Inquisition. À la gloire d'Ulric.

-Bonjour Teirrb, bonjour Mannfred, répondit Godric, tout va bien ? J'ai été réveillé par des bruits de fracas.
Puis, se tournant vers Mannfred en le dévisageant :
-Vous avez l'air d'être malade, vous êtes tout rouge, pourtant, il fait assez froid...

-Ne vous inquiétez pas. Ce ne sont pas les symptômes de la maladie, mais de la foie.

Puis Mannfred commença une litanie parlant de paradis retrouver pour une part et de massacres d’impurs pour une autre part beaucoup plus importante.

Bon, réveillons la feignasse de Répurgateur, et allons-y, dit Teirrb.

Orc inculte débarquant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/06/2006

-Je ne dors pas.

Le répurgateur ouvrit les yeux en direction de Teirrb. Il se leva, plia sa couche et ajouta

-Je vous attendais.

Sur ce, ils reprirent leur chemin

Orc inculte débarquant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/06/2006

[HRP]Ceci est un post commun avec Thomas, une discussion, et qui n’a aucune répercussion sur l’intrigue[/HRP]

*Le groupe se remit en route, alors que l'aube pointait a peine le bout de son nez. Ils approchaient de la dernière touche de civilité, une auberge, à 3 heures de marche de la. Le terrain était vallonné, mais la végétation rêche et détestable, pleine d'épines.
Le prêtre ouvrait la voie, suivit du mage. Le répurgateur et Teirrb était un peu derrière, et le ritualiste avait ouvert la conversation*

- Tu sembles refermé sur toi même, et la tristesse se lit dans ton visage, bien que la foi de Sigmar est extrêmement présente chez toi Veux-tu me raconter ton histoire ?

*Le répurgateur resta un moment silencieux puis dit enfin*

-Tous ceux à qui je m'attachais sont devenus fous, alors je ne m'attache plus à personne et préfère vivre seul.

*Il fixa Teirrb un moment et continua*

- N'as tu pas eu de femme ? d'enfant ? Comment sont-il devenus fous ?
- Si je le savais, j'aurai trouvé un autre moyen que de leur supprimer la vie.
- Dis moi quelles étaient les circonstances, et décrit moi un peu tes proches qui ont eu des problèmes.
- Tout a commencé avec cette voix. J'étais encore un enfant, et mes parents habitaient une ferme isolée. Cette voix, mes parents et moi l'entendaient, et elle nous disait des choses.
- Hum un démon, ou un esprit frappeur… continuez, s’il vous plait.
- Sans doute. Elle me racontait que mes parents ne m'aimaient pas, qu'ils m'abandonneraient dès qu'ils en auraient l'occasion. Moi je n'en croyais pas un seul mot. Un jour, mes parents étaient en train de se battre, nul doute que cette voix les avaient montés l'un contre l'autre.
- Ca m'a plus l'air d'un esprit frappeur. Vous n'avez jamais pensé faire appel à un prêtre?
- Notre maison était isolée, il fallait un jour complet pour rejoindre le village le plus proche.

*Teirrb détourna la tête. il comprenait la souffrance des ces gens, disparut (ou pas)*

- Et ensuite ?
- Ensuite … ensuite cette histoire n'est pas bonne à entendre.

*Il se tut*

- Je partage cette souffrance, mais vous les avez tués, n'est-ce pas?

*Le répurgateur fixa Teirrb. Il ne dit rien mais dans ses yeux on put lire la triste réponse. Teirrb hocha la tête. Parfois, les mots ne servaient a rien.*

- Vous avez dit toutes les personnes. Qui d'autres?
- Une femme

*Il se la remémora*
*Teirrb eut une hésitation*

- Vous avancez là dans un sujet que je ne connais pas hélas.

*L'homme eut un petit sourire, puis lui répondu*

- Alors, ne cherchez pas à le connaitre
- Ce n'est pas parce que vous avez vécu une histoire malheureuse qu'elles se passent toutes comme ça.
- Peut être, mais dans ce monde, je vois mal comment l'on peut vivre heureux.
- Autrement qu'en tuant du chaotique ? oui, je vous comprend.
- Vous savez …J'ignore si c'est partout pareil mais la plupart des gens nous voient comme des hommes cruels et sans pitié, tuant les chaotiques pour le plaisir.
- Les gens ont peur de nous, car ils ne connaissent pas le mal que peut attirer le chaos. Mais il faut les comprendre, ça les dépasse.
- Peut être
- Avez-vous déjà eu l'occasion de parler avec les pouilleux?
- Non.
- C'est très enrichissant, bien qu'ils vous volent votre bourse …
- J'ai déjà entendu leur conversation, et je dois dire que leur ignorance est à la fois leur bénédiction et leur malédiction. Mais c'est plutôt une bénédiction
- Ils n'ont aucune idée de ce qu'est le chaos. Ils ne pensent qu’à la prochaine pièce que donnera un bourgeois ou a la récolte.
- Peut être est-ce mieux ainsi ?
- Oui. Imaginez un tant soit peu les dégâts d'une révolte causé par la peur du chaos ? Non, mieux vaut les laisser dans l'ignorance.

