L’aide des anges

Essorvent reconnut un papillon, mais n'y prêta pas attention. Il répondit à Salima :

La nature est la meilleurs protection contre les ennuis de toutes sortes : vous n'en récolterais jamais en l'aidant, et si des ennuis viennent poindre le bout de leur nez, la plupart seront découragé.

Bizarrement, ils n'aiment pas affronter quelqu'un qui se protège derrière la nature.

C’est parce qu’il ne connaissent pas la nature. Ils sont trop habitués aux villes. Et les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Généralement, c’est synonyme d’ennuies. Et les gens préfèrent évité les ennuies.
C’est pour cela que les gens craignent le changement et restent si traditionalistes.
Et vous, avez-vous peur du changement, ou juste des ennuies.

Dit elle légèrement amusée. Sans trop savoir si c’était par la tournure que prenait la conversation, l’étrange papillon qui semblait monter la garde, ou le fait se parler à un homme qu’elle trouvait mignon et qui n’était pas un mâle stupide et borné.

Du haut de son arbre, elle sourit, peut-être que ce rôdeur orphelin du cœur venait de trouver son complément.

Le papillon tourna le dos, sans brusquerie, seulement en battant légèrement des ailes et toujours sur la tête d’Essorvent, il se mit à observer le paladin (qui n’en paraissait pas un)

Juste des ennuis. Le changement dans la nature est synonyme de déséquilibre quand il est provoqué, donc je n'aime pas ces changements là. Mais je n'ai rien contre des changements d'ordre plus personels.

Essorvent se sentait calme et serain, chose assez rare. Il était ravi aussi de pouvoir discuter avec une personne capable de comprendre ce qu'il pensait. Accessoirement, il commençait à bien l'aimer cette demi-elfe. Elle avait l'air très sympathique. Et ça aussi, c'était rare, qu'il trouve des aventuriers sympathique.

La nature. Cela fait longtemps qu’elle a trouvé son point d’équilibre. Mais c’est loin d’être le cas de l’homme. Je veux dire en général.
Individuellement, certains réussissent. Ils arrivent à faire ce qui leur plait. Et parfois trouver l’amour. Salima rougit légèrement. Ma mère disait souvent qu’il n’y avait rien de pire que de vivre seul. Vous avez de la chance d’avoir été accepté par la forêt. Vous ne serez jamais seul. Ce qui ne sera pas toujours mon cas. Quelqu’un qui vit d’aventure est parfois seul fasse aux ennuies.

Essorvent paru réfléchir. C'est vrai qu'il n'avait jamais été seul dans sa vie. Il remarqua aussi que Salima avait rougi, et il se sentit un peu gêné...

Tout le monde à sa place quelque part, dit-il. Particulièrement sensible à la solitude, Essorvent proposa : je peux vous y aider...

Son renard, qui étais au diapason avec son maître, ou plutôt son compagnon de route, se dirigea vers la demi-elfe une fois l'offrande du paladin avalée. Il s'assit devant elle, et la regarda, l'air intrigué.

Les mains de Salima devinrent moites et elle les essuya sur son pantalon.
Garde ton sang froid se sermonna t’elle. Tu te comportes comme une gamine de 40 ans. Elle sourit à Essorvent mais, se sentant nerveuse, elle se baissa et sourit au renard à la place.

Vous savez, c’est déjà un peu ce que vous faites en acceptant de discuter avec moi

C’est nul se dit elle. Il va te prendre pour une gourde. Tu parles d’un truc à dire. Je passe mes journées à fermer les yeux sur les amourettes de jeunes nobles, je les défend contre les brigands et je suis pas capable de discuter normalement.

Essorvent sentit la gêne de la demi-elfe, et constata que lui aussi était gêné.

Il esseya de changer de sujet : je crois que mon ami vous aime bien, fit-il. Et moi aussi pensa-t-il. Il en rougit un peu d'ailleurs.

En tout cas je suis ravi de pouvoir vous aider...

Presque moqueur, le papillon se renvola pour se poser sur la tête du renard qui, comme l’insecte, regardait alternativement Essorvent et Salima avec étonnement.

Dans son arbre, Alaëstria trouvait surprenante la rapidité avec lesquels les liens de ces deux êtres se nouaient.

Elle imaginait déjà Essorvent venir la voir et lui annoncer: je les suis.

Merci. Dit elle sans se relever.

