L’aide des anges

Invité

Ne prétend que peu(ou même aucun) intérêt aux écolo en herbe :
Et sa y est ! Les pulsions de reproduction de ces aventuriers ont pris le pas sur le reste…

Il poussa un léger soupir, il avait fini son repas, se lava son visage avec un chiffon et remis son heaume.

Bon ! maintenant il faut monter la tente

Et il se mit à l’ouvrage…

La druidesse regarda par-dessus l’épaule du rôdeur quand l’être ailé l’appela et que ses yeux venait de se poser sur l’étrange duo qu’elle et le rôdeur formait.

Elle hésita, prononça un : Ho. Je te laisse Essorvent.

Craintif et sa mua en une nuée de papillon qui s’éparpilla entre les branchages des arbres.

Autour du feu, les insectes nocturnes en firent de même.

Si il y avait une chose qu'Alaëstria détestait, c'était bien d'attirer l'attention ou de se montrer et la fuite était souvent l'option qu'elle choisissait pour répondre à sa peur des étrangers, sa grande timidité ou son envie de solitude.

Arrg. Fit Essorvent.

Elle aurait pu m'emmener aussi, pensa-t-il. Puis une logique s'implanta dans son esprit : vu que tout les aventuriers moyen sont des gros balourds qui ne font jamais attention à la forêt... Il y avait de forte chance pour qu'Alaëstria lui redemande d'intervenir.

Donc... Pour éviter des ennuis futurs... Il lui faudrais surveiller les aventurier!

Arrg, conclut-il.

Il se retourna, avant de dire : bon, elle est partie et... Je crois que je vais faire de même.

Puis il s'enfonça dans la forêt. Il ne voulait surtout pas se mêler aux aventuriers. Trop dangereux. Qui dit aventurier dit aventure, qui dit aventure dit ennui, qui dit ennui dit mort probable. Et qui dit mort probable... Dit mort probable.

En revanche, il ordonna à son compagnon à patte de les surveiller et de l'avertir au cas où.

Celui-ci s'approcha prudement des aventuriers, mais en restant à distance respectable. Il en voulait un peu à son maître, mais le comprenait. Ils étaient taillés dans le même bois.

Mandor fut un peut déçut par la fuite de la druidesse et l’esquive du rôdeur.

"Au revoir …On leur à fait peur vous croyez ?"

Le paladin était perplexe face à cette rencontre inattendus mais décida que finalement si ils ne voulaient pas se joindre à eux c’était leurs choix.

C’est dommage en effet. Toute aide aurait été la bienvenue. Mais ce sont des gens de la forêt. Ils ont sûrement repéré des fourmis en train de se noyer.Dit Salima, sarcastique de voir ses espoirs déçus.

Elle haussa les épaules et proposa un morceau de toile au paladin pour qu’il puisse s’y allonger pour la nuit.

D’un geste le paladin arrêta la mercenaire.

"Non merci ce n’est pas la peine, je prendrais le premier tours de garde et je n’ai besoin que de quatre heure de méditation pour récupérer donc gardé la plutôt pour vous."

Mandor sourit à l’elfe pour la remercier de son attention, puis l’aida à monter sa tente, quand il vit le renard assit non loin qui les observés.
Il le regarda avec curiosité.

"Vous croyez que c’est le compagnon du rôdeur"

Il avait tout juste chuchoté à l’oreille de la jeune elfe.

Salima répondit sur le même ton.

-Une druidesse ? J’ignorait qu’il y en avait une. Par contre, c’est sûrement celui du rôdeur.

"Oui enfin druidesse … je présume qu’elle l’est, elle n’avait pas trop l’aire d’une rôdeuse…"

Mandor prit un petit bout de viande qui resté et la tendit vers le renard en l’agitant pour le faire venir.

"Aller viens on te fera pas de mal … prend ça au moins .."

Il vaudrait mieux le lui jeter. S’il a reçu des ordres, je doute qu’il s’approche. Et même dans le cas contraire peu être est t’il trop craintif.

Personellement, ce n'est pas le renard qu'elle voulait rencontrer mais son maître.
Elle soupira. Pour une fois qu'un homme lui plaisait il fallait qu'il soit d'abords attiré par la forêt.

Invité

"Au revoir …On leur à fait peur vous croyez ?"

Pendant qu'il implanter les piquets de sa tente dans le sol, il leva la tête et s'adressa au céleste :

Vous savez… les personnes qui se préoccupe d’insecte doivent avoir un grain…
Alors, bon…
C’est pas vraiment étonnant …
Et puis sa doit pas vraiment être sain pour le cerveau de passer toute sa vie loin de tout vie intelligente !

