[RP]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

-Le bruit d’un quelconque mobilier heurtant le sol. Par contre, je vais avoir du mal à vous dire pourquoi, j’ai toujours été nul en divination.

Au vu des personnes à l’étage, Cayn trouvait étonnant qu’il y ait aussi peu de bruit.

-Venez donc vous asseoir. C’est toujours désagréable de parler debout. Et vous n’avez pas à vous en faire. Ils sont suffisamment occupés à se disputer. Et ils ne vous feront aucun mal. Ils n’ont aucune raison. Même pas celle de passer le temps.

Cayn se tourna vers Charlotte.

-Toi aussi tu peux venir t’asseoir. Ce sera toujours plus confortable que de rester le dos coller contre le mur. Tu ne crois pas.

Le calme de Cayn contrastait une fois de plus avec l’apparente tension de ses deux interlocuteurs.

-Rien de bien méchant. Juste discuter. Dissiper certains malentendus. Vous savez, cela fait bien longtemps que je n’ai pas parlé tranquillement avec quelqu’un. C’est important de parler vous savez. De se confier. Ça aide à évacuer tout le stresse.

Cayn croisa les bras derrière sa tête et regarda Charlotte.

Un simple geste anodin suffit pour que Charlotte, ne connaissant pas la magie pour deux sous, se jette sous la table croyant que Cayn voulait jeter un sort.
Le père fut surpris de l’attitude de sa fille sûrement autant que l’ex-nécromant.

-Regarde comme tu es crispée. Tu devrais te détendre. En profiter pour discuter. Tu as un peu de temps libre. Essaye d’en profiter. Tu savais qu’il existe une formule qui transforme les hommes en femmes et inversement ? Selon les mouvements incantatoires, l’effet peut être de quelques minutes ou jusqu’à ce que la personne décède. Rien n’est jamais éternel. C’est comme la marque noire qui bougeait sur ta peau. Elle a disparue. Si ça se trouve, tu as désormais un magnifique tatouage quelque part sur le corps. Le plus souvent, il a une forme sirène. Je me demande bien pourquoi. Mais il ne restera pas.

Cayn bascula la tête en arrière, pensif.

-Rien n’est jamais éternel. Même pas les démons.

Etrangement il appréciait de parler avec des gens simples. Il n’avait pas besoin d’essayer de deviner quand ils allaient le trahir, si ils essayaient de le manipuler. Bien sur la discussion était moins ….. animée. Mais discuter n’était pas le plus important. Pour un moment, il n’avait pas à craindre pour sa vie.

hrp: Commun Alzire/moi
je ne sais pas si Varloth va suivre Sekhmet ou pas, donc, on anticipe

Auparavant, Sekhmet avait descendu les escaliers sans attendre le début du match Diable vs Démon Second Cercle.
Pour ce genre de match, mieux valait être un spectateur avec une collection de sorts de protection en constante activité sur soi et Sekhmet n’était pas le bon spectateur.
Donc, elle opta pour suivre le spectacle façon « feu d’artifice », que donnerai une quelconque nation fêtant la liberté qu’elle avait soit disante acquise au profit des commerçants bourgeois qui jalousaient les Nobles, soit disant plus dictateur qu’eux….
L’avenir prouva à cette nation que même des commerçants pouvaient se faire dictateur, surtout quant ils prennent un petit pseudo, composé seulement de lettre, commençant par M et finissant par F.

Sekhmet traversa donc la taverne faisant un petit signe au occupant en leur signifiant, sans pour autant s’arrêter :
-Si j’étais vous, je ne resterais pas car il va y avoir du vraiment vilain.

La distance réglementaire entre un être qui veut rester en vie et une rencontre diable/démon est d’un demi kilomètre à vol d’oiseau. L’ex-déesse décida que l’Horny Horse était à la bonne distance et elle s’y dirigea d’un pas pressé et militaire.

Soudain, au détour d’une des ruelles tortueuses, apparut le Cambion affectueusement nommé 156. Il était bras tendu appuyé contre un mur, une jambe croisée devant l’autre, barrant la route à la Démone. Un sourire arrogant aux lèvres, il donnait l’impression d’un maquereau attendant le retour de sa pouliche préférée, et de la recette du jour.
-Alors, ma jolie, on se promène seule le soir ?

Un sourire qui ne se voulait pas moqueur, mais ne pouvait s’empêcher de l’être, se dessina sur le visage de Sekhmet :
-hum… Tu sais, les habitudes de drague humaines, et les attitudes soit disantes viriles, laisse tomber. « Ma jolie » et « seule le soir », dans la même phrase, c’est un concentré de ringardise qui fait plus rire les femmes que les impressionner. Sauf les nunuches paysannes, mais si tu me traite de nunuche paysanne, tu ne sera plus nommé « 156 » mais « Pisse Accroupit ».
Bon, c’est ton « petit papa » qui t’envoie pour venir me chercher ?

