[RP]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Seldnaufein referma sa porte avec un sourire amusé. Il y a vraiment du sacré monde.
Quelques instants plus tard, on toqua : des serviteurs de l’auberge portaient les bacs d’eau chaude pour le bain et remplirent la baignoire avant de sortir.

Merci messieurs. Fit le nécromant, les invitant à sortir.
Il profita de la porte ouverte pour lancer dans le couloir avec une voix provocatrice :
Sekhmet ? J’ai une baignoire, de l’eau chaude, des savons parfumés et des serviettes adoucies. Je présume que tu sais que ma porte t’es toujours ouverte ? Au fait, j’ai oublié : j’ai aussi la chambre la plus confortable.

Il se déshabilla, reprit sa forme normale et entra dans le bain chaud avec un soupir de contentement. Il était fatigué et avait les muscles noués par les récents combats. Ses contusions avaient disparus depuis longtemps, mais c’est psychologique : on se renaître dans un bon bain.
Il prit dans son sac le spell book d’un jeune magicien qu’il avait tué quelques jours auparavant et commença à l’analyser en tournant les pages. Peut-être y avait-il quelque chose d’intéressant

Pff… inutile… inutile… pathétique… j’ai déjà… ridicule… j’ai déjà… idiot… inutile… pfff… inefficace… j’ai déjà… j’ai déjà… qu’et-ce que c’est que ce mage en bois ?.... au secours, que c’est mauvais… j’ai piqué le spell book de Varloth ou quoi ?

Il jeta nonchalamment le livre sur le lit. Peut-être arrivera-t-il à en tirer quelque argent en le vendant à un apprenti. Tiens, faudra qu’il discute avec Varloth, justement.

Ralckor semblant endormi...
Un œil d’ouvert, le second tout autant, Sekhmet se leva en douceur pour se déplacer à pas de loup (le comble pour un félin) vers la fenêtre vu que la porte était condamnée par les chaînes de notre « chevalier d’Andromède » en herbe.

Elle ouvrit la fenêtre, se glissa sur le toit. Son but était d’atteindre, sur les tuiles glissantes de rosée, la chambre de Seldnaufein.
Elle déambula donc, mêlant d'agiles acrobaties dites« j’suis pas réveillé et ho putain ça glisse » et la grâce féline du « j’ai pas chaud en T-Shirt », pour se diriger vers la chambre en question.

Mais, une aura malsaine, en chemin, détourna son attention.
Un chat, c’est curieux, et elle ne dérogeait pas à cette règle. C’est en autre ce qui la poussa à pousser, justement, la fenêtre du sir Cyrisiste nouvellement venu.

HRP : si tu me permets pour la suite.

Telle une Catwoman made in supporter de l’As Menzoberranzan (n’oubliez pas le T-shirt), la féline entra dans la chambre par une faible interstice et bondit sur l’homme, le bloquant sous elle et maintenant de ses deux mains ces poignets.
Le coup de la dague sous l’oreiller, elle connaissait, et c’était nul, mieux valait la laisser sous les draps, elle était alors plus rapide à saisir.

-Mvraaouw... Sévices d’étage, bonjours. Prononça-t-elle, d'une voix exessivement mielleuse et tout sourire à l’homme alerte qui était déjà bien réveillé.

La femme-chat pût désormais observer tout à loisir le physique du mystérieux individu... Il frisait la cinquantaine, était de taille moyenne et semblait osseux (bien qu'il soit harmonieusement musclé, même pour son âge apparent) des cheveux blanchis faisant leur apparition dans sa crinière de jais, son visage était laiteux, strié par quelques rides et une cicatrice qui lui couturait la tempe et une partie du front. Il la regardait de ses immenses yeux gris et froids qui semblaient pouvoir percer le métal...

"Ah vous voila donc enfin... j'aurais cru que nous nous rencontrerions en d'autres circonstances, mais après tout..."

Les derniers mot qu'il prononça se fondirent dans quelques murmures profonds et rauques alors même que le corps sur lequel s'était projeté Sekhmet sembla se fondre dans la pénombre dans un petit nuage noir, la laissant seule sur un lit vide...Une fine dent en acier vint se glisser doucement sous la gorge.

"...je suis habitué aux surprises..."

La voix provenait désormais de derrière et elle semblait tout à fait calme et posée... La main tenant la dague s'éloigna en rippant "gentiment" sur le menton, comme une caresse. La féline pût se retourner librement et elle pût appercevoir son vis-à-vis assis derrière elle sur le rebord du lit, totalement habillé, jonglant nonchallament avec son arme qu'il passait d'une main à l'autre.