Ces aventuriers qui se préoccupent de tout sont étrange, à croire qu'ils ont besoin d'ami de la nature parmi eux...

S'il y avait bien une chose cruelle, c'était de tenter un renard à la nature discrète et craintive à approcher d'un humain bizarre accompagné d'autre humanoïde bizarre avec un morceau de viande.

Il se lécha les babines, le regard rivé sur l'offrande.

Après quelques instant, il finit par venir prudemment, afin de renifler ce que lui tendait l'humain à plume.

Essorvent, qui lui, de plus loin, surveillait son familier, qui surveillait les aventuriers, vit tôt son ami à quatre pattes s'approcher du groupe d'aventurier.

En lui même il pensa : bon ça va, j'ai compris, je les accompagne le temps qu'ils traversent la forêt...

Il s'efforça de ne pas soupirer en rejoignant son compagnon.

J'en étais sûr, dit-il à l'égard de son familier, qui, l'air distrait, reniflait toujorus le morceau de viande.

Ce n'est pas un chien, fit-il à l'homme à plume. Si vous ne le laissez pas tomber, il ne le mangera pas.

Je ne crois pas m'être présenté au fait... Je suis Essorvent, rôdeur dans cette forêt... Comme vous vous en doutez peut-être, ajouta-t-il, en insistant un brin sur le "peut-être"

Salima sourit au rôdeur. Essorvent se corrigea t’elle.

-Je me nomme Salima Dur’Nafem. Enchantée.

Essorvent regarda un bref instant ce qu'il pensa être une demi-elfe, avant de dire : enchanté également...

La demi-elfe avait des cheuveux blanc et une peau gris cendre, ce qui l'intrigua. Il lui rendit son sourire, qu'il trouva chaleureux. Male à son aise toutefois, il détourna le regard, vers les autres aventuriers. N'obtenant d'eux aucune réponse pour le moment, son regard se porta à nouveau sur Salima. Elle lui avait parlé la première, et lui avait adressé un sourire qu'il jugeait franc. Ce qui était bon signe, pensa-t-il.

Puis-je vous demander... Ce que vous comptez faire... ?

demanda-t-il, pour essayer de briser le silence qui menaçait de s'installer. Et le silence dans un groupe est toujours signe d'ennui, sinon de tension.

Nous accompagnons Sire Mandor, l’homme aux ailes afin d’aider les celestes à contenir les démons qui semblent vouloir envahir notre monde.

Répondit Salima, heureuse d’avoir un sujet de conversation.

Invité

Hein ? Qu'est ce qu'elle raconte ?
il s'arrêta dans "le montage" de sa tente, se releva et se dirigea vers eux
Pourriez vous répétez s'il vous plait, je pense avoir... mal entendu ?

DES démons? demanda Essorvent. Qui veulent envahir Abeir-Toril?

Il resta silencieux un instant.

Voilà qui est très... Ennuyeux. Vous êtes bien courageuse pour vous mêler à pareille aventure, fit-il. Ou la récompense à la hauteur des dangers qui vous attendent!

HRP : A le chieur ^^

Salima se tourna vers l’homme à l’armure.

-Excusez moi, mais je suis en pleine discutions. Demandez à Sire Mandor. Vous aurez absolument tous les détails.

Puis elle concentra à nouveau son attention vers Essorvent, le gratifiant d’un sourire timide pour qu’il l’excuse de l’interuption.

Un peu des deux. Mais je dois ma place dans cette aventure à une promesse faite à ma mère. Elle a vu le danger lors d’un rêve prémonitoire il y a plusieurs années. Et je lui ai promis que j’aiderai Sire Mandor.

Invité

HRP : héhé!
ils avaient voulu participer à une bataille sans moi?! Saloperie de céleste, on peut faire confiance à personne, et pis pourquoi est ce que Tempus n'a pas prévenu son clergé ?
il se dirigea alors vers mandor et lui dit :
Et bien messire mandor, auriez vous l'extrême obligeance de m'expliquer ce que tout cela signifie ?

Hum... Fit-il en réponse à Salima. Il n'était pas très porté sur ce genre de promesse, et les rêves prémonitoires étaient, de son avis, la première cause de mortalité chez les crédules. Il préféra ne pas écouter plus avant la conversation qui démarrait entre l'humain en boite de conserve et ce "Sir Mandor". Un peu géné, se sentant déplacé dans tout ce monde, car pour lui plus de trois personne c'était beaucoup, Il se racla la gorge.

Je compte vous accompagner jusqu'à la lisière de la forêt pour éviter les incidents, dit-il.