-Exact, mais nous avons le temps : il discute avec le Diable dont tu as si généreusement trahi la présence, sûrement pour servir de diversion à Père, je présume ? Normalement, je devrai te ramener dès ta capture mais j’ai envie de m’émanciper : je ne vais pas rester toute ma vie au service de mon père sans moyen de me distinguer. Au fait, où est-ce que nous en étions resté avant d’être dérangé ? Fit-il en s’avançant d’une démarche assurée. Et tu pourrais dire à ton étudiant Drow d’aller jouer les voyeurs ailleurs ?

-Voyons. Comme tu l’as dit : c’est un étudiant, il doit donc étudier, et il n’a jamais vu de Cambion, qui plus est. Il faut qu’il puisse voir ce dont vous êtes capables. Répondit-elle d’une voix suave en s’approchant et glissant ses mains autour de sa taille. Et question emancipation, tu ferais bien de changer de nom : 156, ça fait très… Elle n’acheva pas sa phrase volontairement, libre à chacun de placer le mot qu’il veut.

-Je n’aurais de nom que si un Démon Supérieur m’en donne un. Quant à ton élève, qu’il admire et en prenne de la graine. Dit le demi-Démon en plaquant Sekhmet contre un mur et commençant à relever les jupons de la Féline.

-Ttt ttt ttt ! Fit Sekhmet, bloquant les mains. Pas dans la rue. Me prendrais-tu pour une prostituée que l’on peut trousser comme ça ? Je ne suis pas une Succube. Et puis, tu es facile, un rien t'emoustille et t'as fait tomber dans mes bras. Tu ne m’ennuis. Elle disparut dans une gerbe de flammes.

Du vilain ? Cayn se demanda se qui se passait à l’étage puis décida qu’il ne tenait pas vraiment à le savoir. Il se leva donc, mais le tavernier fut plus rapide que lui et courut monter les escaliers.
Il ne faisait aucun doute pour Cayn que Charlotte allait bientôt perdre son père. Autant faire en sorte de ne pas la perdre elle.
Il s’avança jusqu’à la porte.

-Viens. Je pense que nous devrions aller faire un tour.

Cayn sortie mais Charlotte resta assise. Le mage revint donc jusqu’à elle et lui prit le bras. Le geste eu l’effet escompter. La jeune fille sursauta et le regarda dans les yeux. Geste typique d’une personne apeurée cherchant à deviner les intentions dans le regard de l’autre.

-Désolé de ne pas avoir été assez clair. Nous DEVONS sortir. J’ai bien peur que nos vies en dépende.

Charlotte ne vit dans ses yeux que de la sincérité. Et aussi une petite trace de peur. Cayn sentait que Sekhmet avait raison. Et il ne tenait pas à s’éterniser dans cette auberge.

Le diable rigola de nouveau à l’intervention héroïque de l’aubergiste

Ahahah ! Alors Messire Astaroth vous voulez me souhaitez la malvenue ? A la méthode de Grenpoli ou à la méthode classique des démons c’est à dire avec l’intelligence d’une limace asmathique ?
De plus vos…comment appeler …ça ? dit-il sur un ton de dédain, vos fils ont visiblement décidé de ne pas vous obéir, de plus il est vrai que je ne suis guère fréquentable comme vous le dite, je ne viens pas d’énoncé les défauts de mes relations Ahahah !
En revanche si vous voulez user de l’inamabilité légendaire de votre insectoïdale race, autant vous dire que ce plan est légèrement petit pour accueillir les Neufs Enfers, enfin même si la dernière fois, la 947e strate des abysses avait tenu.

Le démon majeur savait avoir entendu parler que la 947e strates des Abysses fut rasé par le vide, depuis elle s’était bien évidemment remplie, mais on ne sait pas toujours qu’est ce qui avait provoquer la mort de tout les créatures, seul une poignée de yugoloth présent au moment des faits avait fui, et ils ont toujours dit qu’il n’avait pas de commentaire à faire à ce propos, ce qui était donc fort mystérieux.

Alors ? Grenpoli ou intelligence de limace qui vous est propre?

Dit-il tout en préparant son sort de téléportation, à la fin de son interrogation le sort était fin près.

Espérons que cet abruti choisisse la manière forte, je manque de sang de démon majeur pour mes préparations…

Seldnaufein ne chercha pas à poursuivre Sekhmet : c’était inutile vu qu’elle peut disparaître quand elle veut. Il réactiva ses sorts de protection, ainsi que son petit piège maison et prit un broc d’eau, remplit un plat qui traînait derrière le bar pour lancer un sortilège de clairvision, seul lui pouvait voir les images qui apparaissaient.

