[RP]Pépère, le rôle-play où l’on glande sévère.

Si tu aimes tant tes grigris, viens te coucher avec.

Proposa la démone qui tentait de trouver le sommeil malgré la « menace fantôme » ! (lol)
Une main au dessus de sa tête, griffes mi-sorties, posée sur l’oreiller, elle était couchée sur le dos, ses jambes repliées, toujours féline même dans le sommeil.

Allez ! Hop au lit ! Moi, j'ai sommeil. J'ai besoin de dormir. Muawww ! Mon corps est épuisé.... Puis si ce curieux te dérange tant.. va le rejoindre.. ou dit lui qu'il peut ... Muaaaaw. Bailla-t-elle de nouveau
...entrer. Je ne sais pas? Faites ce que bon vous sembles mais.. vrrrr laissez moi.. vrrrr dormir... vrrrrrrrrrrvrrrvrrrrr

Finit-elle s'endormant en même temps qu'elle parlait. Machinalement, elle se tourna sur le côté, se mit en boule et plongea dans un sommeil profond, épuisée par son changement de corps. .

Oh. Notre ami elfe noir est réveillé. Bien dormis ?

Cayn s’assit de nouveau à la table avec sa bière. L’air était chargé de magie. De tout endroit, Cayn ressentait l’aura noire de nombreuses personnes. Nécromancie, démonisme, Folie. Cette auberge abritait décidément des spécimens très variés. S’il seulement il avait la possibilité de mener quelques expériences sur eux. Soupirant, il but sa bière en fixant un client, imaginant ce qu’il pourrait faire s’il arrivait à mettre la main sur son corps.

Varloth commença son cochon au lait justement.

Sans aucun doute le cyriciste, dit-il. Il est devant la porte où dort Sekhmet. Ce qui me rappelle que tu dois toujours me donner la laisse Seldnaufein. Il avait dit cela le plus naturellement du monde, comme quelqu'un qui rappellerais à une conaissance qu'il lui doit 100 pièces d'or...

Observant Seldnaufein, il dit : C'est une bosse que je vois à votre front? Il leva un sourcil, amusé. A vrai dire, il l'avait vu se frapper la tête sur la table quand il était arrivé, mais il se demandait comment le mage allait répondre, s'il répondait...

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein s’adossa tranquillement avec un sourire narquois :

Une bosse ? Tes blessures étaient vraiment graves : tu as des hallucinations ! A moins que ce soit une menace voilée. Ttt ttt ttt !

Hum ! Tu parles de ceci ? Il montra la laisse. Je te la rends, mais avant, j’ai un message à te délivrer, de la part de notre noble seigneur Vhaeraun . Je cite : « Recommence tes âneries, et Seldnaufein te reprend la laisse ! N’écoute pas les conseils que Seldnaufein et Sekhmet te donneront et Seldnaufein te reprend la laisse. Porte atteinte volontairement à Seldnaufein et Sekhmet, et Seldnaufein te reprends la laisse, je ne t’ai pas envoyé des défouloirs mais des professeurs. Utilise Sekhmet comme un jouet sexuel et Seldnaufein te reprend la laisse. Comporte toi comme un jeunot élevé par une prêtresse d’Eilistraee et Seldnaufein te reprend la laisse. Et ce de manière définitive, sans révision possible. »
J’espère que le message a été compris. Je n’y ai changé qu’un détail : il n’a pas utilisé le mot « ânerie », mais je tiens à rester poli. Tu es maintenant prévenu.

Il lança la laisse tranquillement en direction de Varloth.

Bon, hein, ce cochon ? Demanda-t-il avec un sourire. Passe-moi le pichet de vin, s’il te plait. Et sans l’empoisonner, de préférence : je suis immunisé au poisons et tu gaspillerai une dose qui pourrai s’avérer utile plus tard. C’est surtout que je ne tiens pas à ce que tu me gâches la boisson avec des arrière-goûts infects.
Alors comme cela, il y a un cyriciste devant la chambre de Sekhmet ? S’il est puceau, il ne va pas le rester longtemps.

À Cayn :

dormir..? Désolé, les elfes ne dorment pas ici, répondit-il expiègle.

À Seldnaufein :

Varloth sourit. Une allucination? Si vous le dites, ça doit sûrement être vrai...

Il écouta ensuite l'avertissement de Seldnaufein l'air désabusé.

