[RP]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

HRP Message commun entre Alzire et moi


-Ttt ttt ttt ttt ! fit une voix dans l’encadrement de la porte qui venait de s’ouvrir. Ce n’est pas croyable, on ne peut plus donner de cours tranquillement sans qu’un Tanaari s’en mêle.
Sekhmet venait d’entrer en scène, dans une tenue on ne peut plus pas approprié (elle adorait choquer)

Elle portait une veste plus que cintrée, brun foncée, presque noir, longue, garnie d’une rangée de boutons dorés sur le devant. Elle la laissait ouverte, au niveau de la taille, pour la retrousser en arrière formant ainsi une masse froufroutante sur ses hanches. Cette veste se fermait en un gracieux col enserrant la gorge de la démone et lui donnant un air de cavalière de compétition équestre ou de dominatrice sadique que le chapeau haut de forme, avec une fine voilette qui recouvrait ses cheveux en chignon, venait compléter parfaitement. Ses jambes qui ne passait pas inaperçu au travers de l’ample fente scindant ses jupons en deux, étaient enserrées dans de gracieuses guêtres à talon de vinyle assorties à sa veste.
A sa main, une cravache, tapotait sur son mollet galbé dans ses hautes bottes

D’une voix suave, morceau de sucre au milieu d’un monde de brute, elle entama :
Je te déconseille fortement de toucher à cette bulle de Loi si tu ne veux pas toi-même te retrouver dans un monde de Loi.
Tu vois ? Dans une certaine capitale, au milieu d’une certaine salle du trône où tu serais une véritable cible vivante, bien sûr, il faudrait encore que tu saches de quoi je veux parler.

Le Démon ne pu s’empêcher de réprimer un frisson :
-Je sais de quoi tu parles, Sekhmet. Mais cette bulle de Loi rend vulnérable mon Maître et il est de mon devoir, en tant qu’adhérant au Pacte, d’exécuter les termes de celui-ci. Tu connais la règle aussi bien que moi.

La cravache de la démone vint caresser le menton de son interlocuteur
-Oui, je la connais, et même mieux que toi. Et un pacte plus ancien qui me lie à Seldnaufein m’autorise à le faire souffrir pour son bien. Donc, quand je suis présente, le tien est caduc, à moins, bien sûr, que tu désires que je passe à nouveau un pacte avec lui, faisant rompre ainsi le tien.
Un sourire illumina ses traits.

-Oh. Cela m’arrangerait : je lui doit encore 2 services, et il est redoutable en affaire. Répondit le Démon en haussant les épaules.

Elle posa l’accessoire qui ne servait pas qu’à dresser des chevaux sur son épaule et soupira :
-J’en sais quelque chose : c’est moi qui lui ai appris à passer les pactes, donc je te demanderai gentiment de te mêler de ce qui te regarde.

-Bon, je te le laisse, mais, comme ce Drow l’a agressé à l’aide d’un de ses doubles et qu’il n’a sûrement pas passé de pacte avec Seldnaufein, je vais le tuer, cela, aux termes du pacte, me regarde pleinement.

-Ttt ttt ttt ttt ttt !
Shlack, la cravache claqua, avec plus de bruit que de douleur, sur le céant du démon.
C’est MON élève ! J’ai eu le malheur de pactiser avec son Dieu et je dois me le coltiner.

Pendant ce temps, Charlotte retournait dans l’auberge en compagnie de son père et ensemble, ils déboulèrent dans une salle que les clients de la taverne désertaient progressivement, trouvant le lieu malsain.
Charlotte tourna le regard, vit le haut des escaliers, et s’évanouit.
L’auberge pouvait dorénavant se re-baptiser « Aux Abysses Confortables » ou « Au Démon Alcoolique ».

-Si c’est une plaie pour toi, je me ferai un plaisir de t’en débarrasser.

-Ne m’en donne pas d’idée, mon amour. Par contre, si tu veux te débarrasser de tes 2… fils ?... je suis preneuse. Quoique 2 risque d’être un nombre un peu juste, surtout s’ils tiennent de leur père.
La blancheur délicate des crocs de Sekhmet apparut dans sa mimique coquine.

