaient pas cette hypothèse si absurde. Elle essuya une larme qui coulait sur sa joue, le sourire aux lèvres.

- Après tout, pourquoi pas...

Mandor rit en cœur avec Tani.

"Qui sais, après tout il y a bien des divinités de la chance et de la malchance, pourquoi pas des divinités de hasard et du destin.
Mais je doit dire que vos propos m’intrigue messire, devant le ton que vous employez pour parler de votre père déjà et puis aussi sur le fait que vous soyez rejeté, j’ai pas mal parcourus les strates céleste, restant un long moment sur les sept paradis, j’ai aussi vue l’Elysée de Taliside, et la cours des étoile m’est fermé, et je puis dire sans réserve que pour tout les céleste que je connais, vous seriez considéré comme un céleste à part entière et non comme un bâtard.
Je me demande donc si le plans céleste d’ou vous venez n’est pas inconnus dans notre cosmologie.
Pour ce qui est du fait que je ne me considère pas céleste c’est que je ne le suis pas, je suis un humain, enfin à la base, mais grâce à un ancien rituel, que l’on appèle l’anneau des deux frère, ou des deux sœur, un céleste peut offrire une partit de sa puissance à un mortel, et Tyr ma fait ce cadeau en envoyant Diren pour que nous devenions frère de sang."

Le sourire aux lèvres l’ascète continuait sa route.

"Et en comptant mon statue d’ascète il est vrais que l’on ne me vois que rarement comme un humain."

*Encore des inconscients. Ils ne croient pas aux Autorités. Dommage, ils me sont sympathiques mais leur attitudee est étrange. Je n'oserai pas me moquer de leurs idées moi !* Slyph se sentait vexé. Et orgueilleux comme il l'était, cela aurait pu créer des problèmes s'il n'avait pas été nouveau dans le groupe. En effet, il ne voulait pas se mettre en froid avec ses nouveaux compagnons. Il décida donc de répondre à l'ascète :

- Je ne serai peut-être pas considéré comme un batard si j'avais été élevé chez les célestes. Mais hélas, voyez vous, c'est ma mère, une catin, qui m'a élevé seule. J'ai grandi chez les humains et me sens donc souvent plus proches d'eux que de ceux qui m'ont par la suite tout appris et dont le sang coule à moitié dans mes veines. Quant à l'appellation que je donne à mon père, elle ne regarde que moi ! Il me semble avoir le droit de traiter de chien une personne qui fait miroiter des centaines de choses à ma mère, l'abandonne et ne revient jamais la voir ! J'ai le droit de traiter de chien un père qui face à moi refuse de me reconnaître ! J'ai le droit de traiter de chien la personne qui me défie en duel ! J'ai le droit de traiter de chien un céleste qui use des arcanes noires sans vergogne tout en faisant croire à tous que c'est magie blanche ! Et surtout, j'ai le droit de traiter de chien l'homme que j'ai tué tout en le regardant dans les yeux ! Monsieur, vous me semblez mal placé pour me juger là dessus.

Slyph s'emportait facilement quant il s'agissait de son père. Il haïssait cet homme jusqu'au plus profond de son âme. Son sang se glaçait à la simple énonciation du nom de Tren. Ses yeux étaient d'ailleurs passés à une étrange coloration orange vif. Sa colère était presque palpable mais il s'efforça de se calmer, rendant à ses yeux leur couleur normale.

Le paladin vit que Slyph ne semblait pas appréciait le fait que l’on traite avec une certaine légèreté le Destin et le Hasard, il reprit la parole avant qu’il n’ai put ajouter quelque chose.
Mandor s’arrêta net quand la fureur de Slyph devenait claire, il le regarda légèrement surpris mais le laissa s’épancher.
Il laissa la fureur du demi ange s’apaiser doucement, puis reprit d’un ton neutre.

"Bien que j’ai été surpris pars la manière dont vous traitiez votre père je n’ai jamais prétendus vous jugez et je respecte parfaitement votre droit de parole messire.
Je vous pris de m’excuser si mes propos vous ont blessé, ils n’avaient pas un tel but.
Vous n’avez visiblement pas plus appréciait le fait que l’on ne partage pas certain de vos point de vue quand au Destin, remarqué que je n’ai jamais prétendus qu’elle n’existé pas, seulement elle me sont étrangère, et étant une personne ayant un certaines connaissance Théologique j’en suis encore plus étonné."

Il fit une pause puis reprit.