*Ils interrompirent leur discussion à l’approche de la taverne*

Les voyageurs arrivèrent devant la taverne en plein après midi, mais le ciel était couvert, ce qui donnait une teinte froide au paysage. Un vend d'un froid mordant souflait par petites bourasques. L'enseigne réprésentant un sinistre sanglier noir se balançait lentement au gré du vent, produisant un grincement criard. La taverne était entourée de quelques maisons délabrées, et la taverne elle meme était en piteux état. C'était un bâtiment à deux niveaux. Au rez de chaussée, se trouvait la salle principale, ou l'on pouvait boire et manger, et le misérable coin puant qui servait d'étable. A l'étage, se trouvaient les chambres, petites sales dont un coin était occupé par une paillasse et le coin oppposé par un pot de chambre. Il n'y avait personne dehors, les voyageurs entrèrent donc dans la "grande" salle et furent accueillis par un silence de plomb et une douzaine de regards mauvais. Tous les pouilleux qui occupaient cette salle s'étaient retournés lorsque les quatre hommes étaient entrés. Ils ne semblaient pas apprécier leur venue et ils les suivirent du regard lorsque les aventuriers se dirigeaient vers le bar. Là, se tenait debout un homme de taille moyenne, aux cheveux et à la barbe de quatre jours gris. Il était maigre mais parraissait fort et vigoureux. Une odeur vaguement mauvaise, mélange de sueur et de crasse, émanait à travers ses vêtements sales. Il était entrain d'essuyer un verre avec une serviette qui devait être plus ancienne que lui. Le tavernier accueillit les nouveaux arrivants avec un sourrire mauvais, montrant une dentition complète, mais jaune foncé.

Après avoir observé cet endroit, la réaction de Teirrb fut rapide.
-Je ne resterai pas plus longtemps dans ce trou. Une caverne des gobelins me parrais plus acceuillante. Si vous voulez me voir, je serai dehors... J'espère que le tavernier vous payera pour que vous dormiez là...
Et il sortit, indifférents à touts les regards.

Sigfried avait cavale toute la matiné, sa monture était epuisé. il devait donc s'arrété quelque part afin que lui et son fidele compagnon puissent se reposer. Il arriva alors a une taverne completement miteuse. Un repurgateur était dehors, assis. En descendant de son cheval il lui dis bonjour et rentra. Tavernier de l'avoine pour mon cheval et un repas pour moi s'il vous plait. Lors de son arrivé, tous les yeux le fixèrent. Bonjour la compagnie. Tourné generale. A ces mots, le reste des gens aprouverent bruyament.
Allant a une table, il entendit une voie l'appelait : Hé Sigfried, vient avec nous. Il se retourna et reconnu Mannfred. Comment vas tu vieille canaille.

Le mage sourit à son ami comme lui seul pouvait sourire. Ses yeux étaient plissés comme s’il cherchait à voir au tréfonds de l’âme. Et il abhorrait un rictus qui s’approchait plus ou moins d’un sourire.

-Très bien mon ami. Je suis heureux de constater que même les endroits les plus démunis réservent leur lot de bonne surprise.

Puis Mannfred expliqua à son ami se qui l’avait amener à jusqu’ici et présenta ses trois compagnons.

Ca ma l'air tres interressant. Puis je me joindre a vous ? demanda Sigfried avec toute la courtoisie d'un Pretre de Sigmar.

[HRP] c'est bon enfin ?.

-Il va falloir que tu demandes à sire Godric. Mais je suis sur qu’il acceptera un gardien de la foi comme toi. Et nous pourrons à nouveau combattre ensemble le mal. Je suis sûr que c’est le seigneur qui t’envoie. Ce n’est pas une coïncidence.

Mannfred ponctua ses paroles par une courte prière et vida sa chope d’une traite avant de grimacer.

-Quel goût affreux. Il est temps d’éradiquer le chaos afin que ces gens vivent sans craintes et est le temps de faire de la bière correcte.

Tu n'as pas changer Mannfred. Puis il vida sa chope a son tours. Sinon ou est ce Godric ?

Mannfred montra le prêtre de la main. Puis il montra son bâton aux extrémités émettant une légère lueur. Bleue glace pour l’un des cotés et rouge feu pour l’autre.

-Quand penses tu ? C’est un présent du seigneur afin que j’accomplisse au mieux sa volonté durant le périple ou nous entraîne sieur Godric.

Très interressant ce baton. Il faudra qu'il me dise ou en trouvé.