-Les succubes se bousculent pour avoir mes faveurs, et celles de mes fils, mais je peux te le prouver de suite plutôt que d’ergoter. Cette chambre nous assurera de la tranquillité, à moins que tu doives aussi l’éduquer sur le plaisir charnel (fit-il, désignant le Drow du menton) : il semble novice également dans ce domaine

-J’ai abandonné : dès qu’on parle de cul, il mêle l’amour à ça ! Déprimant.
Soupira-t-elle, a nouveau, en baissant la tête cachant ainsi ses yeux émeraudes dans l’ombre de son chapeau.

-Il est stupide et c’est un mortel, mais surtout, il est stupide. Bon, revenons en à nos moutons.

-Revenons en à nos moutons, tes braves gaillards vont porter Seldnaufein dans la chambre et je vais me retirer avec lui et le Drow, pour après me consacrer entièrement à l’éducation de tes petits, hum ? Elle glissait à présent une griffe le long de la joue d’un des Cambions lui adressant un regard mêlant appétit sexuel et culinaire (ce qui est toujours dure à différencier chez un chat).

-Pas question qu’il entre dans cette chambre où se repose mon maître.

-Qu’est-ce qui m’en empêche? Murmura-t-elle en commençant à dépiauter lascivement l’armure du Cambions qui l’intéressait. D’un geste rapide, celui-ci refixa les pièces qu’elle défaisait, avec l’agilité de quelqu’un qui avait, lui aussi l’habitude de ce genre d’armures.
Hooo ? Il est timide ? Shlank
Une fixation de l’entrejambe de l’armure sauta mais elle fut déconcentrée par la Tanaari

-Moi, et le pacte qui me lie.

-Je te l’ai déjà dit, mon pacte est plus ancien que le tien, mais, veux tu que je fasse en sorte que tes 2 derniers services soient le pire cauchemar de ta vie ?
Sekhmet arrêta de jouer avec l’armure du guerrier pour tourner autour du Démon comme un vautour autour d’une carcasse putride.
Imagine un peu que tu sois obligé de récurer les latrines du palais de Vhaeraun ? Et que, par le plus grand des hasards, un sort de clairvision passe par là… relié à un très grand miroir de clairvision… placé dans un lieu très fréquenté par les démons : un bar, ou un bordel… hum ? Certes, ce seraient d’étranges coïncidences, mais quel reality show exquis.
Acheva-t-elle dans un sourire carnassier ne présageant rien de bon pour la réputation du Tanaari.

Le Démon frissonna de nouveau.
-N’oublie pas que je ne suis pas obligé d’obéir à un ordre qu’il me donnerai sous la contrainte, physique ou magique.

Elle lui pinça les joues joyeusement comme une grande tante ferait avec son petit neveu.
-Mais voyons, mon choupinou d’amour, je ne le contraindrai pas, je lui donnerai juste quelques conseils d’ordres à te donner pour me plaire. Et tu sais combien les hommes sont prêts à tout pour me plaire… HAHAHAHA !
Son rire était telle une cascade de cristal, tintant et moqueur.

Le Démon s’énervait. Il détestait son pouvoir spécial : Carnet d’Adresses. C’est inhumain d’avoir les moyens de contacter des Dieux comme si c’étaient de simples potes de beuverie.

-Bon, certes, je pourrais aussi demander à ce que tu nettoies les latrines de Baine, enfin… si on peut appeler ça des latrines… tu sais comment sont les guerriers…
Au dernier mot, elle regarda à nouveau sa victime Cambion, se dirigeant vers lui tel un requin sur un surfeur californien.

-Bon, passons, mais le Drow ne le touche pas, ne lui parle pas, ne le conspue pas, ne l’humilie, ni en acte, ni en paroles, et s’il y déroge, je le tue, qu’il soit ou non ton élève. Puisque ton disciple il est, c’est à toi de lui rappeler les règles, et les conséquences funestes de toute dérogation à celles-ci.

-Oh mais c’est qu’il nous fait une petite crise d’autorité. Dit-elle on ne peut plus moqueuse en réattaquant l’armure de sa proie.

Je vais la tuer, pensa le démon.

-Portez le Maître ! Ordonna le Démon à ses Cambions. Mais d’abord… Il ouvrit la main, le Chaos le plus pur en émana et frappa la bulle de Loi en un flot continue, l’infectant comme une gangrène et la dissipant.