"Bien, maintenant que le contact est établi, agissons en gens civilisés... Il serait facheux qu'on en vienne aux mains, griffes et autres calamités désastreuses synonymes de destruction massives et morts en surnombre au sein même de ce respectable établissement ou de ce petit hameau sans histoire..."

Il eût un léger sourire et se leva du bord du lit... Il fit quelques pas et s'installa au creux d'un fauteuil confortable en rengainant sa dague.

"Permettez moi donc de me présenter : Le "Grand-Méchant-risible-à-ne-pas-imiter-et-qui-fait-Niark-niark-niark-quand-il-rit" se nomme Jer'len...Jer'len Da'ham'Pir, prêtre au service de l'Unique... Et vous même, entreprenante tigresse, comment dois-je vous appeler ?"

Son verbe était calme et flegmatique, à l'opposé de l'exaltation qu'on attend habituellement d'un Cyriciste, mais il n'en restait pas moins empreint d'un certain cynisme croustillant et non dissimulé : cet homme avait visiblement l'habitude de parler et ne craignait pas la réaction de ses interlocuteurs habituels.

Jer’len pût entendre un faible ronronnement, quand l’aiguisée dague glissa sous la gorge de la féline. Elle adorait le contact des armes blanches et d’autant plus sur sa gorge, elle trouvait cela terriblement érotique et fut déçut d’un contact si bref.

De position assise, elle passa à la position couchée sur le dos, se roulant dans les couvertures pour réchauffer son corps glacé de son escapade matinale sur les toits et elle demanda, presque innocemment:
Quoi ? Pas de massacres aveugles ? Pas de destruction massive ? Vous n’êtes pas un drôle, vous !
Une fois emmitouflé et à l’aise dans le duvet, elle calla sa tête dans le creux de ses mains pour annoncer.

Jerlen ? Enchanté Sekhy. Physiquement, vous me faites penser à Zhoh Kaflan, mentalement aussi, d’ailleurs.

Le prêtre lança un sourire froid à Sekhmet qui occupait désormais sa couche, emmitouflée des pieds à la tête comme un coq en pâte

"J'ai eu mon compte d'échauffourées pour aujourd'hui... Et puis j'aime être confortablement installé lorsque j'ai à bavarder avec une Dame. Des décombres jonchées de cadavres ne sont pas foncièrement propices à une discution entre personnes distinguées"

Il hocha de la tête lorsque "Sekhy" eût fini de se présenter, et haussa un sourcil à l'évocation de ce "Zhoh Kaflan".

"Hmmm...Quelqu'un qui me ressemble ? Ce doit être une personne très intéressante... Je n'ai pas l'honneur de la connaitre cependant."

De LE connaître. Zhoh Kaflan est le grand connétable de l’Ordre du Crâne, Grand Maître d’OEuvre du Roi Empereur Immortel Huon Souverain de l’Empire Ténébreux.
Fin diplomate, Maître Bourreau, Guerrier accompli et c’est aussi un virtuose à l’orgue humain. Tout pour plaire cet homme mais il trouvera chaussure à son pied, c'est déjà écrit.

Mais les pensées de Sekhmet était tout autre : dans la vie, quand on est une femme de pouvoir, on apprend rapidement à ne jamais laisser le contrôle à un homme, et, si dans le verbe, cet homme semblait fortement s’en tirer, Sekhmet était certaine de connaître à présent l’un de ses points faibles.

Le dévorant des yeux, la démone se fit succube, et son sourire en disait long sur ses intentions, après tout, il était plutôt charmant et un petit sacrifice pour le déstabiliser ne serait pas trop difficile.
A genoux, elle laissa tomber mollement les couvertures qui la cachaient et toujours vêtue de son seul T-shirt et de ses chaussures, pieds nus, à haut talon et lacets, elle vint vers lui, féline et prédatrice.

A présent devant jerl’en, elle l’enjamba, s’asseyant sur lui qui était toujours calé dans son fauteuil. Puis passant ses bras, blancs comme neige, de part et d’autre de la tête du chevalier, elle lui susurra à l’oreille en mordillant son lobe:
Et ainsi ? N’est-ce pas une délicieuse position pour entamer une première conversation ?

Elle l’imaginait déjà fuir en disparaissant comme il l’avait déjà fait ce qui rendait ce jeu encore plus délectable car sans le savoir il deviendrait la proie et elle le prédateur.