Je suis déjà au courant, dit-il simplement. Il se servit d'une rasade de vin avant de passer le pichet à Seldnaufein. Ayant finit son cochon au lait, il pu attaquer le dessert, une tarte aux fruits.

Oui, un cyriciste, dit-il. Il observa un moment de silence avant d'ajouter : je me demande ce qu'il veux...

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Le nécromancien but un peu du vin qu’il s’était servit :

Lui ? Mystère. Massacrer ? Torturer ? Influencer ? Embobiner ? Violenter ? Il va être déçu si il espère que la dame frétille en hurlant et se débattant. Ou alors simple curiosité… Tant qu’il ne nous le dira pas, on ne pourra pas savoir.
Pour ma part, je préfère éviter les cyricistes : trop volatils, trop imprévisibles. Ils se mettent en danger et, pire que tout, mettent en danger leurs alliés par leur comportement totalement chaotique. Varloth, ne serais-tu pas cyriciste, par hasard ? Note bien, et vous aussi, messieurs, si vous voulez : étudiez le comportement de vos ennemis mais, avant toute chose, étudiez attentivement celui de vos alliés. Enquêtez en priorité sur ceux à qui, des fois, vous présenterez le dos. Une action imprévisible d’un ami est souvent plus dangereuse qu’une action imprévisible d’un adversaire.

Mademoiselle, un digestif ! Fit Seldnaufein à la serveuse qui passait. Et mes félicitations au cuisinier. Je suis très satisfait.

Le génasi regarda la porte d’un aire méfiant, plus un bruit, bha ça devait être un simple serviteur un peut gras ou l’aubergiste, dommage qu’il n’avait put entendre que quelques pas, sinon il aurait comprit que les bruit s’était arrêté exactement en face de la porte.
Zérar se dirigea vers le lit et s’y coucha en laissant suffisamment de place à Sekhmet pour qu’elle soit confortablement installé, inutile de la vexer, si jamais il devait passer un pacte avec elle, il oublia bien vite également toute possibilité de rapport intime avec elle, bien qu'il avait presque abandonné l'idée depuis un moment, ça n’apportait rien de bon visiblement et puis elle était plus que ça.
Le demi élémentaire la contempla dans son sommeil,

*On est si vulnérable quand on dors …*

Le génasi se félicita d’avoir rapproché ses armes du lit avant de se calé confortablement et de partire pour une bonne … journée de sommeil à ceci prêt qu’il ne dors toujours que d’un œil …

Les chats ont cette particularité : même en dormant, ils arrivent à optimiser leur confort, ceux qui ont des chats comprendront de quoi je parle.
Et Sekhmet est un chat, certes, très gros et plus capricieux que la moyenne.

Donc, Sekhmet rechercha son confort en relevant à quatre pattes, les yeux fermés, tournant à nouveau sur elle-même pour se lover en boule, sur le lit, dans le creux formé par les bras et les jambes de Zérar, contre le ventre de celui-ci.

A présent vous pouvez noter le comique de situation : une démone femme chat, vêtue d’un T-shirt As Menzonberranzan, qui dort en boule contre un demi-élémentaire de feu pour se tenir chaud alors que lui ne rêve que d’un pacte,

Ayant finit sa bière, Cayn s’ennuyait. La discutions des deux elfes noirs lui échappait totalement. Il n’avait aucune idée de ce que pouvait être un cyriciste. Puis, ce rappelant qu’il avait entamer des négociations avec le génasi, il se leva et commença à monter les escalier.

Le génasi dormait profondément enfin d’un œil au lieux d’avoir les yeux ouvert, il sentit la féline se blottire contre lui et eu un frisson dans son sommeil, c’était plutôt agréable après tout.
Zérar continua donc son sommeil des plus confortable.

Voyant l'homme monter, il dis : laissez les donc tranquile! Un chat qui dors, il vaut mieux éviter de le réveiller...

Puis il ajouta : de plus le cyriciste campe devant la porte... L'homme lui jeta un regard visiblement interloqué, aussi il dit : restez, je vous expliquerait rapidement ce qu'est un cyriciste...

L'aubergiste et les clients durent l'entendre car certain marmonnèrent dans leur barbe comme quoi entre un cyriciste et un elfe noir, il n'y avait plus moyen d'être tranquile...