-Oh ! Je t’avais prévenu pour la bulle de Loi mais, je suis sure que le reality show aura… beaucoup de succès.
Sekhmet précéda la petite troupe, dominante et radieuse, entrant dans la chambre, cravache sur l’épaule.
Au fait, tu ne croyais tout de même pas que j’allais me rabaisser à coucher avec toi ? Ah la la! Ces démons qui croient qu’en mettant des défis dans leurs phrases, on acceptera tout et n’importe quoi… comme si on ne me l’avait pas déjà fait, cette technique de drague.

-Quoi ? Tu ne plaisantais pas pour les latrines ? Fit le Démon scandalisé.

-Depuis quand je plaisante ? (Sourire énigmatique) Oh ! C’est vrai qu’après cela, tu auras du mal à procréer : aucune succube ne voudra de toi, ni aucune démone d’ailleurs. Ah, Veuve Poignet, quand tu nous tiens…
Elle retourna une chaise, face à la porte, s’asseyant à cheval et s’accoudant au dossier, attendant la suite des événement dans sa chambre, enfin, celle de Seldnaufein…

Le démon se précipita à la suite :
-Eh oh. Il faut qu’on discute… puis adressa à ses hommes : Personne ne s’approche vivant du Maître. Transportez-le.
Sekhmet, attends un instant !

-Nous ne pouvons point. Fit l’un des Cambions tandis qu’ils s’écartèrent un corps inanimé. Le Démon en vit la raison : l’épée, d’apparence banale, de Seldnaufein flottait au dessus de son propriétaire en émettant une radiance blanchâtre.

-Par Baal et Tiamat ! La Lame Gardienne ! Je l’avais oublié, celle-là. Laissez tomber, il se réveillera bien avant que vous ayez pu franchir sa défense : mon Maître est en sûreté, maintenant.

Quelque part en ville

L’homme se présenta à Yazston.

-Je suis l’assistant de Mr Khartias. Et c’est tout ce que vous avez à savoir. Mais commençons l’entretien. Qu’est ce qui vous emmène jusqu'à nous Mr Black ?

Yazston n’était pas sur d’apprécier très longtemps ce surnom stupide, mais il ne dit rien sur le sujet.

-Je suis poursuivit. Et j’ai besoin de soin. Malheureusement, vous êtes les seuls à pouvoir m’aider. Aussi, je viens vous proposer 5 ans de mes services contre soins et protection.

L’assistant se gratta le menton songeur.

-Poursuivit hein ? A vous entendre, il n’y avait vraiment que nous pour vous aider. Yazston voulu ajouter quelque chose, mais l’homme l’en empêcha d’un geste de la main avant de reprendre. Très bien. Je connais la réputation des drows. Et je pense que nous pourrons vous aider contre une place « bénévole » dans nos rangs pendant 7 ans. A prendre ou à laisser.

Yazston réfléchit pendant quelques secondes. Il n’avait pas vraiment le choix. Il fallait qu’il se protége de Sekhmet. Et puis, il pouvait très bien officier durant deux ans et leur fausser compagnie quand ils arrêteraient de se méfier de lui.

-C’est d’accords. J’accepte.

Quelques minutes plus tard, on s’occupait de ses blessures.

HRp: bug internet, j'ai du expliquer ma façon de penser à ma livebox.

Qu’est-ce qu’j’en sais si elle va bien ! Tudieu, j’suis pas méd’cin, moi !!
Charlotte ! Charlotte ! Mais c’est pas possible d’être aussi gaudiche, pauv’ fille!

Se lamenta le père de la gamine.

Et c’est quoi tout ce chantier ? Qu’est-ce c’est que c’te bande de guignolos? C’te serait pas vous qu’il les aurait conjuvoqué ??Invoqu ?’fin appelé quoi ! Avec votre Nécromanchin !

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-Et la balle repasse à Seldnaufein.

Aux yeux de Sekhmet, les négociations étaient semblables à un grand jeu de balle plus proche du tennis que du football. Quoique certains aspects d’une négociation avec une démon pouvaient s’apparenter au football américain... heu ? Au Rugby quand la subtilitée de Varloth s’en mêlait.

Mais Sekhmet s’en contrefichait de qui avait la balle!
Elle, elle allait tranquillement se mettre sur le banc de touche, appréciant avec délice que l’autre andouille du deuxième cercle ne fasse plus attention à elle.
La démone imaginait déjà ce cher Astaroth rentrer chez lui, avec ses cliques et ses claques, et se rappeler, quelques temps plus tard, avec amertume qu’elle s’était moquée de lui et qu’il n’avait rien fait pour se venger.