Le chevalier n'en fit rien... Il trouvait certes la démone très attrayante, mais des années à cotoyer des êtres entièrement voués à la luxure et au désir "vital" qu'elles avaient d'accomplir certains "sacrifices" l'avaient "rodé", et il savait d'expérience qu'elles obtenaient fréquemment ce qu'elles désiraient de faibles esprits masculins torturés par leurs pulsions.
Il tourna donc légèrement la tête vers Sekhmet et lui accorda un léger sourire tout ce qu'il y'a de plus "paternel", puis de ses doigts dextres et agiles, il se mit à lui caresser divinement le menton comme l'affectionnent les félins... Il espérait ainsi méler la frustration du refus de ses "avances" à la sensation de contentement et de plaisir... Semer la dualité dans un esprit, il l'avait toujours fait et en avait fréquemment récolté un fruit précieux et nourrissant : celui du doute

"Je vous en prie, un peu de tenue jeune fille... Vous me reppelez étrangement une "amie" à moi... Cette chère Amaelith"

Il continua ses douces et agréables caresses, un peu comme l'aurait fait un grand pêre affectueux pour son animal préféré...

Vrrrvrrrrvrrrr

Il est heureux parfois d’avoir un esprit âgé dans un corps vulnérable. Et il est tout autant heureux que le prêtre ne connaissait pas le véritable point faible de Sekhmet qui était à l’opposé physique de ses caresses, c'est-à-dire la nuque.
Elle put donc garder un minimum de sa volonté pour, entre autre, faire taire le grand-père en plaquant, de force, sa bouche sur la sienne maintenant de ses deux mains, griffes plantées dans les joues, la tête du gaillard pour éviter qu’il lui échappe.
L’action si fut brutale que le fauteuil s’en renversa. Sous le choc, Sekhmet fit un roulé boulé par-dessus le chevalier se retrouvant sur le sol, accroupie.

Elle en éclata de rire et, avec une révérence, elle disparut par la fenêtre.
Je suis attendu ailleurs.

Fit sa voix signalant qu’elle partait vers la droite de la fenêtre, donc vers la chambre de Zérar, plantant là, l’homme dont les joues étaient marquées de profonds sillons tracés par les griffes de l’animal démoniaque.

HRp: Rien à changer?

Le prêtre se releva en s'époussetant tranquillement... Ses actions n'avaient pas eu l'effet escompté, mais il n'en restait pas moins relativement satisfait. Il n'avait pas cédé à "Sekhy" et il pensait lui avoir montré qu'il n'était pas une proie si facile. Le fait qu'elle se soit envolée, même avec panache, le confortait dans son idée qu'elle ne s'attendait pas aux réactions qu'il avait eu à son égard... rester imprévisible, la meilleure façon de garder son "indépendance".
Il recueillit un peu du sang de ses joues sur le bout de ses doigts et y jeta un regard amusé, un fin sourire se desinant à la comissure de ses lêvres...
Il garderait sans doute un petit souvenir de cette rencontre, les blessures qu'infligeaient les démons étaient souvent indélébiles.... mais il n'en avait cure, l'enjeu était trop important, et il n'en était pas à sa première écorchure.
Il s'avança ensuite calmement vers le rebord de la fenêtre, jetant un coup d'oeil furtif, sans réel espoir d'entr'apercevoir la fougueuse Sekhmet...

"Au plaisir de vous revoir bientôt très chère..."murmura t'il, d'une voix à peine audible

Puis, il reprit possession de sa chambre, redressant le fauteuil et nettoyant les quelques débris occasionnés par la chute en bon maniaque de l'ordre (anthithétique pour un Cyriciste ?)
Puis, il frictionna doucement les plaies relativement superficielles en incantant un léger sort de soin... Le sang cessa de couler, mais quelques traces subsitaient. Il les palpa doucement, presque avec satisfaction et se prépara à nouveau pour quelques heures de sommeil alors que le soleil commençait déja à monter, en prenant cependant bien soin delaisser la fenêtre ouverte...

*Seigneur, une bien belle perle à ajouter à vos joyaux... je tâcherai de me montrer digne de la tâche que vous m'avez confiée*

(Hrp : Non non, c'est très bien )

HRP : Si un rayon de soleil touche les marques de griffes, celles-ci disparaîtrons entièrement s’évaporant dans une légère fumée.