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Seldnaufein but son digestif et bailla en s’étirant :

Hummmph ! Je te laisse la tache de l’explication, Varloth. Moi, je vais devoir vous quitter : un magicien a besoin de repos pour pouvoir utiliser ses pouvoirs au maximum de son potentiel. Et les demi-Drows ne peuvent pas entrer en transe, comme le font les Elfes. Je te conseille de ne point trop tarder, Varloth, sinon tu risques de n’être pas plus efficace qu’un apprenti de 1ère année, la nuit prochaine. Messieurs, bonne nuit… ou plutôt devrai-je dire : bonne journée.

Il se leva, sorti de sa poche un rubis taillé de la taille d’un œuf de caille et le tendit à l’aubergiste :

Tenez, mon brave, cela devrait largement couvrir les frais que j’ai pris en charge. Pour les repas suivants aussi, et pendant une semaine. Quoique, vu l’appétit de certains, nous dirons 5 jours.

Il monta les escaliers et vit le chevalier noir surveillant la porte de la chambre où devait certainement dormir Sekhmet.

L’architecture de cette porte est-elle à votre goût ? Je vous rassure, c’est un style très commun pour cette auberge, pour la région aussi d’ailleurs. Dit-il en ouvrant sa propre porte pour rentrer.

L'homme tourna lentement du chef lorsque le magicien fit son apparition. Toujours encagoulé, on ne pouvait clairement déterminer ses traits, et encore moins voir ses yeux, mais on devinait (ou tout du moins, on pouvait aisément penser), grâce à son allure et à l'intensité de son aura malsaine que son regard était incisif, perçant et froid. Il jaugea le nouveau venu pendant quelques secondes, comme s'il était en train de le sonder en profondeur, mais son attention se reporta vite vers la porte...

"Je n'ai pas foncièrement l'habitude de passer par les portes..." murmura t'il.

Finalement, il s'en approcha un peu plus, ayant pris tout son temps pour examiner le dispositif mécanique qui piégeait l'entrée. En un geste, il s'empara d'un crochet dissimulé à même la doublure de ses gants, et, sans même prendre la peine de se cacher, il commença à "attaquer" la sécurité du piège avec précaution afin de pouvoir le désamorcer... L'homme savait ce qu'il faisait, une certaine maitrise se dégageait de ses gestes, et aucune inquiétude ne paraissait le troubler.
Quelques cliquetis plus tard, le dispositif, somme toute relativement simple était de toute évidence crocheté, puis désactivé... Malgré tout, il ne poussa pas immédiatement la porte, jetant désormais son dévolu sur le mage : Après tout, il n'était pas à une minute près, et puis il était loin d'être associal avec les gens qu'ils sentaient comme "valant la peine".

"Les gens sont paranoïaques de nos jours, ils vont même jusqu'à piéger la porte de leur chambre à l'auberge. C'est sans doute dans l'air du temps...Mais je peux comprendre cela, on ne sait jamais, avec ce qui rôde dehors..."

Dans la salle, Varloth explica succintement ce qu'était un cyriciste : le plus souvent un mégalomane à moitié fou faisant promotion de son dieu, Cyric, comme étant l'unique. Forçant les "apostas" à le croire... Ou à mourir... D'un classicisme affligeant...

Puis il monta lui aussi les escalier pour aller se reposer, choisissant de prendre en compte le conseil de Seldnaufein. Si son corp n'en avait pas besoin, grâce à la potion de tout à l'heure, son esprit en revanche se ferait un plaisir de se reposer.

Il pu entendre les paroles du chevalier noir, ce à quoi il répondit : s'il y a des gens pour les désamorcer, c'est qu'ils n'ont pas tout à fait tort alors, dit-il. Comme vous le dites si bien, avec ce qui rodent dehors par ces temps... J'en sais quelque chose, impossible de dormir tranquilement en ce moment.

Cayn entreprit de suivre le drow. Montant les escaliers, ils arrivèrent devant Seldnaufein et le fameux cyriciste.
Il allait adjoindre une petite anecdote sur le crochetage de porte quand il ressentie une vive douleur à sa main droite. Bien plus intense que la dernière fois. Et, tout comme la dernière fois, la douleur remonta le long de son bras. Regardent sa main, il vit qu’elle disparaissait. Mais le phénomène n’avait rien à voir avec un sort d’invisibilité. Il ne sentait plus sa main. Il toucha l’endroit ou elle aurais du se trouvée, mais il ne sentie rien. Que du vide. Et pendant ce temps, la douleur continuait de progresser.
Puis c’est tout son corps qui le faisait souffrir. Il n’avait plus aucune notion de son environnement. Il n’avait même pas conscience d’être en train de hurler.
Subitement, son cri s’arrêta et de Cayn, il n’y avait plus aucune trace.