Quelle ironie pour un démon… ce faire déborder par des pactes en tout sens au point d’en oublier la vengeance… Ah ! Le boulot ! Quand tu nous tiens, on n’en oublie les loisirs!

Oublier les loisirs… ce n’est pas à Sekhmet que cela arriverait.
D’ailleurs, elle passait sa langue doucement sur ses crocs en regardant l’un des cambions, mais... nullement celui qu’elle chauffait auparavant.
Elle dévisageait l’autre, d’un œil séducteur et animal, véritable appel à la luxure que l’instinct très développé d’un tel être ne pouvait ignorer.
Certes, de changer subitement de cible risquait de créer des conflits entre les deux fils de Tanaari, eux qui sont si chaotique, mais après tout… vive la discorde !

hrp: post commun Zokharis/Alzire


Devant le regard gourmand de la Féline envers son frère, le Cambion qui, jadis, fut apprécié avec tant d’insistance par la démone sembla monter de colère. Sa main se mis à trembler d’énervement, se qui rasa de près les quelques poils invisibles sous le menton du Drow, de très près, cela rasa même un peu de peau… et tira un filet de sang… rien de mortel, heureusement, mais bon, les Cambions, ça peut s’avérer nerveux.

-Hou la la ! Comme ton frère est d’une maladresse affligente. J’espère que toi, tu es plus agile de tes mains… et de tes dagues… de toutes tes dagues…
Fit une Sekhmet sur une intonation lascive.

Ce qui valu à Varloth un peu plus de sang tiré, et sembla attiser l’orgueil de l’autre.

Je peux te souffler une idée, mon mignon petit ami : Varloth tient à moi, il n'a pas envie de se faire rosser par son dieu, alors, tu devrais venir près de moi, vraiment tout prêt, pour me prendre en otage… ne crois-tu pas ?

-Ne bouge pas. Fit le Cambion vexé.

-Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi, répondit l’autre, et c’est une bonne idée.
Il se téléporta juste derrière Sekhmet pour lui mettre sa dague sous la gorge.

Cette dernière s’empressa de lui caresser les bras de ses longues griffes, les faisant crisser sur l’armure métallique, tandis, que sa voix n'était qu'une carresse, le frolement du doux pelage d'un félin.
-Tu crains la chaleur ? Si ce n’est pas le cas, je connais un endroit charmant, en bordure de volcan avec des coulées de lave où tu pourrais me garder en otage, sinon, si tu préfères le froid, je connais un lac sous les neiges éternelles. J’y ai des charmants souvenirs d’ailleurs.

-Personne ne doit partir d’ici.
Dit l’autre cambion, la main fermement appuyée sur son épée, effilée comme une lame de rasoir.


Le Démon réfléchit quelques secondes et :
-Tu as du culot de me demander un marché sans cercle de protection pour te protéger.

-C’est que, puissant Seigneur, un pacte nous lie et tu ne peux point t’en prendre à moi, sans vouloir t’offenser.
Répondit Seldnaufein avec une déférence non feinte.

Le Démon resta silencieux, luttant contre le mal de crâne, puis éclata d’un rire tonitruant entrecoupé de « ouch »
-J’accepte, petit ! Mon intervention sera gratuite. Dépêche toi un peu, que je renvoie ce mortel à son dieu, en pièces détachées.

-Je te demande grâce pour lui. Il est un peu… jeune et complètement idiot, ce doit être le fait d’être un élu de notre Dieu qui lui monte à la tête et qui lui fait oublier qu’il est loin d’être le plus puissant être du monde. Il oublie qu’il n’est pas invulnérable et il est ignare. Je te le demande, prends pitié de sa jeune impulsivité d’enfant. Au moins, Sekhmet pouvait se glorifier d’avoir enseigné à Seldnaufein les règles de bonnes manières et l’amadouement, à defaut de les appliquer elle même. Et, c’est bien, l’amadouement.

-Soit. Cela te coûtera le service que tu viens de te libérer et des excuses plates de la part du jeune impulsif.