BRRrrrrrr
Glacée, frigorifiée, désavantage flagrant d’occuper un corps vivant pour se matérialiser dans un monde, Sekhmet rejoint la chambre de Zérar et non celle se Seldnaufein.
Sa rencontre, avec le Cyritiste, lui avait rappelé que Seldnaufein était son élève et que de se fait, comme tout élève qu’elle avait formé, il était bien… prise de tête. Donc, en fin de compte, elle trouvait la simplicité presque juvénile du Genasi agréable à vivre et, en plus, avec lui, elle ne risquait pas de prendre un coup d’aile involontaire ou autre.

Elle se faufila à nouveau dans la chambre de Zérar, refermant la fenêtre pour garder la chaleur de la pièce, et se glissa dans le lit, au chaud, sous la couette, se blottissant dans le creux de l’épaule de sa « bouillotte taille humaine » dans un :
BRrrrrbrrr… Je veux revoir mon désert.
En effet, pour Sekhmet, l’œil destructeur de Ra, la déesse maléfique des déserts, le froid, c’était l’enfer ! Elle chercha à replier le bras du colosse sur elle, mais il semblait peu volontaire et elle du se résigner à abandonner pour s’endormir malgré tout assez rapidement

Zérar eu un sourire dormant toujours d’un œil il avait finalement remarqué le départ de Sekhmet, non pas qu’elle fit du bruit en sortant mais sa présence à elle seul était marquante.
Le génasi eu un petit sourire en entendant la féline rentrer quand elle se coucha elle ne remarqua pas que la partis de couverture de Zérar était maintenant pour elle, empreinte de chaleur.

*Ha je suis le désert ? C’est déjà pas mal.*

Le demi élémentaire ri intérieurement pour finalement passer son bras autours de la démone pour lui tenir chaud en effleurent sa nuque avant que les deux être ne tombe à nouveau dans le sommeil.

Plusieurs heures s'écoulèrent avant que Varloth ne s'éveille. Il avait finalement réussit à s'endormir, malgré ce qui lui trottait dans la tête. S'étirant, il resta encore un peu allongé sur le lit, histoire de reprendre totalement ses esprits.

Il se sentait bien mieux, l'esprit clair et vif. Il se releva finalement, faire un tour dans le couloir, puis boire un thé pour se réveiller totalement.

En remontant, il s'arrêta un instant dans le couloir, regardant les portes des chambres où dormait ses "compagnons".
Seldnaufein devait dormir encore.
Zérar de même, ainsi que Sekhmet qui ne s'éveillera pas avant au moins une heure encore, songea-t-il. Un chat reste un chat, même demi.
Le cyriciste lui devait somnoler, mais pas dormir, à moins qu'il ne se soit fatigué auparavant en massacrant des innocents par dizaines en hurlant frénétiquement le nom de son dieu, ou une chose du genre... Il remarqua sur la porte la présence d'un glyphe de garde, ce qui le fit doucement glousser. Et après on critique les gens qui mettent des pièges sur les portes hein? pensa-t-il avec amusement.

Ce qui lui laissa un peu de temps pour étudier quelques sorts, faire un brin de toilette, entretenir ses armes et penser à ce qu'ils allaient faire par la suite. Ce qu'il fit, retournant dans sa chambre.

Un peu plus d'une heure passa avant qu'il eut terminé. Et personne n'avait daigné montrer signe de se réveiller.
A ce moment, il songea que Sekhmet n'avait jamais pu finir sa soupe de crabe, ce dont il était en partie responsable, il fallait bien l'avouer. Il descendit donc en commander une au tavernier, avant de remonter, cette fois-ci, et dans le plus grand silence, dans la chambre où Sekhmet et Zérar dormait.
Il voulut dans un premier temps passer par la porte, mais elle était bloquée... Tss... De quoi faire faillite au meilleurs monte en l'air pensa Varloth. Tant pis, va pour la fenêtre, se dit-il. Et c'est ce qu'il fit, en passant par la fenêtre de sa chambre. Dehors, l'air était très froids, même pour la saison, et un vent violent l'acceuillit. Ce qui interpella Varloth.
Hors de question d'ouvrir la fenêtre... J'aurais mieux fait de le téléporter directement! Ce qu'il fit une fois qu'il eut une vue de la chambre.
Il eut une petite pointe de jalousie en voyant Sekhmet blottie contre Zérar, mais préféra ne pas trop y penser, s'asseyant dans un fauteuil près de la porte. Avant de remarquer les chaînes et de se rappeler la soupe.
Maudites chaînes soupira-t-il...

Lorsqu'il entendit, quelques minutes plus tard, le serveur dans le couloir, il se téléporta dans le couloir pour prendre le plateau, qu'il posa sur un meuble une fois revenue dans la chambre.
Puis il se rassit. La soupe de poisson, bien chaude et recouverte d'une assiette pour qu'elle le reste, finirai bien par emplir la pièce de son odeur, petit à petit, et réveiller Sekhmet.

