X' stories : The Crazy Brain !

Mais je peux écrire ! s'insurgea Nox. Certes pas très bien mais quand même ! Et puis pour la musique, il me reste l'harminica, la quatre trous et le piano, c'est pas mal pour un barde. Et puis t'inquiètes pas, le premier qui me manque de respect, je peux encore le taper de la main gauche ! Dis, tu sais qu'il y a vraiment quelque chose à faire de ton bonbon, une grosse entreprise à monter, j'en suis sûr !

Trois ans après sa fugue, il arriva dans une ville saugrenue, ou l’on pouvait voir de nombreuses boutiques de trucs et de machins bizarroïdes, tenues par des inventeurs fous comme on trouve partout. Mais son regard fut attiré par un article spécial. Une bulle de deux mètres de diamètre. Sa tête fuit parcouru de sentiments divers et contradictoires. Il avait en effet toujours eu un vide en soi à propos de cette bulle qui avait en fait remplacé sa mère. Il ne pouvait pas laisser passer cela. Rouge marcha en direction du stand, et prit la parole.


- Combien, oui, combien pour cette merveille ?
- Hmm... Vous savez choisir... C’est mon meilleur article... Chère... Il coûte... Hmm... ********

- Quoi ? Espèce d’escroc ! Pour une simple Bulle !

- C’est que j’ai eu du mal à la concevoir, c’est une bulle multifonction.

- Comment ça ?

- Elle à des possibilités de fonction... Infinies...

- Ca ne justifie pas un prix pareil... Bon, je vous propose un marché, on joue à pile ou face, si je gagne je l’ai gratis, si je perd je paye le double

- Le triple... Donc... On va dire... Si c’est face je perds... Et

- Et si c’est pile je gagne ! D’accord ! Aller je lance

- Euh... oui

*Fwu Fwu Fwu Fwu Fwu*

- Face, vous perdez ! A moi la Bulle !
- Grmml... Essayez là avant, que je vous explique. Voilà... Entrez... Tournez moi le dos

L’inventeur sortit alors une arme, et, alors qu’il allait agresser Rouge, Un énorme engin arriva et pulvérisa tout sur son passage détruisant au passage la boutique où il se trouvait et l’inventeur du même coup.
Rouge pu voir une pluie de débris lui tomber dessus, mais la Bulle le protégeât. Il se retourna et compris ce à quoi il avait échappé, et profita de l’étourdissement de vendeur pour essayer de s’enfuir.
*Il avait dit par code, mais où se trouve le clavier ? Je me demande ce que fais le numéro 1...*
A peine avait-il pensé à ce chiffre que la Bulle le fit avancer à une vitesse de marche devant lui.

-Comment on s’arrêteeeeeuhhhhh ! Ahhhhhhhhhhh !

Une demi-heure après, et au détriment de beaucoup, il connaissait les commandes de base, même s’il ne possédait pas encore les réflexes nécessaires. Il avançait sur un toit quand tout à coup, il n’arriva plus à se rappeler la commande d’arrêt. Et tomba à pic. Sur un groupe de personnes. Il réussit finalement à s’arrêter, et pu constat reconnaître avec stupeur le gars à l’engin destructeur. Enfin, celui qui l’avait sauvé quoi. Il le regardait en souriant, et dit :

- Euh... Merci en fait, mais que faîtes vous ici réunis ? Je n'ai pas trop perturbé l'ambiance ? C'est que c'est pas évident de faire une ambiance...

"Heu merci de quoi au fait ? Je me souviens pas de ta tête, et pourtant disons qu'un mec comme toi, je risque pas de l'oublier !" Dit Handy en penchant sa tête sur le côté pour justifier son étonnement.

Après un court examen de cette bulle étrange contenant un garçon rouge, il dit : "Toi aussi t'es zarb mais je t'engage !" Puis, se tournant vers le reste du groupe, l'homme-bonbon ajouta "Hé bien tout le monde, je pense qu'on va pouvoir y aller cette fois ! L'équipage est complet avec le nouveau, heu... comment tu t'appelles déjà ? Enfin bref, le Rouge quoi ! Direction Sick Hill pour le bras de notre ménestrel qui sait pas parler."

Un grand sourire sur le visage, Handy s'apprêtait à partir quand il se souvint d'un chose : "Heu oui, une question tout le monde : quelqu'un sait piloter un dirigeable ? Parce que j'en suis capable mais pour les atterrissages c'est pas ça... Enfin on règlera les détails en chemin, allons soigner le bras de Nox avant qu'il pourrisse pour de bon ! Rendez-vous à l'héli-aéro-machin-port dans une demie heure : si vous avez des détails à régler, des trucs à achetter c'est maintenant ! Vous reconnaitrez tout de suite mon dirigeable : il est au milieu des ruines d'une dizaine de magasins en tout genre, héhé. A toute !" Puis, sans attendre que le groupe improvisé le suive ou ait même le temps de poser des question, il sauta de l'estrade et couru vers l'héli-aéro-machin-port.