Seldnaufein jeta un regard noir à Varloth. Il était vraiment tenté de laisse faire le Seigneur Démon. Perdre un service qu’il venait de regagner faisait mal, surtout un service d’un être aussi puissant qu’Astaroth pour sauver la peau d’un pareil imbécile qui ne lui en serait jamai reconnaissant : il est trop prétentieux et trop sûr de lui pour comprendre à quoi il avait échappé. Il rageait intérieurement et avait du mal à le cacher. Mais il n’avait pas le choix : il n’avait pas la garde de Varloth, mais Vhaeraun prendrait très mal que ce soit un des Démons que le Nécromant s’était lié qui tue le jeune élu.


-Eh. Murmura un Cambion à la voix profonde à l’oreille de la Démone. Ne raye pas mon armure, j’y tiens. Nous aurons tout le loisir d’user de griffes quand cet Elfe sous terrain se sera excusé.
Rajouta-t-il en lui léchant l’oreille.

La main de l’autre demi-Tanaari se crispa sur son arme.
-Oh ! Tu la surveilles ou tu t’amuses ?

-Non, il crie de douleur ! Fit Sekhmet en enfonçant ses griffes, vexée, et par le tutoiement, et par la préférence de cet abruti envers son armure plutôt qu’elle.

-Arrgh ! S’exclama le Cambion. J’adore la douleur ! C’est une sensation exquise. Je crois que tu réserves bien plus de surprises qu’autre chose... Rajouta le demi-Démon en mordant la Féline au cou.

Cela étonna le Cambion qui tenait en otage Varloth : pour qu’un Cambion oublie son armure, leur violon d’Ingre, il en fallait beaucoup. Les traitements de chocs des demi-Tanaaris durant leur enfance l’auraient-ils rendu masochiste ?


Seldnaufein se tourna vers Varloth toujours l’œil sombre.

-Bien, j’accepte ton marché, bien que je me demande encore pourquoi.

Seldnaufein s’avança vers le démon et plaça ses mains de part et d’autre de sa tête. Un flash noir apparut et le Démon se redressa, visiblement guérit.

-Je ne sens plus rien. Comment as-tu fait ?

-Secret de fabrication, ni les soins normaux, ni les dissipations magiques ne peuvent rien contre ce sort, mais j’ai concocté un moyen de le supprimer. C’est une recette personnelle. Au fait Messire, s’il s’obstine à ne pas s’excuser et que vous le tuez, le service ne sera pas consommé ?

-Non, le service ne sera pas consommé et tu pourras le garder.

-Bien ! Il se tourna de nouveau vers Varloth.
Toi, tu serais avisé, et ce serait la première fois de ton existence, de présenter tes excuses. Il est des gens envers qui l’humilité est la meilleure des tenues à avoir. Je sais que tu as fait ton prétentieux devant notre Dieu, et que cela, pour une raison que j’ignore, lui avait plu (Zok et Bibis m’ont montré les RPs Vhaeraun, du temps de la prime jeunesse de Varloth.), mais le Seigneur Astaroth n’est pas le Seigneur Vhaeraun, et la clémence est un mot dont il ignore même l’existence. Il faudra que je t’enseigne que la légendaire vantardise des Drows les empêche systématiquement d’inviter les Démons les plus puissants. Les mages Drows n’invoquent que des démons dont ils ont besoin, mais uniquement ceux qu’ils sont certains de pouvoir surpasser, c’est pour cela que jamais aucun Drow n’a invoqué le Puissant Astaroth. Même Gromph Baenre ne s’avise pas de faire cette erreur.
Les pouvoirs de Vhaeraun ne te sauveront pas si jamais tu t’attires la vindicte d’Astaroth, alors, pour une fois dans ta vie, oublie ta fichue fierté qui va creuser ta tombe. Les Drows fiers ne connaissent pas la joie de vivre vieux.
Il regarda Varloth avec un sourire qui voulait dire : « Vas-y ! Fais ton fier-à-bras et fais toi tuer. Ce genre de discours, tu n’aimes pas, hein ? Fais ton fier ! Economise moi un service ! »


Un frisson courut le long de la colonne vertébrale de Sekhmet. Sentir des dents se planter dans son cou la menait au bord de l’extase. N’y tenant plus, elle dit au Cambion d’une voix soupirante et faussement maniérée:
-Maouww ! Cette chaise me fait un horrible mal de dos, de la façon dont tu me tiens.
Cela ne te dérange pas si nous allons nous sur le lit ?

-Nullement, c’est plus confortable et l’attente risque d’être longue, ils négocient.
Il l’attrapa par le bras, gardant un semblant de maîtrise de la situation, bien que l’otage était très conciliant et la dirigea vers le lit.