En attendant, dans son fauteuil, il ferma les yeux, ramena les jambes sous lui, les mains près de la garde de ses armes, et commença à compter le découle du temps dans sa tête, en tachant de faire attention jusqu'au plus petit bruit venant de la taverne. Aiguisant ses sens, il senti très vite l'aura du cyriciste, celle du génasi, celle de Seldnaufein, et, bien évidemment, celle de Semkhet, qui fut celle qu'il réussit à dissocier de celle des autres le plus rapidement, vu le temps depuis lequel il la connaissait...
Il essaya de rester vigilant, écoutant les respirations des dormeurs... Les petits bruits venant de la cuisine, d'en bas...

HRp : et un pavé, un!

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Après son bain, Seldnaufein s’étonnait de ne point voir débarquer la démone.
Haussant les épaules, il se sécha et, localisant le lit, lança son sort de poche dimensionnelle.
Le lit disparu et lui aussi, quand il s’y glissa : le lit était en fait dans une dimension dont seul lui avait accès. Pour tout le monde, il n’y avait ni lit, ni Seldnaufein.
Se glissant dans les draps, il s’endormit paisiblement, non ans avoir lancé son sort d’alarme qu’il conservait spécialement pour ses nuits tranquilles.

Le réveil se fit 7heures plus tard. Il avait bien dormi et se sentait prêt à une journée… euh… une nuit de bienveillance et d’aide… à sa propre ascension !
Il regrettait tout de même que Sekhmet ne l’ai pas rejoint. La connaissant, elle a dû être fascinée par le cyriciste, après tout, c’est un guerrier, et avait dû lui rendre visite. Cela le fit sourire, même s’il enviait un peu le sort de l’adepte du Dieu du Narcissisme Extrémiste.
Après une bonne toilette (un bon mage est un mage propre sur lui), il révisa ses sorts une bonne heure avant de s’adonner à une longue prière pour regagner ses pouvoirs de prêtre.
Il possédait, dans son Spell Book, quelques coups fourrés très amusants, au cas où ces chers gentilshommes seraient de nouveau de nature belliqueuse à son égard. Sait-on jamais : la nature des Humains et des Drows est tellement versatile. Seuls les demi-Drows ont réussit à compenser cela.

Enfin, il replia ses affaires, lança un sort de Stone Skin et sortit de la chambre pour descendre prendre un petit déjeuner bien mérité

Invité

Et sur ce, sans que personne ne puisse s'y attendre n'y meme s'y preparer, une aura de magie commenca a emplir la pièce principale ou plusieurs personnes petit-dejeunaient et avant que quiconque ne puisse réagir ou meme se mefier, dans un petit plop apparut une minuscule sphère, manifestement pas plus grande qu'un poing.

Le silence se fit lorsque les badauds qui prenaient leur petit dejeuner se mirent a observer la boule multicolore qui levitait en plein millieu de la pièce.
Et contre toute attente, et dans un assourdissant bruit d'explosion, une forme jaillit comme un boulet de canon multicolore qui s'ecrasa sur une table, levant par la meme occasion un voile de fumée manifestement magique elle aussi... Tout le monde jurait et grognait, mais une voix, un peu plus audible que les autres, s'eleva.

"Kof, Kof... Ca... a deja mieux marché qu'la dernière fois... Kof... Je promets de ne plus jamais utiliser ce truc avant que je n'aie 2000 ans!"

La fumée disparut et les regards des clients colérèux se tournèrent tous vers la meme personne...
Elthen.

*Une approche sympathique! Tenter une approche sympathique!*

"Euh... salut?"

Bonjour la compagnie ! Beugla le mastard en rentrant.

Hé ! L’cuisinier! Tu dois bien avoir quelque chose sur le feu qui brûle? Parce que là, on ne voit que dalle!
Lança le guerrier qui essayait d'avancer sans se prendre un obstacle dans le tibia ou en pleine face.

Arrivé au bar, il s’accouda en tapant du poing pour demander de sa voix rauque et bruyante :
UN VERRE DE BIBINE ! LA PLUS FORTE ! J’AI SOIF PAR KHORNE!

Invité

Elthenarion avanca en direction de Seldnaufein rapidement. De toute facon il avait juste un message a lui transmettre.

" Lorsque Varloth descendra... Tu lui dis que je l'attends dehors et que maintenant qu'il est en meilleure forme on peut parler... Il comprendra, a moins que son cerveau soit encore plus embué que d'habitude... Dis lui de suivre le bruit..."