*Engagé ? Engagé pour quoi ? Enfin de toute façon, çaà l'air intéressant, je vais donc suivre...*
Il n'eu ni le temps de lui demander que ce que signifiait son engagement, ni s'il savait piloter un dirigeable, ni de lui préciser la raison de son remerciment. Il pensa donc à "2", ce qui le fit suivre Handy à vitesse rapide. *Le plus difficle est de resister à la tentation de penser n'importe quoi*

Voyant que tout le monde embarquait, Rouge fit de même. Mais ce ne fut pas sans mal. Il se trompa de numéro, et fonça en tourant sur lui-même vers les policiers. Après les avoir presque tous dégommés par erreur, il finit par s'arrêter, mais un tube de musique de variété sortit d'on ne sait où, la bu n'éyant pas d'enceinte, et acheva d'assomer les policiers restants. Il finit tant bien que mal à monter dans le truc machin qui vole.

-C'eeeeest bon ! (Outch) Je suis lààààààahhhhhh oups (Bling). Je suis là !

Je suis vraiment à la bourre.

Siverstar courait aussi vite qu’il le pouvait au coté d’un policier qui n’avait de différence morphologique avec lui que la couleur de la peau, en l’occurrence un violet ponctué de bandes jaunes. Siverstar se demanda un instant ou allait ce policier à la cadence identique à la sienne. Comme une sorte de suspense. Allait t’il tourner à la prochaine intersection ? Non. La prochaine alors ? Non plus ! Incroyable ! Se pouvait il que le destin l’ai fait courir à coté d’un individu ayant le même objectif que lui ? Peut être ce dirigeait il lui aussi vers la machine du candy-boy ?
Ils arrivèrent en vue de la machine. Impossible de la rater, elle était « posée » au milieu d’échoppes pulvérisées. Il courut dans sa direction. Le policier fit de même. Incroyable ! Pour l’esprit de Silverstar, c’était bien le destin. Et à cet instant, ce policier à la couleur de peau chelou était son meilleur ami. Ils couraient cote à cote vers un objectif commun, dans un même allant sportif. L’un avec sa guitare sur le coté et l’autre sa … ? Son bâton de police au point. Capable de donner des décharges électriques à distance.

Et, mais ? Qu’est ce que tu fais avec ça mon ami ? Tu es sûr que tu préfères pas venir avec nous plutôt que de te battre contre nous ?

Le policier le regarda surpris. Sans cessé de courir, il lui demanda

Tu es un ami du vampire à la basse ?
Ouais, on va à la recherche de Crazy Brain et …

Le policier essaya de lui donner un coup de bâton mais Silverstar lui fit un croc en jambe puis s’enfuie. Enfin, continua de courir. Sans ralentir (Parce qu’il était chaud.) il sauta à bord. Sans un regard aux autres, sans faire attention aux problèmes alentour, il commença à jouer une mélodie triste et à chanter son amitié perdue. (Car c’est connue, les artistes sont des gens sensibles.)

‘’Bon tout le monde est làààààààà ?’’ Cria Handy qui venait de donner un grand coup de barre pour éviter de foncer dans la tour de contrôle de l’héli-aéro-machin-port.

Il vit la bulle de Rouge rouler d’un côté à l’autre de son dirigeable en guimauve – et donc accessoirement Rouge également – et percuter la barrière de protection, ou plutôt rebondir contre cette barrière. Les autres avaient été déstabilisé et s’étaient agrippés à tout ce qui dépasser, sauf ce pauvre Nox qui se retrouva par terre…

‘’Heu désolé tout le monde… Mais je vous avez prévenu !’’ Lança l’homme-bonbon au groupe en riant toujours plus fort.

Pendant qu’Handy s’affairait à sortir son marshmallow volant de l’enceinte géante, sans détruire d’autres bâtiments, les policiers qu’avait renversé Rouge s’étaient relevé et criaient des ordres que le groupe avait du mal à entendre… Mais dont ils ressentirent rapidement les effets !