-Oh, c’est gentil à vous.

Salima cacha sa déception. Mais après tout c’était à prévoir. Rien qu’à la façon dont le rôdeur semblait mal à l’aise.

- Heu, cela fait longtemps que votre renard est avec vous ?

Esorvent se détendit un peu. Ce genre de sujet le mettait déjà plus à son aise que le voyage d'aventurier (suicidaire) vers ce qu'il appréciait comme une nuée de démon déterminé à ne pas se laisser distraire par un groupe de casse petons.

Quelques temps, répondit-il. Je l'ai rencontré en arrivant dans cette forêt. Il doit y avoir deux trois ans il me semble.

Changeant de sujet, il demanda : simple curiosité, mais qui étaient vos parents?

Et bien, mon père était bûcheron. Il a été tué lors d’un accident pendant une chasse à cours. Quand à ma mère, c’était une elfe grise, comme moi. Elle à souvent été rejeté par ce qu’on la prenait pour une drow.

Oh.

L'histoire de la demi-elfe le touchait par certain point.

Comme la chasse à cour. Il détestait ce genre de noble qui chassait "pour le sport". Il avait eut l'occasion d'en chasser, ironie du sort qui lui plaisait, quelques un dans sa carrière peu brillante de rôdeur. Et il savait ce que c'était que d'être pourchassé, persécuté ou ce genre de chose...

Ca explique les cheuveux blanc, ajouta-t-il. Il s'efforça de ne pas paraître trop compatissant.

Etendant Essorvent dire que son renard n’était pas un chien il l’achat le bout de viande au renard.
Mandor crissa un peut des dents en entendant Salima parler avec autant de désinvolture de leur mission, mais visiblement il s’inquiétait trop.
Le Tempusien se montrait visiblement enthousiaste à l’idée de casser du démon.
Le paladin prit une profonde inspiration et commença.

"Le groupe ici présent se dirige vers les diverses cités fortifiés aux alentours de Tharin pour recruter le maximum de soldats d’élite mais aussi de ravitaillement en arme et armure, afin de renforcer la défense d’un portail donnant directement sur notre plan et donc une porte ouverte à une invasion démoniaque."

Le disciple sanguin regarda la réaction du mage de bataille.

L’elfe eut un sourire mélancolique.

- Mes cheveux me viennent de mon père. Il était albinos. Mais assez parler de ma famille. Et vous ? Qu’est ce qui vous a poussé à devenir rôdeur ?

Essorvent fit mine de réfléchir.

Oh pas grand chose... L'ennui, fit-il, amer, mais aussi l'amour de la nature.

L’amour de la nature. Vous voulez parler d’un amour comme celui qui lie parfois deux être vivant ?

Salima regarda en direction du cœur de la forêt. Elle n’était pas liée à la forêt. Contrairement à ses ancêtres. Mais elle comprenait que l’on puisse s’y attacher. La forêt n’était pas porteuse de conflit.
Alors ne commence pas. Dit elle silencieusement à la masse d’arbres et de feuilles.

Essorvent fit mine de réfléchir.

Pas vraiment. Pas pour les mêmes raisons, et loin de là d'ailleurs, dit-il.

Je n'ai jamais vraiment aimé une personne, dans le sens ou vous l'entendez jusque là, réalisa-t-il.

Il faut dire que la plupart du temps, je cherchais à fuir les ennuis, alors... Seul la nature m'a permi que je m'attache à elle.

-Vous n’aimez pas les ennuies ? Moi non plus. Qui aime les ennuies ? Mais il arrive par fois qu’il faille les affronter. Par ce que sinon il vous revienne en plein visage. Ça m’est arrivé si souvent. Mais il faut dire que je n’avais jamais eu l’idée de me faire une protection de la nature.

La voix de Salima n’était nullement moqueuse. Juste songeuse.

Un papillon de nuit, violacé, vint voleter autour du feu. Puis se posa le plus naturellement du monde sur la tête du rôdeur.

Pas si loin mais bien plus haut, dans les bois, debout sur une branche, une druidesse veillait sur Essorvent qui de nouveau s’exposait au danger.
Dans sa tête, les mots qu'elle avait entendu dire par l’être ailé ne la rassuraient point.

Une armée en marche saccage tout sur son passage. Aujourd’hui, ils sont peu mais quand ils seront mille puis 5000...
Le plus souvent, ceux qui vont en guerre sont ceux qui n’ont rien à perdre. Et ceux qui n’ont rien à perdre… Ils vont encore tout dévaster. Déjà qu’en construisant leur forteresse….

Elle soupira, observant et écoutant au travers des yeux de son volatile espion.