Sinon Sieur Godric, puis je me joindre a vous pour cette quete ?

Godric se tourna vers Sigfried et lui sourit.

-Oui, je suis content de vous accueillir parmis nous, de bons compagnons ne pouvent qu'être utiles. Si cela ne vous gêne pas, j'aimerais juste que vous signiez ceci, c'est une sorte d'assurance comme quoi vous acceptez de nous aider.

Le prêtre sortit un parchemin de son sac et le tendit à son interlocuteur.

Merci bien mon ami, je peux vous appeler mon ami ?.
Sur ceux Sigfried, sortie sa plume et une aiguille. Il se planta l'aiguille dans le doigt et avec son sang signa avec la plume.
Quand on a pas d'encre.

-Merci, mon ami, répondit Godric.

Puis il s'adressa à tous ses compagnons d'une voix sonore :

-Où souhaitez vous dormir cette nuit, je vois que Teirrb préfère dormir dehors, personellement, ça ne me pose pas de problème, l'important, c'est que l'on dorme ensemble.

Puis, plus bas, pour ne pas provoquer un mouvement de panique dans la taverne :

-...Après ce qui c'est passé l'autre nuit.

Orc inculte débarquant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/06/2006

Le répurgateur resta un long moment silencieux, rendant leur regard aux pouilleux. Puis il répondit enfin, étonnant presque ses autres compagnons

-Prenons une chambre pour tous.

Godric s'assura que tout le monde était d'accord. Puis il s'adressa à l'aubergiste :

-Très bien, avez une chambre libre pour cinq personnes ?
-Non, répondit l'aubergiste d'un ton nonchalant.

Godric glissa une pistole d'argent sur le comptoir.

-Je vais voir ce que je peux faire, ajouta alors l'aubergiste.

Finalement, les cinq compagnons purent dormir dans une chambre assez grande, mais non moins misérable que les autres.

Quand le prêtre l'avait appelé pour aller dans la chambre, Teirrb avait un peu réchinié, mais il avait fini pas accepter.
-C'est franchement pour votre satanée quete que je viens dormir dans cette chambre... Tsss, arretez de dire que vous etes protegé par une grâce divine, et que c'est une quête divine, ca commence à me les casser, que j'ai pourtant fort dur...

Mannfred se renfrogna un peu.

-Mon ami. Tu ne devrais pas être si désinvolte à propos des dieux. C’est grâce à eux que toute chose existe en ce monde. Et même s’il aurait mieux valut que certains n’existent jamais, nous leur devons obéissance.

Il fouilla sa besace et en sortie deux graines.

-Tiens. Tu devrais les avaler afin de laver ton pêcher dans la souffrance. La brûlure t’aidera à demander pardon.

Teirrb secoua la tête en éclantant de rire.
-Nan merci, j'en veux pas de ta cochonnerie qui arrache la gorge! Et pis j'ai pas à demander pardon à des fichues croyances inventées par des être intelligent pour les simples d'esprit

Godric se retourna brusquement vers Teirrb :

-Nies-tu l'existence des dieux ?

-Tout a fait. Je pense que ce n'est qu'une invention pour contrôler les simples d'esprit.

(HRP : tout à fait d'accord avec toi.)

Godric fut piqué au vif. Il n'était pas de ceux qui sacrifient tout ce qu'ils ont de précieux pour rendre un culte à leur dieux, mais il SAVAIT qu'Ulric existait et l'aimait beaucoup.

-Veux-tu que je te montre quels genre de pouvoir les dieux peuvent nous accorder ? A ton avis, d'où vient le bâton de Mannfred, d'où vient la magie divine ?

-Ce n'est qu'un tour de passe passe, la magie divine. Et manfred ne lance pas de "sorts" divins, ils viennnent du répértoire de l'école des arcanes du feu... Une magie que l'on maîtrise à force d'entraînement. Et son bâton... Il suffit de le faire enchanter.

-Je ne perdrai pas mon temps en remontrances avec un athée qui, en plus, fait preuve d'impiété, répondit Godric agacé. Les dieux sauront vous punir en temps voulu.

Sur ce, le prêtre tourna les talons et se dirigea vers leur chambre.

Le ritualiste rit, content d'avoir renporté une bataille contre un fervent croyant. Puis il suivit le groupe dans la chambre miteuse. Elle ne lui plaisait pas, son instinct lui disait de fuir. Et son instinct lui mentait rarement...

Orc inculte débarquant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/06/2006

Le répurgateur repéra les points "sensibles" de la chambre, à savoir les portes et fenetres. Puis pris une chaise et s'asseya près de la fenetre de la piece principale.

Sigfried suivit son ami jusqu'a sa chambre. Parlant du passé ...
Puis il se dirigea vers la sienne. Le confort c'était pas encore ça mais bon on faisait avec ce que l'on pouvait.

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