Elle ne s’assit pas sur le bord du lit, comme ferait toute jeune fille de bonne famille, mais, elle s’y allongea sur le ventre, se noyant dans les froufrous de ses jupons telle une courtisane à l’époque d’un certain Sade, Marquis, lui aussi, comme le Cambion…
-Et c’est quoi, ton petit nom ? C’est seulement pour mon calepin de score.

-Ha.. dire les noms, ça manque tellement de charme !
Déclara le cambion en s’allongeant sur le lit.

En voulant s’allonger sur le lit… Un talon aiguisé comme une lame de dague percuta son menton pour l’envoyer valdinguer entre le lit et le mur.
-Pas de nom, pas de permission de s’allonger sur le lit.
Dit innocemment la propriétaire du talon qui n’était autre que Sekhmet.

Il essuya d’un revers de la main ses lèvres et regarda son sang.
-Hum? Revêche? Dominatrice? Mais je m’en vais dresser tout ça!
Le cambion se propulsa sur le lit, le faisant crisser et glisser sur le plancher de 50 cm au moins ! L’impact, le choc et les tentatives de la Démone, pour gérer la situation à son avantage, achevèrent le malheureux édifice dont les rideaux se rabattirent quand les pieds cédèrent ; isolant partiellement les deux lutteurs dont les cris de guerres ressemblaient plus aux gloussements amusés d’une jeune fille dont le petit ami à les mains trop baladeuses.

Cayn se retint de sourire fasse aux désespoir de l’aubergiste. Voila que le brave guerrier ne savait plus quoi faire.

-Oh, non. Ces créatures sont des démons. Et je n’ai pas le pouvoir de les invoquer. C’est peut être le fait du drow. Où peut être du demi drow. A moins que ce ne soit un ami de la démone. En tout cas, je suis sur que ce n’est pas le génasie de feu. Ce n’est pas dans leur habitude.

Le visage de l’homme exprima un peut plus la terreur.

-Quoi qu’il en soit, il est probable que votre auberge soit un peu plus endommagée. C’est ce qui arrive quand on accepte des être chaotique dans son etablissement. Et je ne peux pas vous aider malheureusement.
Sauf pour votre file. Elle n’est qu’évanouie. Un petit sort maison et elle sera en pleine forme.

Cayn avait déjà commencé à incanter. Une légère lueur sombre, semblant aspirer la lumière alentour emmena de sa paume droite. Et à bien y réfléchir, sort maison semblait faire bien moins peur que nécromancie.

-Ne faite donc pas une tête pareil. Je ne vais pas lui faire de mal. Bien au contraire.

Cayn passa sa main au dessus de la tête de Charlotte puis il la posa sur son front et effectua le transfert de force. Presque immédiatement, Charlotte cligna des yeux en se redressa maladroitement, aidé par Cayn. Son maître lui avait appris qu’à défaut d’être, paraître était amplement suffisant. Aussi Cayn s’appliqua à paraître prévenant et un zeste inquiet.

rp commun

Pendant ce temps, à l’étage :

Un jupon tomba mollement sur la tête de Varloth et du Cambion, déshérité(s ?) d’une partie de jambes en l’air, tandis que la voix faussement outrée de Sekhmet sortait de derrière les rideaux du lit à baldaquins.
-Oh non ! On avait dit qu’on n’arrachait pas les vêtements ! Tu dirais quoi si je t’arrachais ton armure ? D’ailleurs…
Chtonk ! Chtonk !

-Hé ! mais… ? Ne casse pas mes boulons ! Ca va se payer !

-Non non non non non ouiiiiii! Hihihihihihi !


Seldnaufein soupira d’aise. La prévisibilité Drow était tellement drôle. Varloth aurait fait son fier-à-bras si le Nécromant lui avait simplement demandé de s’excuser. C’est comme les enfants, il faut leur dire le contraire de ce qu’on veut qu’ils fassent : Seldnaufein préférait perdre un service de ce Démon puissant que d’endurer les foudres de Vhaeraun parce que son Elu serait mort sans qu’il ne fasse rien. Le demi-Drow se félicita intérieurement.
Néanmoins, les gloussements de Sekhmet et du Cambion en rut lui courraient sur le haricot. Il n’avait pas sorti Sekhmet de ce suicidaire de Varloth pour la voir finir dans les bras d’un demi-truc.
Il fallait qu’Astaroth s’en mêle ! Mais,,. pour cela, il fallait ruser : simplement lui demander de calmer son… fils lui aurait sûrement coûté un service. Les démons sont profiteurs par nature et il vaut mieux tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de l’ouvrir.
-Tout de même, cette Sekhmet, oser préférer un jeunot, et un Cambion, de surcroît à vous… et en plus vous gâcher vos effets par des rires… ils ne manquent pas d’air, tous les deux !