"Désolé de vous avoir déplus messire."

Et il reprit sa route, il n’était ni froid, ni énervé, juste neutre.

Excusez moi monsieur de m'être emporté. En effet, je hais que l'on me parle de mon père. Quant au Destin, je ne le vois pas vraiment comme une personne mais plutôt comme une entité pensante possédant de multiples avatars. A sa manière (à mon avis), le Destin joue un rôle dans nos vies mais surtout, il est le témoin, celui qui rédige les grands Livres du Destin et enfin, influe parfois directement sur nos vies. Il est vrai que cette manière de penser est assez étranngère à nos plans mais ce sont là les conclusions que j'ai pu tirer d'une longue (trop logue) existence. Je ne veux en aucun cas vous paraître trop assuré de mes propos car ils ne sont que suppositions. J'ai juste eu un peu de mal à accepter vos rires lorsque je me suis exprimé et hélas, la fierté est sans nul doute mon plus gros défaut, bien que ce ne soit pas le seul. J'espère malgré tout que nous pourrons continuer notre route avec une bonne entente. A ce propos, pourriez vous me dire dans quel domaine vous excellez ?

Mandor adressa un petit sourire au demi ange qui indiqua clairement qu’ils risquaient de bien s’entendre.

Et bien pour ma part je suis un paladin, je suis donc un bon combattant bien que moins efficaces qu’un guerrier ou qu’un barbare, en revanche je suis plus efficaces dans le châtiment d’être malfaisant, j’ai aussi quelques capacité curative agréable et grâce au rituel auquel j’ai été soumis, je peut lancer quelques pouvoir magiques en plus des sort que Tyr m’offre.
Pour ce qui est de votre façons de voir, je doit dire qu’elle se défend, et d’ailleurs, votre définition du Destin se rapproche fort de celle des divinités.
En revanche je tien à précisé qu’il n’y avait nul moquerie dans mon rire, seulement la manière dont vous l’avez présentait avait un coté comique.

Il se tourna vers Slyph.

"J'ai imaginé le Destin en train de s’arracher les cheveux avant de demander de l’aire au Hasard, et cette pensé ma fait rire tout simplement."

Le groupe avait bien marchait ce qui fait que au loin une sorte de poste avancé commençait à être visible, tous était encore trop loin pour clairement le définire.

Slyph n'avait pas aperçu l'avant poste. Il continua donc de s'adresser à Mandor sans rien changer à son attitude :

Messire, pensez vous être capable de m'apprendre quelques uns de vos sorts curatifs ? Ou encore deux ou trois techniques de combat ? Je suis féru de connaissances. Je suis donc toujours à la recherche de nouveaux savoirs à engranger. Aussi, si vous m'appreniez quelques petites choses, je pourrais à mon tour vous montrer quelques passes ou mouvements appris de-ci ou de-là. J'espère que ma proposition ne vous gêne pas trop bien sur.

Le paladin fut un instant surpris.

"Au contraire, votre propositions est flatteuse messire, et je serais heureux que nous partagions quelques passe d’arme.
Néanmoins je doit vous dire que mes capacités à soigner sont liée à mon statue de paladin, alors, à moins que vous ne vouliez vous mettre au service du juste, je crains fort de ne pouvoir vous les apprendre."

Mandor eu un petit sourire gêné tout en continuant à marcher, l’avant poste devenant de plus en plus visible.

Dommage,... La magie curative est pourtant si attrayante. Je vous avouerai que je pratique unmélange de toutes les composantes magiques : noire, blanche, illusion,... Hélas, je ne les pratique qu'à faible niveau et chaque occasion d'en savoir plus est un réel bonheur. Quant à votre proposition de me mettre au service du juste, je pense le faire suffisamment chaque jour. Mais me méthodes ne conviennent pas à ceux qui parlent au nom de la justice, du moins en général. En effet, la justice est toute relative et le gouvernement ou la religion ne sont pas des obstacles pour moi. Enfin, bon, nous pourrons au moins nous battre dignement. Ce soir peut être ? Dites-moi, quel est cet avant poste que nous voyons au loin ?

"Cet avant poste est celui des nains que nous allons rejoindre, il surprend souvent du fait qu’il ne soit pas encastré dans une montagne mais il fut construit peut après Tharin, histoire de resserrer les liens de l’alliance seigneuriale et du peuple nain.
Tyr étant le dieux de la justice, si vous suivez toujours ce précepte vous n’avez, je pense, rien à craindre, mais je respecte votre opinion.
Pour ce qui est de notre combat, nous verrons quand le temps ne nous manquera pas."