Le hurlement eu l’effet d’une sonnerie d’alarme pour le génasi il se releva promptement en essayant de ne pas trop remuer la démone, susceptible comme elle est …, il reprit vivement sa chemise de mailles et ses chaînes qui s’enroulèrent d’elle même autours de son corps avant de boucler sa ceinture.
Plus rien plus un bruit pendant un instant, se dirigeant vers la porte Zérar se souvint au dernier instant du piège de Varloth il colla son oreille contre la porte écoutant ce qui allait suivre.

Varloth, surpris, comme les autres, regarda l'homme disparaître, aussi subitement qu'il était apparu il y a quelque (heures?) temps...

Je le savais étrange, mais là...

Il n'appartenait pas à ce plan, mais d'ordinnaire, un tel phénomène ne se produisait pas. Preuve : Sekhmet. Elle venait de très loin, d'un autre monde, d'un autre univers avec son propre complexe de plan, un monde de loi, et pourtant elle était bien là...

Peut-être avait-il été rappelé par les siens? Une hypothèse comme une autre... S'il ne revoyait pas l'homme, il n'aurait jamais de réponses ou de certitudes...

Il observa un moment de silence, essayant de détecter les reliquats d'un sort, d'un phénomène magique... Inspectant le couloir... Et gardant l'homme encapuchonné (il a trop lu de livre pour enfant! pensa Varloth...) à l'oeil, des fois que.

Humgrrrr ?

Elle ouvrit doucement un œil, puis l’autre commençant étirer ses bras et a ..Mwwwouuuaaw … bailler. A quatre pattes sur le lit, elle continua ses étirements, se penchant en arrière pour détendre sa colonne vertébrale, griffes plantées dans le sommier.

Enfin, elle se leva, allant vers la porte et déclarant un nonchalant :
J’espère pour le gars que c’était un hurlement de mort, car sinon, ça ne va pas tarder.

Au dernier moment, elle aussi se rappela de Varloth et de son piége, elle insulta les deux dans un grognement sourd avant d’arracher les gonds de la porte de ses griffes.
Leçon n° je ne sais plus combien : A défaut de toucher la serrure, autant s’occuper des gonds. C’est valable sur toutes les cellules.

Elle dit au Génasi de reculer et ouvrit la porte faisant sauter dans le vide le piége, si il était encore amorcé, mais ce n'était pas le cas.

Moralité : Faut pas chercher une Sekhmet qui est fatiguée.

Moralité que le génasi garda précieusement dans un coin de son esprit, il prit également bien note de l’expérience de la démone et de sa force impressionnante malgré son allure gracieuse et dénudé de muscle disgracieux.
Ces actions ne firent que renforcer le respect grandissant qu’il nourrissait envers la féline.

*Note à moi même, ne JAMAIS le contrarier.*

Zérar regarda donc au travers de la porte ouverte ce qui pouvait bien avoir troubler leurs sommeil.

Banni Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 28/06/2006

Vous l’avez dit : mais vu certaine clientèle, on n’est jamais trop prudent. Ce piège n’est pas l’œuvre des occupants. Je pencherai plutôt pour un certain Drow dont c’est le violon d’Ingres.
Pour passer par une porte, il suffit de tourner la poignée et soit pousser, soit tirer

Il entra dans la chambre et ferma sa porte quand un cri retentit
Il savait, au timbre de la voix, que ce n’était pas Sekhmet qui avait hurlé. Les autres, il s’en moquait un peu.

Pfff ! Je ne suis pas couché !

Soupirant, il retourna dans le couloir sur un vacarme de porte dégondée et de déclenchement de piège.

Ca, par contre, c’est Sekhmet !
Bon, messieurs, que se passe-t-il… encore ?

Varloth haussa les épaules aux paroles de Seldnaufein... Il n'était pas vraiment spécialiste des pièges non... Celui-là il l'avait volé... Il savait les désamorcer, les poser, en tout cas les plus simple, mais guère plus...

Je crois que notre ami Cayn a eut un petit problème... Il a simplement et complètement disparu... Le hurlement, c'était lui...