Astaroth regarda le lit animé d’un œil en coin.
-156 ! Arrête immédiatement tes hormones, ou je te castrerai pour la forme !


Dans le lit, Sekhmet posa la question :
-156 ? Seulement ? Mais tu es vieux !!
Elle savait que les démons nommaient parfois leurs enfants avec des numérotations pour ne pas avoir à retenir des milliers de noms.

-Vieux? J’ai 3627 frères et sœurs et j’ai 250 ans !

-Mais ? Attend?! Tu n’as que 250 ans et tu es le 156ème ? Mais qu’est-ce qu’il a fait, Astaroth, lors de ses premiers millénaires ? Vœux de chasteté et d’abstinence ? Ce n’est pourtant pas ce que l’on m’a dit de lui.

-Non, mais quand un de mes frères meurt, le prochain né prend son numéro, ça évite les trous dans les numérotations. Et tu vas voir si on est chaste, dans la famille.
Le lit s’agita de plus bel, témoin de roulades et autre cabriole digne d’un bataille de polochons !

-J’y crois pas ! Je me tape le jeunot de la famille ! Eh ! T’as jamais vu de boutons sur une veste ? Tu t’y prends comme un manche. Hihihihi !

-Rhaaa ! Fi des boutons !

Spong ! Un bouton venait de rencontrer le plafond de la chambre rebondissant pour agresser violemment le génasi.
-oui… heu… ma veste était un peu cintrée. Murmura, gênée, Sekhmet.

-Hum… cintrée ? Serrée… Murmura 156 d’une voix rauque et imaginative.

-Oui, cintrée, compressant tout mes organes et rétrécissant… Mais il reste les 34 autres boutons... encore…
Soupira Sekhmet tel une invitation.

-Ce serait dommage d’abîmer une si jolie veste.
Autres série de gloussement féminin et excitée.


Seldnaufein remarqua : Je crois qu’ils ne vous ont pas entendu ?

-HAA ! ILS VONT M’ENTENDRE !
Le démon ouvrit avec véhémence les tentures du baldaquin les arrachant.
J’AI DIT : CA SUFFIT !

Les tentures en moins, le spectacle d’un Cambion, empêtré dans une masse de jupon, couché sur une démone allongée sur le dos et regardant étonnée Astaroth, s’offrit aux yeux de tous.

La tête sortie des jupons et articula étonnée :
-Bein ? Manuel des prises d’otages, chapitre 2, si une femme est jolie : violez la !

-Il a raison ! Et je ne suis pas du tout consentante ! Ho Non ! Non ! Non ! Lâchez moi sale brute !
L’interprétation de Sekhmet de la fille violée sonnait aussi juste que le jeu d’une actrice de film porno réquisitionné pour un film d’horreur de série Z.

Un cambion fut saisi par le cou et jeté à l’autre bout de la pièce, ce qui ne le calma pas trop et dévoila les nombreux cm qui rendaient sa personnalité si intéressante aux yeux de Sekhmet.
-La démone qui est là et moi, on doit discuter !
Alors tout les autres DEHORS ! Je n’ai pas besoin d’indiquer la sortie, vous la voyez ! Et ceux qui ne la voient pas, j’en créerai d’autres avec leur tête !!

Sekhmet se leva dans un bruissement de tissus et sortie, car après tout, il dit TOUT les autres.

Le Diantrefosse avait avancé très lentement sous l’effet de la migraine qui le détenait hors du temps et de l’espace, avait vaguement vu se téléporter un sac à viande, jusqu'à ce qu’un certain démon supérieur été apparu à l’entré de l’auberge…
A ce moment, comme le prévoyez l’alinéa 5487 d’un de ses innombrables pactes, il reçut un sort qu’on pourrait qualifié de « guérison en tout genre », ce puissant sortilège était issue de la racine de guérison et de dissipation, permettant ainsi de supprimer des effets aussi puissant que des malédiction divine : sa « migraine « rejoignit le néant.