Le paladin se tordit le cous pour voir son passage.

"Tu doit bien le voir de ton perchoir non ?"

Mandor sourit au petit ange qui semblait rêver.

Le petit ange n'était pas - exactement - en train de rêver.
Ses pensées profondes, entièrement tournées vers ses parents qu'il savait à présent en grand danger, le tourmentaient. Rien que pour ces informations, il ne regrettait pas d'avoir accompagné ce groupe jusque là : il devait les prévenir !
Mais cela ne l'avait pas empêché d'entendre la conversation des deux célestes, et il retenait ses larmes. La fureur de Slyph lui en avait apris bien plus qu'il n'en voulait connaître, et cela le touchait comme la colère et la peine que pouvait percevoir un enfant : amplifiées à leur maximum et interprétées à sa guise...

La légèreté de la remarque de Mandor lui fit oublier tout ça, pour un moment.
Il fixa l'horizon, avant de s'apercevoir que l'avant poste était bien plus près. La ligne qui délimitait l'horizon était cupée par de imposantes montagnes, qu'il voyait déjà percées de multiples tunnels, repaires des nains.
Il vit ensuite ce que désignait le paladin, et commenta sur le même ton qu'avait employé ce dernier...

Je le vois oui... Ya des nains.

Hum,... Des nains, cela faisait longtemps que je n'en avais pas rencontré. Ce peuple m'a toujour intrigué. Un peuple presque sans magie, avec une théologie restreinte. Comment ont-ils pu se développer ? Rares sont les peuplades qui n'ont pas eu besoin de chamanes pour survivre à leurs débuts. Allons nous passer du temps chez eux où ne serons nous que de passage ?

Si on y va chez eux c'est qu'ils sont pas si méchants, nan ?

Peut-être n'avait-il pas bien comris la question de Slyph, ou peut-être qu'il tentait juste de ne pas se rappeler de sa peine... Car dès que ses yeux clairs s'étaient de nouveau posés sur le demi-céleste, les images de sa colère lui revinrent en mémoire. Il cligna ses yeux qui le piquaient, tentant de sourire comme si de rien n'était. Et il était relativement doué en ce qui concernait la comédie.

Ben en fait, je sais pas.

Dis moi le gamin, voudrais tu changer de porteur où tu es bien installé sur notre maigre paladin ? Et Slyph tedit sa main pour proposer à Plum de s'approcher.

J'crois que ça lui fera du bien d'être libéré.

Il fit un clin d'oeil à Slyph avant de changer de monture. Non qu'il considérait être un poid mort, non plus que Mandor était faible, ce qu'il s'appliqua aussitôt à prouver.

Mais Mandor n'est pas maigre. S'il l'était, je crois qu'il ne pourrait pas mériter le titre de "paladin".

Plum montrait du doigt les muscles plutôt saillants du-dit paladin, avec un sourire d'excuse à ce dernier, à la fois pour ce qu'il venait de dire - sait-on jamais si cela pouvait vexer - et pour ne pas avoir attendu son avis, bien qu'il soit certain que quelque part l'ascète devait réellement être soulagé. Qu'il le dise ou non.

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

Voyant la réaction - à son avis - démesurée de l'ange, Tani regretta de s'être aussi impunément moqué de ses idéaux. Pourtant, c'était avec plaisir qu'elle admettait qu'il devait bien quelque part avoir raison... Mais elle se rendait bien compte que ce n'était pas tant son rire qui avait déclenché cela que la remarque de Mandor...
Elle ne comprenait pas tout, mais ne chercha pas plus loin... La situation du demi-céleste était déjà assez délicate sans qu'elle en rajoute, s'il avait envie d'en parler plus, cela devrait se faire de son chef... Mais étant donné l'état dans lequel le simple fait d'évoquer sa situation le mettait, elle ne s'attendait pas à entendre quoique ce soit de plus...

Elle suivit le trio de célestes en silence, écoutant d'une oreille distraite ce qui se disait, remarquant pourtant le trouble de Plum, jusqu'à ce qu'il prenne enfin la parole, à la vue du camp servant d'avant-poste aux nains... Elle devait être plus sensible à ce qu'il ressentait, lui, car elle ne s'était jamais posé la question auparavant... Sans compter que malgré l'arrivée d'un autre mâle dans la petite troupe, et pas le plus détestable - au contraire - elle ne s'était pas relencée à la conquête du sexe opposé...
Voyant que le petit ange passait des épaules de Mandor à celles de Slyph, la Viera s'approcha du paladin.