Sur ce, l'elfe repartit aussi rapidement qu'il etait arrivé. Il attendrait le drow dehors, avec une petite occupation.

Il se placa devant un mur très epais, visiblement d'une maison abandonnée, et il se recula. Il leva une bague au ciel et prononca deux trois mots incantatoires. Dans la main d'elthen apparut alors une boule de cuir gonflée d'air, qu'il malaxa deux trois secondes. Il prit une longue respiration, lanca la balle en l'air, et monta les bras au ciel en s'etirant et en prenant une très grande inspiration qui le fit presque grandir de vingt centimètres et il ouvrit les yeux avant de decocher un enorme coup de pied sur la balle en direction du mur.

Il frappait la balle de facon quasi-aléatoire, jamais deux fois de suite avec le meme membre... Un coup de pied, un coup de poing, une frappe de la main, un coupde tete, un coup de genoux... etc...

Cet exercice, au premier abord très simpliste, devenait plus dur a mesure que celui qui s'exerce devenait fort. La balle allait vite... Si vite qu'un oeuil humain n'aurait pu la distinguer correctement... Cela faisait travailler les reflexes, la vision, la repartition du poids dans le corps...

Le génasi se réveilla doucement, il n’avait aussi bien dormi depuis dés lustre ! Si bien qu’il garda les yeux fermés pour ne pas faire fuir ce moment de détente, finalement il entendit un bruit ténu comme un craquement sonore, le bruit d’une téléportation et même une interjection contre ses chaînes.

*Varloth … tien il ne veut pas me tuer alors que Sekhy se sert de moi comme bouillotte.*

Quelques bruit plus tard, surtout des téléportation, Zérar dit à vois basse tout en gardant les yeux fermés

"Merci pour le petit déjeuné …"

Le demi élémentaire se releva doucement en faisait très attention de ne pas réveillé la démone pour s’approcher du drow quand la féline décréta que ce ne serait pas comme ça.

"Bien que je pense qu’elle soit plutôt pour la dame."

Zérar se réinstalla donc pour que la démone soit confortablement installé.

HRP : je me permets de couper à partir de là:
Le demi élémentaire se releva doucement en faisait très attention de ne pas réveiller la démone et s’approcha du drow.

Sekhmet sentit sa bouillotte bouger, elle qui était couché contre lui et donc, par la masse de Génasi qui s’enfonçant dans le matelas, appuyé sur lui.
Elle glissa son bras sur le torse de celui-ci et le retint en y plantant les griffes, appuyant sa demande par un gémissant de demoiselle endormit des plus subjectif.

Huuuuuumm… dodo… encore.

Elle se réinstalla, un peu mieux, se glissant littéralement sur Zérar, à la façon : « je te prends en otage, tu continus à dormir, c’est un ordre », encore une spécialité Féline.

Varloth regarda avec amusement le génasi immobilisé par Sekhmet. Se levant, il s'approcha, murmurant à l'oreille du génasi : j'ai de quoi la réveiller, mais tu as quoi à me donner en échange..? Par contre si elle est de mauvaise humeur ensuite je ne garantie rien...

hrp : en attendant que Ralckor édite.

Les bras de la féline s'étendirent, venant à la rencontre des épaules de l'homme où elles restérent.
Je suis parfaitement réveiller.. mouaaawww… mais, je ne veux pas que Zérar se lève, je n’ai jamais aussi bien dormaaouuw avec un homme…

P’t’être parce que tu n’as pas songé à me sauter dessus.
Adressa-t-elle au Génasi en rabattant un peu plus les couvertures sur elle et lui.

Merci pour la soupe, Varloth, mais? Tu ne pourrais pas aller voir ailleurs s'y ont y est? Je ne sais pas, va jouer avec les personnes de ton âge. Nous, nous sommes occupées.
Continua-t-elle dormant à moitié.

Varloth soupira.

J'ai entendu Elthen faire du boucan, donc j'imagine qu'il prépare quelque chose, et Seldnaufein s'est levé un peu après moi, Sekhmet viens de le faire, donc un répis avant qu'elle ne soit en forme, héhé... Bon, j'ai de quoi m'occuper... pensa-t-il.

Il s'arrêta devant la porte en disant : Zérar? Les chaînes...

Tu ne peux pas passer par les ombres? Non? Huuuuuum… Quel gosse.. ce drow.
Soupira-t-elle en lovant sa tête dans le creux du cou de Zerar.

