Instants lyriques

Bon, contrairement à ce qu’à put dire Thomas, je fait parfois de la poésie. Et si vous aussi, vous écrivez, et bien ce topic est pour vous.

Bon, alors je vous propose ce soir un petit quelque chose. Un poème sur un théme trés commun comme vous allez pouvoir vous en rendre compte.

Dis moi

Dis moi ce que tu penses. Que penses tu maintenant
Que le mal est fait, dis-moi ce que tu ressens.
Je suis préparé au pire, quoique tu dises
Je ne comprends pas pourquoi tu restes là, assise
Les yeux clos, tête baissée, visage sans expression
Et comme discours le bruit de ta respiration.
Pourquoi ? Je n’ai que ça à la bouche, tout le temps.
Ton innocence est loin d’être celle d’une enfant.
Tout est désormais fini, ne fais pas semblant
De ne pas savoir que plus rien n’est comme avant.
Si tu m’aimais vraiment, tu n’aurais pas menti
Si tu m’aimais vraiment, pourquoi cette comédie ?
Et pourtant, tu me le murmurais à l’oreille.
Pour moi, rien ne pourra jamais être pareil.
Comment te regarder dans les yeux sans douter,
Sans craindre, sans m’imaginer, sans rien regretter,
Sans penser un seul moment a toi et a lui
Lui dans toi, tous les deux enlacés sur le lit.

Alors voila un autre poème dans un registre différent. Plus sombre.

Ma tête sous le bras

Je marche d’un pas lent, ma tête sous le bras
C’est douloureux mais moins lourd qu’une croix.
Autour de moi les gens sont terrorisés
Qu’ils fuient ! Je n’ai pas besoin d’eux pour exister.

Bien calée, ma tête fait de si beaux cauchemars
Ils sont un appeau pour la mort qui viendra tôt ou tard.
Elle a pris possession de mon ombre pour mieux me suivre
Elle attend son heure pour m’emporter à la dérive.

Mais je me maintiens en vie sur le dos des enfants
Je me nourris de leur terreur comme un vampire.
Pour moi le désespoir a un meilleur goût que le sang
Je me régale de leurs cris chaque fois qu’ils expirent.

Cette mort coincée dans mon ombre est ma prisonnière
Ses suppliques sont insupportables, elle ne veut pas se taire.
Alors pour l’oublier, je continue ma route
La douleur me fait un peu oublier mes doutes.

Pourquoi ai-je mal ? Je n’en ai aucune idée
Parfois j’en ai marre de ne pas savoir qui je suis.
A force de vivre, je commence à être fatigué
Et toujours cette foutue mort qui me poursuit.

J’ai de plus en plus mal au crâne, au cou
Mes sentiments que je croyais perdu reviennent malgré eux.
Ils me font comprendre que ma vie ne vaut pas un clou
Alors je pose ma tête sur le sol pour dormir, juste un peu …

Suite à un pari fait avec une connaissane sur "que je n'avais pas les capacités requises pour faire un pouème de 3 paragraphes, je l'ai fait, et je vous le poste ici même. (mes talents de pouètes étant malheureusement très médiocres, et les 3ème paragnaphes part en live)

Coup de tonerre dans le vent,
Coup de révolvert dans le néant,
Ca a résonné, lancinant écho,
Dans l'incompréhension de mon cerveau.

Message tranchant, coupant,
Qui a laissé mon coeur en bandaux.
Sentiment d'abbandon, tel un chiot,
Je suis devenu amorphe, pantin désolant.

On dit que le temps guérit toutes les blessures,
Mais celle que tu m'as infligée perdure.
Elle saigne, elle suppure.
J'ai envie de me défenestrer, me lancer contre un mur,
Perdre conaissance à jamais, j'y crois fort,
Étreindre en mon coeur la douce froideur de ma mort.

Petit écrit intitulé "Ce que je suis et ce que je ne voulais pas paraître"

Mon vrai Moi est fait de pleurs et de songes
Mais devant vous je cherche à être quelqu’un d’autre.
Je sais que je battis cet être sur le mensonge
Je demandais juste à faire partie des votre.

« Pourquoi tu ne nous pare jamais de toi ? »
Parce que j’ai peur de montrer mon vrai visage.
Ce n’est pas parce que je ne vous aime pas
C’est juste moi qui n’ai pas assez de courage.

Je sais très bien que je ne devrais pas faire ça
Au début, ça n’avis pas beaucoup d’importance.
Je ne voyais pas le mal à cacher mon Moi.
En fait je nie jusqu’à ma propre existence.

Cet être illusoire je n’en suis pas le seul créateur
Il dépend aussi du regard qu’en ont les gens.
J’ai beau le détester, il me glace de terreur
Provoque des blessures qui s’accentuent avec le temps.

Cet être que je façonne comme un château de sable
Je le détruis aussitôt que la nuit tombe.
Je ne sais pas lequel est le plus méprisable
Dans ma tête, plus je réfléchis et plus je sombre.

Est-ce le paraître je parviens à détruire ?
Ce faux moi que nous avions battis jadis
Servant à cacher ce que je voulais fuir
Semble ne plus être qu’un ramassis d’artifices.

Est-ce que c’est lui le vrai Moi maintenant ?
Je ne peux rien plus rien faire, juste ne pas me souvenir.
Des que des bribes de passé rattrape le présent
Mon corps me fais mal et me donne envie d’en finir.