- Est-ce que je peux... te parler ?

Elle voulait se confier, et le jeune homme s'était toujours révélé digne de confiance... malgré la répulsion qu'elle lui inspirait... Mais surtout, peut-être que lui comprendrait... pourrait lui expliquer ce qui était en train de lui arriver...

Mandor fronça légèrement des sourcilles.

Maigre ? Je veut bien que je ne mange rien depuis un moment mais je ne crois pas être maigre

le paladin sourit, faussement outré par la remarque.

Et les nains sont un peuple trés ingénieux, et la magie des prêtres et des armes n'a aucun secret pour eux. Et le temps que nous passerons dépendra du temps des négociations.

Puis il fronça des sourcilles à la demande de Tani.

Mais bien sur.

Chamane Gobelin Nombre de messages : 102 Date d'inscription : 22/02/2007

Réponse postive... Tani entraîna le paladin légèrement à l'écart des deux autres célestes, espérant seulement ne pas l'avoir inquiété... ni fait peur quant à ses intentions probables... Car à chaque fois qu'elle voulait lui parler en tête à tête, ça avait été jusqu'ici pour lui faire des propositions indécentes, même si celles-ci n'étaient que sous-entendues...

- Voilà... J'ai un petit problème...

Elle ne savait par où commencer, parler de ce qu'elle avait dans la tête se révélait plus difficile que prévu...

- Je... Tu sais comment je suis... d'habitude...

La Viera serrait les mains l'une contre l'autre, gênée. C'était la première fois à son souvenir q'elle avait une attitude que l'on pouvait apparenter à de la timidité...

- Mais là, c'est différent... Je ressens... quelque chose... pour cet enfant... Ca m"inquiète, je ne sais pas ce que cela signifie...

Le "quelque chose" que Tani ne réussissait pas vraiment à identifier dans le cafouilli de ses émotions était tout simplement de la tendresse... Rien de malsain en soi, mais la jeune femme n'en était pas moins en face d'une situation inconnue pour elle...

Slyph regarda Tani et le Paladin s'éloigner. Il se tourna alors vers Plum :

Pendant que ces deux là vont se balader et causer un peu, si nous jouions ? Je m'ennuie et je pense qu'un jeune homme comme toi a besoin de se défouler. Le jeu que je te propose est simple : je te pose à terre et je me mets à courir, je n'ai pas le droit de voler. Toi tu essaie de me poursuivre (en volant ou non) et tu dois te poser sur mes épaules. C'est un jeu d'adresse et de force. Aussi, si tu réussis, tu prouveras que tu es aussi fort que je le pense mais aussi j'aurai un gage de ton choix. Ca te dit ?

Et il sourit encore plus largement au jeune céleste. Il lui proposais ce jeu auquel tout jeune ange avait droit mais qui lui avait été refusé à cause de sa vie humaine. Il se souvenait avec joie des rires des célestes qu'il avait vu jouer à ce jeu. Que de parties endiablées avaient été jouées dans la cour de la Forteresse. Et parfois des concours s'organisaient spontanément entre les jeunes célestes : à celui que se poserait le plus rapidement sur les épaules du coéquipier adverse. Ce jeu était très formateur car il obligeait les jeunes célestes à éviter de percuter les ailes de lautre sous peine de le déséquilibrer et donc de ne pouvoir monter aisément.

Si ça me dit ?

Le petit ange sauta au sol aussitôt ces mots prononcés. Il avait répondu avec entrain, et semblait prêt à suivre son 'grand frère' avec tout autant d'enthousiasme

Bien sûr que ça me dit !

Plissant les yeux, fronçant les sourcils, Plum attendit, les muscles tendus, que Slyph s'élance, indiquant ainsi le début du jeu...

Immédiatement, Slyph prit son élan et se lança dans une course relativement rapide. Il ne fallait pas qu'il sème Plum quand même. Et de plus, cette course risquait d'être longue, il faudrait donc jouer sur son endurance. Il laissait parfois le céleste le rattraper puis changeait brusquement de direction au moment où celui-ci lui semblait assez près. Il accélérait alors afin de prolonger le jeu puis ralentissait à nouveau. Il aimait sentir le vent lui caresser le visage et entendre le petit rire de Plum derrière lui. Tout en courant il se retourna :

Alors, pas trop fatigué ?