En effet, ceux-ci commençaient à leur tirer dessus avec des armes assez étranges et toutes différentes les unes des autres. D’ailleurs ces armes n’en étaient pas vraiment et ressemblaient plutôt à des jouets. Nulle part dans le Monde Connu on ne pouvait trouver des armes dignes de ce nom – et il suffisait de regarder ce qui servait d’arme à Handy… Ainsi arrivèrent sur le pont du dirigeable des canards en plastique, des étoiles brillantes, des nounours qui faisait de petits bruits bizarres en s’écrasant et encore plein d’autres choses.

Handy n’en pouvait plus de rire alors que le bonbon volant venait de quitter l’héli-aéro-machin-port.

‘’Héhé, je crois qu’on a réussit !’’ Dit Handy en lâchant la barre et en se tournant vers le groupe dont les membres affichaient des têtes très différentes.

Cependant, il ne fallut pas cinq secondes pour que le dirigeable entame une descente à pic ! Handy se retourna très rapidement et repris les commande pour redresser l’engin. Tournant la tête uniquement, cette fois-ci, il dit alors avec son éternel sourire : ‘’Désolé désolé, je débute dans la conduite. Si quelqu’un se sent de prendre ma place il n’a qu’à le dire. De toute façon il faudra qu’on se relai si on n’arrive pas avant ce soir sur une île où on pourra se poser et dormir…’’ Son sourire s’élargit un peu plus quand il ajouta : ‘’En avant pour l’aventure mes amis ! Notre première destination prévue est Sick Hill héhé. Vous pouvez vous installer où vous voulez à bord, il y a une chambre pour chacun de vous et des provisions pour au moins sept jours.’’

Nox, après s'être retrouvé plaqué au sol, se redressa tant bien que mal. *Et d'ailleurs, plutôt mal que bien.* Et lorsque Handy expliqua qu'il aurait besoin qu'on le remplace, le Chroniqueur trembla. Il n'avait aucune confiance dans l'équipage. *Ni en moi d'ailleurs.* Il observa la salle et se dirigea vers une des chambres. Arrivé là bas, il ouvrit la porte et s'affala sur le lit. Il sortit de quoi écrire et se lança dans la rédaction d'un nouveau roman :

*Les Bras Cassés.

C'était sur une petite île cosmopolite que Le Chroniqueur recherchait une équipe pour l'accompagner dansune longué épopée. Il avait besoin de personnes pour l'accompagner afin de prendre d'assaut Sick Hill, une île où se trouvait un terrible mage...*

Quand l’homme-bonbon dit qu’il aurait besoin d’aide pour conduire le dirigeable – car il faut le dire, il n’était pas infatigable malgré les apparences – personne ne daigna même lui répondre. Tous les membres de l’équipage tournèrent la tête à la recherche… d’ils ne savaient trop quoi eux-mêmes, et Nox qui s’était enfin relevé se dirigea vers une chambre… Bon Handy ne pouvait pas lui en vouloir, avec un bras en moins de toute façon il serait bien moins efficace que lui à la barre.

Quoique… Perdu dans ses pensées, il en avait oublié de barrer et le ballon se retrouvait une nouvelle fois en train de piquer du nez ! Il rectifia alors l’angle de vol pour ne pas que l’aventure ne prenne fin prématurément, mais – comme il fallait s’en douter avec lui maintenant – un peu violemment.

Nouvelles chutes des membres de l’équipage.

‘’Heu… désolé, j’étais perdu dans mes pensées. Quelqu’un se décide à prendre ma place alors ?’’

Tout le monde sembla hésiter, un moment… Mais quand ils se rendirent compte qu’Handy avait lâché la barre pour leur parler, les réactions se firent plus vives. Ainsi, c’était Silverstar qui prendrait le relai si jamais le voyage devait s’éterniser. Les autres allèrent simplement s’installer dans des cabines.

Pour un dirigeable en guimauve, le vaisseau semblait bien équipé. En effet chaque cabine possédait de quoi faire sa toilette, un lit à l’apparence plutôt confortable, une table et de quoi écrire pour ceux qui se sentaient l’âme d’un écrivain et toutes sortes d’accessoires plus ou moins utiles. On pouvait alors trouver des brosses à minimouhs – des créatures au poil tellement épais et raide que sa toison lui servait d’armure –, un trône gonflable, des casseroles auto-chauffantes, des filets de pêche et bien d’autres trucs et bidules inutiles.