Dit moi, ma petite bouillotte, tu crois que tu aurais la force de lever un bras pour attraper l’assiette de soupe? Je la partage….. moi, je n’ai pas le courage de me lever... envie de rester au chaud...

Si je n'ai pas le choix, dit-il en haussant les épaules.

Varloth lança un regard à Sekhmet, impassible.

Mais il ne vaux mieux pas les enlever tout bien réfléchi, sinon Elthen va recommencer son cirque, dit-il pince-sans rire. Mais la nuit prochaine, je ne te donne pas le choix, l'autre dans ton lit ce sera moi! dit-il avec un grand sourire, avant de disparaître.

Il réapparut dans le couloir, et descendit les escaliers. Dans la salle commune il fut acceuillit par des regards intrigués des clients qui n'étaient pas là tout à l'heure lors de son numéro, et par un sourire de la part des autres, qui mirent rapidement et à voie basse au courant ceux qui ne l'étaient pas.
Un garde de la porte sud était là qui le reconnut grâce à ses habis, et l'aborda :
-votre numéro à l'air d'être au point, dit-il.
-Que oui! répondit Varloth, d'un ton qui se voulait enjoué. J'imagine la réaction des gens que je croiserait dans la rue!
-Vous avez choisi le chemin de la célébrité, répondit le garde en s'éloignant.

Oui... se dit Varloth, un bouffon célèbre. Couverture idéal pour un drow qui peux ainsi circuler sans aucune peine en plein jour.

Et accessoirement, les humains défendent ceux qui les font rire à leur dépends. Et l'ironie d'une telle chose fit sourire Varloth. De pauvre paysans ne se doutant pas qu'il était le responsable du massacre perpetré la nuit dernière qui seraient prêt à le défendre...

Mais la nuit prochaine, je ne te donne pas le choix, l'autre dans ton lit ce sera moi!

Sekhmet se releva d’un coup sec à cette phrase, les yeux ronds de surprises un léger sourire sur les lèvres, si elle n’avait été démone ses joues se serait empourprées.

Autant pour une humaine, la phrase de Varloth pouvait être considérée comme une insulte, pour l’équivalent de : « tu m’obéis esclave ».
Mais dans les circonstances actuelles, sortant de la bouche d’un Drow, cette phrase voulait dire : « je te laisse le choix de tes compagnons mais je suis trop jaloux pour que tu passes deux nuits avec le même ou loin de moi. » en gros, cette phrase était la plus belle déclaration qu’il pouvait lui faire.

Varloth pensa soudain à une bonne farce à faire... Et puis il n'allait pas laisser à Zérar une victoire aussi facile..! Tant pis si le mur allait à nouveau faire sa conaissance...

Se déplaçant dans l'ombre, il se téléporta dans la chambre, dans un éclatant : Surprise! Et non, Ce n'est pas Elthen cette fois-ci mais moi!

HRP : trop tentant... Laughing

Puisque ce message est bon car Sekhmet est là car je voulais voir sa réaction^^ Je n'ai pas d'autre idée à trouver, ouf!

A peine l'avait-elle vu que bondissante, Sekhmet se jetait littéralement sur Varloth.
Le renversent au sol, lui léchant le visage (déformation féline) avant de se rendre compte que son attitude était stupide et qu’il était préférable, pour donner une bonne image d’elle-même, d’embrasser fougueusement le Drow, ses griffes accrochées au col de l'elfe noir.

Sur le dessus du placard, l'Ocelot regardait passivement la scéne.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein regarda le joueur de baballe qui lui avait parlé comme à un domestique.

Pathétique créature mal élevée Dit-il d’une voix normale, sachant pertinemment que Elthen n’entendrait pas, ni les autres client d’ailleurs, mais il s’en moquait éperdument. Tu me parles comme si j’étais un esclave ? Ton Varloth chéri, tu te le chercheras tout seul. Leçon de savoir vivre : on obtient plus de choses de deux manières : la politesse ou la force. Avec la grossièreté nombriliste qui qualifie la plupart des gens qui ont un semblant de puissance, on obtient… des nèfles.

Il but tranquillement son thé au lait, finit son pain d’épices. Il héla la serveuse et passa une autre commande.