Je devrais peu être adopter un animal moi aussi. Quoiqu’il devrait me suivre partout. Quoique là ou je me rends, je doute qu’emmener un animal soit une bonne idée. Combattre des démons. J’ai presque l’impression de faire une bêtise.

Et caressa le renard, songeuse. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait parlé aussi franchement. Qu’elle ne s’était pas sentie aussi … heureuse. Alors qu’elle ne faisait que parler à un inconnu et caresser son renard !

Essorvent lui aussi resta songeur. Cette histoire de démon le turlupinait depuis qu'il l'avait entendu. Des démons sur le plan matériel... Ca lui déplaisait au plus haut point, parce que s'il avait bien une chose de non naturel qui ne voulait rien tant que boulverser l'équilibre de la nature...

C'est bien un démon.

Vous n'êtes pas obligée de vous battre. On a toujours le choix, dit-il.

C’est vrai. Mais si personne ne fait rien, des démons viendrons faire une petite promenade sur notre plan, détruisant et brûlant tout. Je pourrais laissé tomber bien sur. Mais j’ai fait une promesse à ma mère. Et il y a certaines personnes que je voudrais protéger.

En tout cas, maintenant, il y en a au moins une songea t’elle. Sans oublier quelque chose que j'ai la possibilité d'obtenir.

Mandor entendait la discutions des deux tourtereaux quand elle se dirigea vers leur objectif.

"Vous savez messire c’est vrais que l’on peut refuser de se battre, la diplomatie étant la meilleur arme mais dans certain cas nous sommes au pied du mur, si on fuit on retarde l’inévitable, si on combat on à une chance de sauver ceux qu’on aime."

Une voix raisonna dans la tête du paladin, en verbe créateur.

"Mandor une druidesse vous observe elle semble bénéfique et je pense qu’elle pourra vous aidez."

"Merci Diren"

"Nous ne somme pas frère de sang pour rien."

L’échange avait été rapide et le paladin reprit d'une voix calme qui se voullait acceuillante, vers la forêt.

"Dame protectrice de la nature, pourriez vous vous montrez ? Nous ne somme pas la pour vous causez des ennuis mais vous avez bien entendus ce qui nous amène ici, si ça peut vous rassurez la personne qui m’a demandé de l’aide travaille étroitement avec des serviteurs de Sylvanus et de Mailliki."

Le papillon voleta pour se poser sur la cime d'une des ailes de l'être et il se mit à l'observer.

Sur sa branche, la druidesse, qui était habituée à la solitude, se demandait si il esperait vraiment qu'elle vienne se montrer aux regards de tous? A la lumiére d'un feu, qui plus est.

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La voix raisonna à nouveau dans la tête du paladin.

*Ce n’est pas à une dame de la coure que tu t’adresse mais à une druidesse solitaire enfin, regarde le papillon c’est un contacte, un peut de tact naturel bon je sais que tu à beaucoup de problème avec les femmes mais c’est pas une raisons !

Rhooo ça va hein

Le disciple sanguin sentit comme un rire en lui alors qu’il rougissait.
Bon éteint les dernières braises du feu et réinvite la on ne sais jamais, sinon je voudrais au moins la voire …

La voire ? Mais tu n’a pas peur que ..

Mandor tu vire paranoïaque …

Pardons …*

Une fraction de seconde plus tard il fini d’éteindre le feu et se rapprocha de la foret et y entra juste suffisamment pour qu’on voit encore le blanc de ses ailes, il s’adressa ensuite au papillon dans un murmure calme.

"Désirez-vous que je fasse quelque chose d’autre avant que vous ne vous montriez ? J’apprécierais vraiment avoir une discutions avec vous."

Le papillon qui le suivait le depassa se posant sur le tronc d'un arbre, comme l'invitant à le suivre.

Mandor suivit donc le petit papillon, comme quoi même la plus petite créature à son importance.

Voletant d'arbre en arbre, de buisson en branche, il emmena l’être ailée bien plus profondément dans les bois, là où un clapotis d’eau se faisait entendre.

Le papillon se posa sur le rocher où une myriade de ses congénères l’attendaient.
Tous se rafraîchissaient à cette source d’eau claire. Fine coulée d’eau où se réfléchissaient les rares rayons de lune qui perçaientt le feuillage.