Maintenant, à savoir où il est passé c'est une autre histoire... Pour les curieux...

Sekhmet posa sa tête sur l’épaule de Zérar, à la manière d’un gros matou à demi endormi. Elle pouvait ainsi voir ce qui se passait dans le couloir.

Son regard s’arrêta sur l’être de sombre vêtu :
Il a la panoplie du parfait « grand méchant » dit-elle en oubliant de seulement le penser. Il a même la super cagoule de super vilain ! Et l’aura qui fait peur à la mamie dans les villages et qui fait aboyer les petits chienchien! Ca en jette tout de même !

Bon Varloth, voici l’exemple typique du mec à ne pas imiter : « Le look du BHoouu ! Voyez comme j’ai l’air méchant ! » C’est des plus craignos* et ça fait rire tout le monde. Et je suis sur que quand il rit, il fait : Niark niark niark !

Elle repartit se coucher, croyant que c’était l’individu en noir qui avait poussé son hurlement qui se voulait lugubre et qui n’était pas encore au point.

HRp: *Encore un mot d'extra-planaire: craignos: ridicule, pas adapté à son univers ambiant, ringard

Varloth gloussa : pas d'inquiétude, c'était exactement ce que j'étais en train de me dire...

Bonne nuit, ajouta-il lorsqu'elle retourna se coucher. J'espère en faire autant, murmura-t-il en se dirigeant vers sa chambre.

-Bonne nuit Varloth. Bonne nuit Seldnaufein.

Répondit-elle du lit de Zérar, bien qu'elle préférait dormir dans celui de Varloth, lui, il savait gratouiller la nuque et puis, dormir entre les jambes ou contre la hanche de ce Drow, elle y avait prit goût. Mais, vu les derniers événements, il était à présent hors de question qu’il l’approche.
De toute façon, ça semblait arranger l'elfe noir qu'elle dorme ailleurs.

Et voilà, je recommence à avoir des pensées guimauve. Faudra vraiment que je m'offre un petit génocide, histoire de me remonter le moral ou une grosse crème glacé... slurp.

Pensa-t-elle en fixant le plafond qui décidément, mis à part les traces d'humidité qui formaient des dessins, n'avait rien d'interressant.

Le génasi ne dit pas un seul mot fixant d’un regard intense le prêtre, finalement il reprit la porte et la plaça dans son cadre, ses chaînes firent comme un mur dans l’ouverture de la porte l’empêchant de tomber.
Retirant sa chemise de maille (encor) Zérar rejoignit Sekhmet au lit se replaçant comme tout à l’heure.

"Bon on vas pouvoir enfin dormire j’espère …"

Puis une idée vin au demi élémentaire, après tout c’était comme un gros chat et il avait une ou deux fois vu Varloth le faire à la féline, doucement le génasi porta sa main vers la nuque de la démone et commença à la gratouillé doucement.

*Si ça marche au moins elle ne me tuera pas de suite …*

Elle le regarda avec des gros yeux ronds de surprise.

A peine quelques secondes plus tard, Sekhmet se blottissait contre le Génasi en ronronnant d’aise et de plaisir, sa tête contre son torse, une main passant par-dessus dont les griffes se rétractaient et sortaient au rythme des caresses sur la nuque, se plantant dans les chairs du demi-élémentaire.

Pendant un instant le génasi eu peur d’avoir fait une gaffe et a peine eu t’il le temps de se demander comment elle le tuerait elle se blottissait déjà contre lui en ronronnant bruyamment.
Zérar continua donc ses gratouilles et se surprit lui même à bien aimer la contenter.
Alors qu’elle plantait ses griffes dans la peau, habitué à ce genre de traitement, le demi élémentaire continua à faire plaisir à la féline en écoutant les ronronnement apaisant de Sekhmet, jusqu'à ce qu’elle s’endorme.

D’un mouvement de pied, elle remonta les draps et le duvet, disparaissant, s’immergeant en dessous, tout en restant contre le torse, à ronronner.

VRRRrrrVVrrrrrVRRRrrrvrrrrrvrvvvvrvvvrrrvrrrvrrrrrrrvrrvrrrrrvrrrr

Ronronnement de plus en plus faible et qui bientôt se tu par le sommeil.

Varloth se coucha, en s'efforçant de ne pas trop penser...

La fatigue de l'esprit étant bien plus éprouvante que la fatigue physique : on se mettait à penser à un tas de choses diverses... Et Varloth avait appris a ses dépends que, parfois, il reflechissait trop.