Du hublot, les aventuriers pouvaient pour l’instant apercevoir le paysage de Volcano Grande. Contrairement à la ville de Calor K-Lor, ça n’avait rien de très réjouissant. Etrangement, sur cette île dont le centre était occupé par un volcan, la flore s’épanouissait autour de celui-ci seulement. Plus on s’éloignait de la cité en fait, et plus les arbres se faisaient rares. Actuellement, du ballon, on pouvait voir uniquement quelques arbres solitaires et décharnés dispersés dans une grande plaine, ou plutôt un début de désert, une savane… Enfin un truc dans ce gout là avec quelques hautes herbes jaunies qui donnaient une belle couleur dorée au paysage. On pouvait y voir courir quelques chevards – venant du cheval et du guépard –, le plus grand prédateur du milieu, poursuivant des gazaupes – venant de la gazelle et de la taupe –, la plus stupide et la plus facile à attraper des proies.

Le voyage se passa sans accroc notables jusqu’à la tombée de la nuit, et Silverstar n’eut même pas à remplacer Handy car ils purent se poser – là par contre avec quelques secousses – sur Banana Split, la planète où les habitants, des singes intelligents, vouaient un culte à la banane. Ils mangeaient bananes, buvaient banane, pensaient banane, bref, leur vie était vouée à ce fruit jaune. Ils passèrent la nuit à bord du dirigeable, à quai – plus ou moins – et Handy put refaire le plein de carburant. Son dirigeable n’était pas exigeant sur ce point – puisque tout fluide sucré lui suffisait – mais les réserves commençaient à s’épuiser…

Ils repartirent le lendemain et poursuivirent leur route comme cela pendant quatre jours. Les membres du petit groupe se relayaient à la barre, sauf Nox – qui avait tout de même proposé son aide – qui était reparti dans sa chambre écrire on ne sait trop quel récit. Handy ne lui avait pas encore demandé de quoi il s’agissait, mais au fond il était curieux de le savoir. Cependant, il ne manquerait pas de lui poser la question quand il s’y attendrait le moins.
Silverstar avait organisé un concert improvisé le troisième jour, pour mettre un peu d’ambiance, et il fallait avouer que c’était plutôt bien réussit !

Au cours de l’après-midi du quatrième jour, ils aperçurent Sick Hill et ça n’avait rien de réjouissant déjà de loin… Pour une île où on devait soigner des personnes gravement malades, venant de tous coins de X, le paysage avait de quoi faire fuir les futurs patients tellement cela inspirait la mort.

L’île était surplombée d’un immense nuage noir, et Handy en déduisit qu’il devait pleuvoir là bas… Peut être en permanence d’ailleurs. L’aspect général donnait l’impression qu’on fêtait Halloween en permanence sur Sick Hill, mais en moins « bon enfant ». Les arbres étaient dépourvus de feuilles et donnaient l’impression d’avoir brûlé, d’ailleurs, ils étaient encore plus rares que sur Volcano Grande. Leurs branches étaient fourchues comme les doigts d’une vielle sorcière. Alors qu’ils se rapprochaient, ils purent apercevoir la silhouette d’un très grand manoir perché en haut d’une immense colline : surement le manoir du fameux docteur… Ce qui donnait encore moins envie d’aller lui rendre visite.

‘’Heu… Nox ? Tu y tiens vraiment à ton bras ?’’ lança l’homme-bonbon, plus pour se rassurer que pour obtenir une réponse. Ils étaient à cinq minutes de l’île et ne pouvaient plus reculer maintenant, ou alors ils auraient perdu plusieurs jours de voyage…

Plus ils s’approchaient de Sick Hill et plus ils sentaient un vent glacial leur battre le visage. Etrangement, ce vent semblait changer de direction en permanence. Non, en fait il tournait sur lui-même ! Voila ce qui expliquait pourquoi le nuage noir ne bougeait pas de l’île.
Handy tenta de se poser à terre, puisqu’il n’aperçu aucun ‘’port’’. Etrangement, comme il n’avait rien à casser, le vaisseau se posa sans aucun problème ! D’ailleurs cela lui valut quelques petits commentaires de la part de Nox, comme quoi il le faisait exprès.
Une fois qu’ils eurent posé le pied sur terre, Handy le premier en riant comme un gamin, ils observèrent le paysage… Pas plus réjouissant que ce qui était prévu de loin. En tout cas, plusieurs choix s’offraient à eux : à quelques minutes de marche se trouvait une étrange maison, sans prétention, aussi sombre que le reste de l’île. On pouvait apercevoir une pancarte de loin, mais on ne pouvait pas lire ce qu’il y avait écrit dessus. Un autre choix était de longer le bord de l’île, dans l’espoir de trouver un poste de garde, une tour de contrôle ou autre chose où on pourrait les renseigner. La dernière que voyait l’homme-bonbon était de foncer directement au sommet de la colline, car après tout le docteur machin-truc-là était super connu. Du coup, le manoir énorme devait être le sien.

‘’Bon alors on fait quoi ?’’