Le paladin admira un instant la beauté du lieux, si naturel et pourtant si beau, une simplicité qu’il fallait préserver, cela ne fit que renforcer sa détermination.
Dans un murmure le paladin l’achat un mot unique mais en verbe créateur, qui pouvait se comparé à magnifique mais en bien plus fort, on avait presque l’impression que tout devenait plus beau quand on entendait se mot.

Oui, magnifique.

Lui adressa-t-elle en céleste de sa voix qui semblait un souffle de vent par une nuit de printemps. Elle était juste derrière lui, toujours caché dans sa cape Elfique.

De son visage, plongé dans l’ombre, apparaissait juste le bas de son menton à la peau nacrée aux reflets mauves et ses fines lèvres, d’un violet profond, qui bougeaient pour dire :

Voici ce que vos troupes, une fois levées, détruiront dans leur déplacement. Ils leurs faudra de l’eau pour boire, alors ils remonteront jusqu'à la source et viendront ici par centaine pour remplir leurs gourdes.
En voulant défendre, les hommes détruisent.

Elle recula est l’ombres des arbres sembla de nouveau l’aspirait. Elle ne disparaissait pas, elle s’intégrait seulement dans le décor que la nature lui offrait, elle s’intégrait au point de se fondre dans celui-ci.

Mandor s’inclina, ainsi donc elle parlait le céleste mais comment avait elle comprit le verbe créateur ? Bha c’était tout simple à deviner.

"Peut être en effet des soldats qui viennent remplire leurs gourde ici pourraient détruire tout mais les démons … plus rien ne pousserais derrière.
Je peut vous rassurez en vous disant que même dans le pire des cas rien ne viendra gêner votre forêt, le transfère des troupes se fera par le biais de portail et non de longue marche."

Le paladin s’arrêta un instant alors que l’elfe avait totalement disparus, et fronça un instant les sourcilles.

"Gente dame j’aurais espéré que vous nous suivrez, un ami proche nourrissait également cet espoir, que dois-je lui dire ?"

La voix se manifesta à nouveau, proche de la source, l’elfe, car la finesse des traits de son visage même vu partiellement ne pouvait laisser aucun doute, était assise sur un rocher moussu, toujours enveloppé de sa cape.

Des portails, c’est une idée fort intelligente.
Un ami proche ? Essorvent, il mourra à la première bataille, il n’est pas un homme d’arme.
La peine baignera les deux cœurs de ces êtres car l'un ou l'autre partira avant son amant.
Et c’est maintenant que vous allez me dire : Si vous venez, vous pourrez les protéger.
Et moi, je vous demanderai : En quoi un être comme moi puit protéger un autre être dans une bataille ?

Invité

L’armure s’était immobilisé aux paroles du céleste, et une foi son discours fini, il s’était assis dans la position du penseur, était ce une immense farce, ou y a t’il vraiment un danger pour ce plan ?
La p’tite n’hésite pas à raconter ça comme si de rien n’était, était elle naïve en jouant parfaitement son rôle, quoique une duelliste n’est pas sensé être né de la dernière pluie, ou était elle tout simplement naïve… surtout qu’êtant lui même au service d’un infernal, il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’un agent des démons soit parmi eux… d’ailleurs n’y avait il pas un démon parmi eux ?
Pendant qu’il réfléchissait, le céleste avait éteint le feu est était parti onsépasoù

Même si c’est une farce, après tout faut bien un jour rejoindre un jour Tempus, que sa soit demain ou dans 3186 ans !
En revanche je suis un mercenaire, les céleste ont certainement de quoi me payer, mais ça serai bête de leur demander un salaire en or…
Après réflexion, je sais ce que je veux d’eux, si je survie bien sûr.
Par Tempus ! Ca sera une glorieuse bataille !

Il se mit à regarder où avait disparu le palouf, mais comme il faisait nuit noire, il n’était guère aisée de le trouver

Zut, et les deux rigolo ne savent certainement pas où il est partit, bon j’attendrai son retour…

*Haaaa elle est maligne.*

*Ho c’est bon.*

Le paladin se retourna pour faire face à l’elfe.

"Dame je pensais à quelqu’un d’autre, je ne vous mentirez pas en disant que le risque est grand et que bon nombre de gens vont de mourir, maintenant il est vrais que les pouvoirs druidiques seraient appréciable pour une tel bataille.
Mais je ne peut pas vous forcez à venir, néanmoins sachée une chose, si nous échouons notre plan connaîtra une vague de destruction et de terreur sans précédent …"

Mandor attendit la réponse de la druidesse.