Il savait bien que cela n’eu put guérir les effets de sa malédiction planaire, seul une magie qui aurai pu être plus puissante que le multivers -ne serai-ce qu’un temps inférieur a un battement d’aile de colibri- aurai put dissiper cette malédiction planaire, mais au moins à court terme, la dague psychique n’était plus un problème

Maintenant débarrassé de ce fardeau, il observa depuis l’encadrement de la porte avec grand intérêt la scène de ménage démoniaque, il remarqua et stoppa le « choc » chaotique à son niveau.
Je savais bien que ces entraînements chez les githzerais serait utile, si j'été resté encore quelque années parmi eux, Cet Astaroth aurait eu même très mal[...]Un peu plus tard
Ahahahahah, mais qu'est-ce que ces démons sont stupides, je pourrai désormais trouver son nom véritable et le faire remper tel la limace qu'il est, des créatures intelligente use habilement de la diplomatie pour n'avoir pas à se faire d'ennemi jurer, je ne sais pas qui est ce Vaernaum dont ils parlent, mais il doit pas être content, je suis sûr que même un demi-dieu est largement capable d’éliminer un débile patenté pareil, n’importe quel jeune diable avec les plantes que je possède pourrait supprimer cet insecte, s’il a vécu aussi longtemps ce ne peut qu’être que parce qu’il est physiquement puissant, mais pas bien plus ahahahahahah !

Ceux qui comptaient sortir de la porte purent remarqué un humain qui avait assisté à toute la scène et qui était visiblement en train de rire, sa discrétion innée l’avait caché jusque là, même son rire était plus discret qu’un flocon de neige sur une feuille blanche.

Vindui’ !
T’es un méd’cin toi ?

Demanda étonné l’aubergiste tandis que sa fille effrayée de la présence de Cayn tentait de fuir dans une reptation.

Tu f’rais pas dans la menuiserie, aussi ? Parc’que là ! Y’a des clients qui’m sortent autant par les trous de nez q’part l’reste !

HRp: je mets en pause Sekhmet, ce soir, pour jouer l'aubergiste et faire avancer ton perso, max.

HRP: MERCI !!

-Désolé. Je n’ai pas autant de talents.

Cayn se renfrogna devant l’attitude de Charlotte. Avait il l’air aussi monstrueux que les démons qui grouillait en haut ?

-Par contre, il me semble que l’un d’entre eux vous à suffisamment payer. Dans le cas contraire, Il vous suffit d’aller leur demander de quoi réparer. Dans quelques heures bien évidement.

Cayn se releva en évitant de regarder Charlotte.

-Bon, vous n’avez pas d’autre blessures ? Profitez en pendant que je ne suis pas en train de ressusciter le morts. Dit il, cynique. Le problème du paraître, c’est qu’il est difficile de s’en défaire.

-Je ne peux pas vous aider. Je les connais à peine. Et ce n’est pas moi qui les ai fait venir.

Voila qu’il était obliger de se justifier face à un aubergiste vieillissant. Il c’était déjà montré plus maître de la situation qu’à l’heure actuel.

-Bon, écoutez. Tous ce que vous pouvez faire pour le moment, c’est d’attendre qu’ils en aient finis. Ils finiront bien par partir. Et avec un peu de chance, ils vont s’entretuer et ça fera un peu de ménage. A moins que vous ne teniez à les faire partir vous-même.

Cayn ne pouvais s’empêcher d’être cynique. Plus il passait du temps à améliorer sa situation sur ce monde inconnue et plus il se rendait compte qu’il était sans ressources.

-Puissant magicien, certes. Mais je suis humain. Je crains ne rien pouvoir faire contre 4 démons. En dans le cas présent, ils y a en plus d’autres mages très puisant. D’après ce que j’en sais, l’un deux est même le favori de son dieu. Ce qui signifie qu’il est protégé par son dieu. Précisa t’il. Je crains donc de ne pas pouvoir vous aider. Pas de la façon que vous attendiez en tout cas.

Cayn marcha jusqu'à une table et s’y assit. Puis il invita l’aubergiste à s’y installer, puis il fit de même pour Charlotte. L’auberge ne comptait plus que quelques poivros trop souls pour comprendre se qui se passait et qui continuait picoller inlassablement.