Il tenta d'entrer en rêverie, paisiblement, mais il lui manquait un petit quelque chose...

Et voila, ça devait arriver, pensa-t-il. Voila qui je me suis attaché... La guigne... Il soupira, avant de fixer un moment le plafond. Il devait reconnaître que dormir avec Sekhmet était agréable... A condition que personne ne les dérange évidemment...

L'Homme observa la scène sans broncher, ni même esquisser le moindre mouvement... Contrairement à d'autres Cyricistes lambda qui auraient déja brûlé l'auberge et ses occupants en criant à l'hérésie devant tant d'irrespect, il considérait la petite compagnie avec une curiosité teinte d'amusement : Il était relativement rare de voir, pour quelqu'un comme lui, des gens si flegmatiques et semblant si sûr d'eux en sa présence... Habituellement, les gens du commun, (le "troupeau" comme il aimait à les appeler) courbaient l'échine en sa présence au mieux, et au pire, ils criaient "Grâce" à s'en époumonner (ce qui est ridicule, avouons le, ils s'essouflent avant même d'avoir commencé à courir pour sauver leur vie).
Il considéra chacun des intervenants avec attention, et nottamment, celle pour qui il était venu... Son corps de félin lui rappelait certaines choses qu'il avait apprises lorsqu'il n'était encore qu'un simple adepte : les cours dispensés par les prêtres mettaient fréquemment en scène les (nombreux) ennemis potentiels qu'auraient à affronter ce qui survivraient à leur apprentissage, parmi lesquels un pléthore de "personnes puissantes" qui s'attribuent éhontément le titre de divinité... (Chose par ailleurs tout à fait ridicule, puisque comme chacun le sait, Cyric est le seul Dieu qui n'ait jamais existé) Il était certain d'avoir déja observé une image approchante de celle que lui offrait sa cible...

*Hmmm... Bast... Felidae... Ces antiques imposteurs Mulhorandhi... Se pourrait-il que ...*

Il rit au fond de lui même... Ces "divinités" (qui ne devaient être qu'une seule et même personne, se jouant plutôt bien de la crédulité de leurs cultistes) se faisaient désormais appeler "Sharess", or il était évident que la "chose" qui s'était tenu devant lui quelques instants plus tôt n'avait rien en commun avec la représentation habituelle de la pseudo-puissance... C'était d'ailleurs bien mieux ainsi, pas qu'il se défie de la colère de la "Débauchée" mais il était conscient de ses capacités... Et se frotter à une divinité (même fausse) n'entrait pas dans ses attributions directes. Il resterait cependant prudent, sournois et insidieux, comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il troquait son armure de destructeur contre sa robe de prosélyte... Et puis il n'aurait pas aimé être à la place de la porte !

Il s'interessa ensuite au reste du groupe... le Drow tout d'abord... Lui aussi devait dégager une certaine assurance et posséder un certain potentiel, puisqu'il "osait" se promener à visage découvert sans crainte de se faire lyncher, voila qui lui semblait peu commun et tout à fait intriguant.

L'homme qui occupait la même chambre que la féline, qu'il avait eu aussi l'occasion de sonder... Certes il semblait de prime abord moins "intéressant" mais il faudrait sans doute compter avec lui s'il avait les "faveurs" de la dame.

Quant au nécromancien, celui là même qu'il lui avait adressé la parole en premier, il lui semblait également doué d'une certaine maitrise des arts occultes : cela se sentait dans sa façon d'être... Peut être était-il même à l'origine de la disparition de l'autre individu ? Voila qui était somme toute attrayant...

Il s'éloigna de la porte, pour penser à tout cela une fois qu'il aurait eu l'occasion de se reposer. Il entra facilement dans une des chambres, installa sommairement son équipement, piégea sa propre porte mais avec un glyphe de garde cette fois... L'idée n'était pas si mauvaise après tout, et puis si quelqu'un tentait d'ouvrir, cela lui ferait de la distraction (lui qui adorait les puzzles)
Il accorda une courte (mais dévote) prière au Seigneur des Mensonges, le remerciant de le mettre encore une fois à l'épreuve et lui dédiant, comme à l'acoutumée ses quelques massacres d'innocents durant la nuit.
Une fois que tout cela fût fait, il dissimula une dague éfilée sous ses oreillers et s'endormit.