D'un mouvement élégant du bâton, elle lui montra un rondin de bois, comme pour l'inviter à s'asseoir.

Une vague de destruction… Ces mots sont souvent dits pour convaincre les cœurs pures à suivrent une quête. Mais qu’en est-il vraiment ?
Est-ce vraiment pour ces raisons que vous levez une armée ?
Et si ce n’est d’Essorvent dont vous parliez, de qui alors ?

Mandor accepta l’invitation et s’assit étendant ses ailes d’un blanc immaculé un instant pour les dégourdires.

"Il est vrais que se sont des mots qui revienne souvent pour convaincre les cœurs pures comme vous dite mais c’est la stricte vérité.
Je …"

*Chut Mandor je vais me présenter inutile d’aller plus loin.*

*Comme tu veut.*

Le paladin ferma les yeux un instant et on distingua que ses traits se dédoublèrent petit à petit en devenant un peut floue et un autre être ailé se leva du tronc, beaucoup plus grand que Mandor. Il avait la peau d’un gris argent alors qu’il tournait le dos à la druidesse, il avait une immense épée à deux mains finement travaillé possédant des runes dans une langue inconnus de l’elfe, mais également un arc composite d’une facture tout aussi impressionnante.
La présence du Céleste était incroyable à la fois impressionnante et bénéfique au point que l’on avait presque l’impression d’être mesquin en sa présence.
Il se retourna doucement et baissa sa tête chauve vers la femme assise sur le rochet, ses yeux était comme de l’or en fusion, d’un beauté sans égale alors qu’un sourire lui mangeai une partit de son visage angélique.
Le solar s’inclina profondément ne faisant que baisser sa tête au niveau de celle de l’elfe.

"Dame je suis enchanté de vous voir par mes propres yeux."

L’ange avait une voix grave traduisant une grande autorité mais elle était néanmoins mélodieuse et calme à se moment la.

Dans la retraite de son peuple, par delà les plans, elle avait déjà rencontré diverse créature mais rarement d’aussi près un solar d’elle s’était approché.

Une humaine aurait reculée, un druide aurait fait barrage de son bâton, mais, la druidesse de la race des Elfe des Etoile n’en fit rien.

Restant toujours calme et posée, ce ne fut qu’un léger sourcil relevé qui marqua sa surprise, sourcil qui toujours dans l’ombre de sa capuche était caché comme le reste de son visage.

Ai-je posé des questions si ardues que votre envoyé ne puit y répondre seul ?
Demanda-t-elle sans aucun sarcasme, seulement par curiosité.

"Loin de la mais je voulais en faire part moi même. Je me présente je suis Diren serviteur de Tyr, je suis l’un des commandants de la forteresse qui protége la porte menant à votre plan, cela fait plusieurs siècles que nous la tenons mais nous n’avions jamais rencontré de risque d’invasion de cette envergure, enfin risque, nous somme sur que notre forteresse est en danger et votre aide ainsi que toute celle que vous pourrez fournire sera la bienvenue.
Ho une chose Mandor n’est pas mon envoyé, nous sommes frère de sang."

Le céleste avait parlé avec une voix douce et calme, en regardant la druidesse du haut de ses deux mètre soixante-dix.

Essorvent, toujours au camps, acquiesça à Salima, avant de bailler.

Veuillez m'excuser mais... La journée fut rude...

Ceci dit, il se dirigea vers l'arbre le plus proche, s'y adossa avant de fermer les yeux. Il comptait dormir pendant quelque temps, car il était épuisé. On ne calme pas un Ours-Hibou en claquant des doigts... Surtout quand celui-ci ne peut entendre raison et que l'on doit s'en débarrasser...

Plus loin, près d'une source

Je ne m’oppose nullement à votre quête et à vos requêtes. De toute évidence, même si j’en avais l’envie, je n’en aurais guère les pouvoirs.
Mais pourquoi cherchez-vous tant à me convaincre alors que vous savez parfaitement que si ce jeune rôdeur vous suit, je vous suivrais aussi pour le protéger ?

Son regard se posa pour la première fois sur le visage de Diren.
Dans l’obscurité de sa capuche, ses yeux paraissaient pailletés d’or.

Et vous devriez vous asseoir.
A moins que votre taille doit me convaincre de votre puissance ?
Elle sourit légèrement, montrant un rocher.