Astaroth secoua la tête de dépit :

-Pfff ! Je suis déçu : Sekhmet baisse en qualité. Je pensais qu’elle aurait au moins la décence de m’offrir un Archi-Diable à détruire mais non, elle met sur ma route un bouffon des Cours.

Le Démon alla s’asseoir sur le lit et attira d’un geste de la main le plateau de beignets chauds pour en manger un.

-Fameux ! J’adore les humains pour leur génie culinaire. J’ai moi-même un cuisinier humain, à qui j’ai accordé l’immortalité contre le fait de me servir, avec des privilèges.
Pour en revenir à mes fils, c’est tant mieux, s’ils tentent de me désobéir : cela prouve qu’ils voient une opportunité de se distinguer et de mériter un nom. Ca leur forge le caractère. Avec des gosses qui passent leur temps à dire « oui, Papa » « oui, Maman » comme des moutons, on finit par obtenir… des Diables. Il prononça ces mots avec mépris et dédain, comme un loup parlerai d’une caniche.
Elle doit avoir une mauvaise opinion de moi, il sourit en disant cela, sinon elle m’aurait collé quelque chose de mieux qu’un rat de bibliothèque qui bouffe les livres au lieu de les consulter et qui, quand il a la chance de rencontrer un mot nouveau, ne sait pas le prononcer correctement. Les limaces que nous sommes savent prononcer « asthmatique » comme il faut, eux. Mais que voulez-vous ? Les asticots critiquent toujours les limaces.

Je comptais te tailler en pièces, Diable, mais tu ne vaux même pas les quelques gouttes de transpiration qui me couleraient sur le corps à le faire. Alors cesse de me polluer la vue et de parler d’événements qui se sont produit hors de mes Passes. Quant à faire venir les 9 Enfers ici, je doute que cette auberge soit assez grande pour les accueillir, à moins que ton savoir en géométrie spatiale soit aussi élevé que ton verbe.

Au fait, avant que tu partes, tu as raison sur un point : il est plus prudent de rester sous forme humaine. Les humains pourraient te faire du mal, s’ils savaient ce que tu es.
Et tu peux désactiver ton sort de téléportation : si je ne tenais pas à ce que ta pitoyable présence disparaisse de ma vue, j’aurai pu t’empêcher de t’éclipser sans effort.

Il déboucha le vin et le goûta.

Hum ! Penser à corrompre un sommelier humain également.

CRETIN 1, CRETIN 2, RAMENEZ-MOI CETTE DEMONE ILLICO !
Sa voix avait un volume qui faisait passer un bruit d’un réacteur de 747 au décollage pour un doux murmure. L’auberge trembla, des vitres explosèrent, et plus loin dans une ruelle, un son étouffé :

-C’était presque fait, Père. Faisait un Cambion, appelé, pour l’instant,123, se tenant une partie bien précise de son anatomie qui lui faisait affreusement mal depuis qu’elle avait été présentée sans ménagement au genou droit de ladite Démone. Il avait pourtant bien lu l’objectif de sa téléportation initiale, et avait bien anticipé. Un parfait boulot. Mais tous ceux qui tentaient d’approcher de trop près Sekhmet apprenaient le sens de l’expression « un monde de douleurs ».
Sekhmet visait juste : c’était un monde très circonscrit, très… intime.

Seldnaufein ne quittait pas son bassin de clairvision des yeux : un Cambion qui s’était fait jeter, un autre qui s’était fait émasculer. Il souriait : ça, c’était bien sa mère. Il se contenta d’observer : les sorts de téléportation exigent une puissance conséquente et il ne tenait pas à se tromper.

Cayn soupira. Dire qu’il existait des gens qui aimaient lire la peur dans le regard des autres. C’était idiot. La peur faussait les relations. Est-ce que ces gens avaient déjà essayés de travailler sur un sujet d’étude apeuré ?
Il décida d’éviter le moindre contact physique. Restait le dialogue.

-Bon, ton père est de retour. C’est déjà une bonne chose.

Toujours la même peur dans ses yeux. Qu’est ce que Cayn pouvait faire d’une apprentie ayant peur de lui ?

-Est-ce que tu pourrais arrêter de me regarder de la sorte ? J’ai l’impression d’être un monstre horrible.

Cayn se gratta la tête, l’air ennuyé dans une recherche de paraître vulnérable.

Déjà plus encourageant. Presque une victoire dans son cas.

-Moi j’avais un. Cayn s’arrêta juste avant de dire « mutant canin.» Ce n’était sûrement pas une chose à avouer. Un chien. Il s’appelait Jasmin. Il est malheureusement mort. De vieillesse.

Acheva t’il. Sa mort n’était pas non plus quelque chose à dire s’il voulait paraître normale.

-Ça te plairait d’avoir un chaton ? De la couleur que tu veux.