Quelques instants plus tard, le démoniste apparut par téléportation dans la chambre de Sekhmet, ou celle de Zérar ( ?), bon, peu importe : là où Sekhmet se trouve, avec un grand plateau petit déjeuner :

Oups ! Fit-il, faussement gêné en voyant la scène. Je dérange ? j’ai pensé qu’un bon petit déjeuner vous ferait plaisir. Désolé, ami Génasi, mais, ne connaissant pas vos goûts et, sincèrement, n’en ayant cure, je me suis concentré sur les préférences de notre adorable Sekhmet : Jambon cru, saumon fumé, omelette aux lardons, sans champignons, œufs crus, œufs à la coque, petites cailles farcies, beurre, petits pains au lait, miel et lait de chèvre chaud, le tout en belle quantité… Cela vous convient-il, jolie dame ?

Il vit l’assiette de soupe de crabe posée.

Qui vous a porté un rince-doigt ? Demanda-t-il en désignant l’objet du menton. Au fait, Varloth, te rappelles-tu d’un certain avertissement au sujet d’une certaine laisse et d’un certain jouet sexuel ? Non ? Mange du poisson : c’est bon pour la mémoire. Acheva-t-il avec un sourire inquisiteur. (je me demande ce que sela peut donner, un "sourire inquisiteur"?)

Le génasi s’étira avec un soupire en voyant Sekhmet littéralement sauter sur le drow quand finalement le demi drow fit également éruption dans la chambre. Sans rien dire de plus Zérar se releva remit sa chemise de maille alors que ses chaînes relâché la porte la laissant dans un équilibre précaire pour finalement remettre sa veste et sa cape avec capuche. Il avait tout ça sans se presser avec un visage indéchiffrable.

"Bon visiblement je dérange, lors je vous laisse."

Le demi élémentaire se dirigea vers la porte et la prit pour sortire

Varloth acceuillit Sekhmet comme il le pu, c'est à dire, tant qu'à tomber, tomber sans se faire mal. Il l'enlaça, acceuillant le baiser avec grand plaisir, quoiqu'un peu surpris dans les première secondes. Il dura aussi longtemps que possible, jusqu'à ce que Seldnaufein fit cette fois son apparition dans la chambre, débitant son habituel discours...

Il songea : que oui je m'en souviens, et je ne considère pas du tout Sekhmet comme un jouet sexuel... Sinon je serais en train de me faire laminer...

De toute façon la scène était éloquante : Sekhmet était sur lui, en train de l'embrasser. L'inverse aurait pu donner raison à Seldnaufein, mais là non. Pour mieux l'illustrer, il commença à gratouiller la nuque de Sekhmet. Avait-il seulement besoin de mots? Seldnaufein peut-être, mais lui, non.

Sekhmet se releva aussi sec aux dernières paroles de Seldnaufein. Calme, elle lui retira le plateau des mains, le posa sur le lit et ouvrit la fenêtre de la chambre.

Puis, toujours munie d’un calme froid, elle attrapa Seldnaufein par le col et lui dit :
C’est moi que tu appelle jouer sexuel ? Vole.

Elle contracta son bras, emportant le demi-drow avec elle avant de, par un élan circulaire, le balancer par la fenêtre qu’elle avait préalablement ouverte.
Oui, je sais, je viens de jetter Seldnaufein, mais au sens propre du terme.
Elle savait être raisonnable et n’allait pas casser une fenêtre pour une petite colère matinale de passage. En effet, le matin, cette féline était de mauvaise humeur et n'hésitait pas à en faire profiter son entourage.

Bon, ce n’est pas que, mais… j’ai faim !

Zérar, revient, tu n’es pas en trop.
Cria-t-elle au bord du couloir, à la porte de la chambre.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Non ! Non ! Pas la fenêtre ! On est à 5 mètres du sol ! AAAAAAHHHH ! Acheva Seldnaufein en tombant vers le sol.

D’habitude, le demi-Drow aurait profité de ses Stone Skins pour s’écraser lamentablement au sol et sortir un trait d’esprit de circonstance, mais là…
Il déploya ses ailes et redressa sa chute pour voler jusqu’à la fenêtre et s’asseoir sur le rebord :

Dis donc, très chère, je me serai contenté d’un « Merci, Seldnaufein, pour ce délicieux repas ». Tu en fais toujours un peu trop. M’envoyer au 7ème Ciel… je ne suis pas si exigeant. Vraiment, c’est trop.
Bon, pour le coup du « jouet sexuel », c’est à Vhaeraun qu’il faut t’en plaindre, pas à moi. A Vhaeraun… et au gentil Drow qui t’estime tellement qu’après avoir profité de ton corps, que tu as fort joli, d'ailleurs, il préfère te laisser tomber dans les bois pour sauver sa petite peau. Bah ! Après tout… l’amour est étrange, chez les Elfes Noirs : « je t’aime à te laisser crever ! » Très… poétique.